mercredi 30 novembre 2011

Fin de soirée - journée bien remplie

Ouf! Quelle journée!

Le deuxième lavage a été plus difficile que le premier. Bon, difficile est un bien grand mot, mais long, bien que court, comme mot, serait plus approprié. C’est qu’il y avait surtout des chaussettes dans le lavage. Et je n’ai jamais vu autant d’orphelines qu’aujourd’hui, ça vous arrache une larme, je vous assure. Toutes ces petites chaussettes sans leur petite soeur, c’était vraiment pathétique. Quelle travail après, une fois devant le tiroir, pour les mettre avec leur jumelle... Surtout que c’était l’heure du dodo et que je travaille à la demi-obscurité dans la chambre des enfants!

Dans un autre ordre d’idées, à peine, je suis allée magasiner chez IKEA. C’est la première fois que je vais là et que je n’achète - presque - rien d’autre que ce pour quoi j’y suis allée. Ta-dah!


Pour 8,99$ X 2, j’ai obtenu six petits sacs de tri, qui tiennent de bout, et qui se replient pour mieux se ranger. J’ai imprimé de beaux petits cartons, que j’ai glissé ans la petite pochette en plastique sur le devant de chaque sac. J’ai même gardé les couleurs de l’article dans lequel j’explique la technique du désencombrement de la demoiselle Mouche. C’est aussi elle qui m’a donné l’idée de ces sacs. Elle en vend dans son site FlyShop, mais ils viennent en trio, et j’ai besoin d’un quintette. J’ai écrit à la demoiselle Mouche pour lui suggérer de faire une trousse à cinq sacs. On m’a répondu que ma suggestion serait transmise aux concepteurs de produits. Ce que j’ai fait du sixième? Je mets les cinq autres dedans pour les ranger!

Pour ce qui est du désencombrement du bureau, y’en aura pas de facile. Il y a tellement de paperasse, je perd un temps fou à trier ce qui est à recycler et ce qui est à déchiqueter. Ça n’avance vraiment pas vite. En fait, si, ça avance assez vite, mais ça ne parait pas beaucoup, à moins d’y regarder de très près...

Je n’ai toutefois pas l’intention d’abandonner, mais jusqu’à présent, je mettais 15 minutes de désencombrement dans le bureau, et les 5 minutes de rescousse dans la même pièce. Si je veux avancer, il faut que je change de pièce. La partie du bureau où je travaille est franchement agréable maintenant. Aussi, je vais donner mes 5 minutes à une autre pièce: ma chambre à coucher.

J’aurai au moins l’impression (et la certitude) d’avancer!

Matin... et soir!

Je viens de relire mes pas de bébé pour la journée... Et j’ai un autre lavage à faire ce soir! Moi qui croyais qu’un par jour, c’était suffisant!

Bon, ce ne sont pas 12 minutes qui vont ruiner ma journée, n’est-ce pas?

Épastrouillant!

Je n’en reviens pas. J’ai mis, au bas mot, un gros 8 minutes, 13 secondes, chronométrées, oui madame, à sortir les vêtements de la sécheuse, à les plier et à les ranger. Je suis épastrouillée,* tout simplement. Je ne trouve pas d’autre mot pour décrire comment je me sens. En tout et partout, j’aurai passé un gros 12 minutes sur mon lavage, pour faire les cinq étapes:

  1. Trier: 2 minute 01 secondes
  2. Laver: 36 secondes
  3. Sécher: 1 minute 10 secondes (ben quoi, faut bien vérifier les étiquettes!)
  4. Plier: 4 minutes 38 secondes
  5. Ranger: 3 minutes 35 secondes
Fière de moi? Je sais pas trop. Ça m’a semblé si facile - je me demande pourquoi je n’ai pas fait ça avant... Je ne sais pas si fierté est le bon mot.

Mais quand je regarde l’heure (8h37), que je réalise tout ce que j’ai de fait:
  • J’ai fait mon lit
  • Je me suis habillée de pied en cap
  • Je suis allée courir
  • J’ai rempli mon lavevaisselle
  • J’ai fait déjeuner les enfants
  • J’ai préparé le lunch de mon fiston
  • J’ai fait un lavage, séché et rangé le linge
  • J’ai écrit cet article
... quand je regarde ça, oui, je suis assez fière. Je m’impressionne. Gros pétage de bretelles (de brassière, j’en ai pas d’autres)...


*En franglais flabbergastée.

Jour 20 - On passe aux choses sérieuses!

Je me suis couchée angoissée. Je me disais que je n’aurais pas dû lire mon Jour 20 avant d’aller au lit... Imaginez un peu: je dois faire un lavage! S’il y avait une option de formatage dans mon éditeur d’articles pour communiquer la peur, la crainte, c’est comme ça que j’écrirais le mot lavage. 

Voyez-vous, depuis toutes ces années de concubinage, c’est toujours le fiancé qui s’en charge. Oh, j’y ai perdu quelques chandails, donnés gracieusement à des petites personnes ou à des enfants pour cause de rétrécissement, mais avouons que c’est là bien peu cher payer pour ne pas avoir à se taper cette sempiternelle corvée ménagère. Je la lui laisserais bien, sauf que s’il lave, le fiancé ne range pas. La quantité de vêtements qui jonchent le sol de ma chambre à coucher est impressionnante (non, pas de photo, il y a des limites à mon indignité!).

Et tout a plutôt mal commencé ce matin. Je croyais partir avec laveuse et sécheuse vides, mais le fiancé avant un lavage au séchage... J’ai insisté: «Je ne suis quand même pas pour vider la sécheuse pour la remplir! Ça va teeeellement me décourager! C’est pas ça qu’elle a prévu, la demoiselle Mouche!» Bon prince, avec un haussement du sourcil droit et, probablement, un roulement des yeux en catimini, le fiancé s’est plié à ma demande insistante et a vidé la sécheuse.

J’ai donc fait mon lavage dans un semblant d’allégresse, gardant en mémoire le 10e commandement de la demoiselle Mouche ai mis mon lavage tout à l’heure sur la nécessité de sourire. J’en ai profité pour aller au fond des paniers... il y avait là des choses qui n’avaient pas vu la lumière du jour depuis belle lurette. Alors à 6h45 le matin, le lavage tournait dans la laveuse, au cycle délicat.

J’ai mis une minuterie au rez-de-chaussée, parce que je n’entends pas l’arrêt de cycle, les appareils étant au sous-sol à côté d’une fournaise par trop bruyante.

D’ici quelques minutes, j’en serai à sortir les vêtements de la sécheuse.

La demoiselle Mouche insiste pour dire que c’est facile et que ça ne prend pas de temps à faire, un lavage. Permettez-moi d’en douter, mais je vous reviendrai là-dessus. Pour elle, ça se résume en cinq étapes:

  1. Trier
  2. Laver
  3. Sécher
  4. Plier
  5. Ranger
Et elle soutient que si on fait tout ça sans attendre, c’est rapide. J’avoue que si on n’avait qu’un seul panier à plier à la fois, ce serait peut-être moins décourageant. Je vais donc adopter pour le lavage ce que j’ai adopté pour mon désencombrement et mon ménage: quinze, cinq et deux minutes à la fois. Petit à petit. Un jour, je serai à jour dans mon lavage et je pourrai arrêter de m’habiller à même le panier et à même le sol.

Je m’occupe de mes deux amours qui partent pour l’école, et je vous reviens sur le résultat de mon aventure avec la sécheuse.

mardi 29 novembre 2011

Cozi - Cozi-couza?

Il ne faudrait pas croire, à la lecture de mon seul titre, que je n’aime pas l’application Cozi. Au contraire, j’adooooore (dit-elle lyriquement comme dans la chanson de Katerine). Je l’utilise autant avec mon iPhone que sur mon PC, et je dois dire que je ne sais pas ce que je ferais sans cet outil. Ça m’évite énormément de paperasse, et consulter mon agenda n’a jamais été aussi facile. J’aime que mon agenda familial soit complètement en dehors de mon agenda du bureau, et c’est ce que cette application me permet. Sans compter que très bientôt (encore 13 jours), je commencerai à ajouter l’agenda de la demoiselle Mouche directement dans le mien.

Le hic principal, toutefois, c’est que le fiancé a un téléphone Android, et Cozi pour Android... c’est poche. C’est trop lent, le deux tiers des fonctions n’y est pas... Bref, pas bon pour le fiancé.

Toutefois, moi, je ne compte pas en changer. J’aime cet outil et l’usage que j’en fais se peaufine.

Tenez, par exemple. Je suis passée d’un agenda trop garni à une liste de tâches routinières, que je coche tous au fur et à mesure. Le matin, je remets tout à zéro, et je repars. C’est quand même mieux que d’avoir un agenda dans lequel est inscrit:

5:30 Faire mon lit
6:00 M’habiller de pied en cap
6:30 Vider le lave-vaisselle
7:35 Consulter le site de la demoiselle Mouche
8:00 Courir
8:30 Écouter et répondre aux méchantes petites voix
...

Vous voyez le genre? Et dans Cozi Android, le fiancé ne pouvait même pas filtrer les tâches affichées dans l’agenda. Il voyait donc tout, la moindre de mes petites tâches, qu’il le veuille ou non. Dans l’iPhone, on peut voir l’agenda pour une personne seulement, pour deux, pour quatre, pour cinq... pour tous.

Sans compter qu’il me manquait quelque chose. Vous savez, la satisfaction de cocher et de rayer une tâche dans une liste: «Quin toé! Fini!» Ah! ce que ça fait du bien! Mais dans l’agenda, pas possible... Alors je me suis fait une liste de tâches, réparties en trois sections de la journée: matin, pendant la journée et soirée. Je coche au fur et à mesure. Et le soir, règle générale, il ne reste plus rien. Et s’il reste quelque chose, ben règle tout aussi générale, je ne me couche pas avant d’avoir tout coché. Sauf si c’est mon jogging, bien sûr... Mais c’est au moins un rappel que je ne l’ai pas fait, et que je devrai vraiment le faire demain.

Pour la chronique, aujourd’hui mes quinze minutes de désencombrement se sont passées dans le garage. Pas de photo avant, ni après, désolée! J’avais simplement à réorganiser des boites de produits Weight Watchers, qui sont devenue si nombreuses que ça devenait difficile d’entrer dans le garage en se tournant sur le côté... Vous voyez le genre? Alors, des photos de boite, dans un coin plutôt que dans un autre, ça n’a rien de spectaculaire!

Jour 19 - Café-couette

Ce matin, la demoiselle Mouche me convie à une lecture inspirante, si l’on reste ancrée dans l’environnement de la ménagerie, pardon, des tâches ménagères. C’est l’histoire d’une femme et son mari qui ont visité un café-couette (Bed & Breakfast pour ceux qui pensent plus carré).

Je me permets de vous le présenter, en français, en vous épargnant les sensibleries (les larmes de la demoiselle Mouche me semblent un peu forcées, mais ça, c’est la cynique en moi qui parle - souvent). En fait, c’est que la demoiselle Mouche a reçu un courriel qui l’a émue jusqu’aux larmes. Je vous le rend comme suit:
Chère demoiselle Mouche,
La fin de semaine dernière, mon mari et moi avons séjourné dans un superbe café-couetteLa cuisine, petite et simplement meublée était pleine de gouters délicieux et santé. On nous a servi de délicieuses gaufres avec des bleuets, dans une belle salle à diner toute propre. Dans le salon et les chambres à coucher, des coussins, des oreillers confortables, des draps et une couette agencés nous attendaient, sans compter les chandelles parfumées, partout dans la maison. La salle de bain... ah! un bain de mousse et des serviettes blanches qui dégageaient un parfum de fraicheur. L’étagère était pleine de livres intéressants et de vidéos de yoga...
Et le plus merveilleux dans tout ça, c’est que mon mari et moi avons passé du temps ensemble, sans interruptions, sans corvées ménagère, sans trafic. Bon, d’accord. Vous avez deviné... Grâce à vous, ce café-couette, c’est ma maison. Merci, merci.
Je lisais ça, et bien sûr j’avais deviné qu’il s’agissait du logis de la dame auteure de la missive électronique. Je n’ai pas pleuré, mais je me suis prise à rêver. Non, non, je ne compte pas m’ouvrir de café-couette! De toute façon, je me demande bien quel attrait touristique je pourrais présenter pour susciter le moindre intérêt pour une telle aventure... Heu... Venez expérimenter le 450, vivre une traversée du Pont Champlain en pleine heure de pointe. Découvrez la vie des banlieusards enchainés à leur véhicule et à leurs sorties solo pour se rendre au travail. On voit bien que ça n’a pas de bon sens.

Toutefois, je vous avouerai que l’envie m’a prise, à un moment donné, lorsque j’ai réalisé que je maintenais l’ordre dans mon logis, et encore plus lorsque j’ai terminé mon rez-de-chaussée, bref, l’envie m’a prise de moi-même écrire à la demoiselle Mouche pour lui faire part de la transformation qui s’est opérée dans ma demeure, mais aussi en moi. Pour lui parler de ce stress qui est parti depuis que je la suis. Lui dire combien j’en étais venue à haïr ma maison, et combien j’aime y être à présent. Lui raconter comment j’ai enfin vu la lumière au bout du tunnel. Lui mentionner au passage que je la trouve un peu ridicule par bouts, mais que ça lui va très bien et que finalement, chaque fois que j’y repense, le ridicule devient logique, et quand j’adapte même les suggestions qui me semblent les plus farfelues, j’y gagne. Lui parler de mes enfants, qui se ramassent maintenant, comme jamais. Du fiancé qui est plutôt fier de sa fiancée. Des amies qui me disent je ne l’aurais jamais cru. De ma mère, qui me félicite. Et de moi, qui me sens tellement bien depuis que j’ai repris (devrais-je dire pris) le contrôle sur mon intérieur ménager.

Mais je ne suis pas prêt à lui dire tout ça. Je veux faire mes 31 jours avant. Hier, j’ai raté une de mes habitudes, je me suis couchée à 23h30. Et bien que ce soir, je compte me reprendre, il n’en demeure pas moins que j’ai grincé des dents en réalisant qu’il y avait une chose (une seule!) que je ne pourrais pas cocher comme étant faite dans ma liste de tâches. Étrangement, toutefois, je ne me suis pas tapé sur la tête comme je l’aurais fait jadis il y a si peu. Comme si je me donne soudain droit à l’erreur, ou plutôt, comme si je savais que je peux réussir malgré tout.

Bon, ça fera. Je vais finir par m’arracher mes propres larmes... Grande sensible, va!

lundi 28 novembre 2011

Jour 18 - Les 11 commandements

Oui, bon, ben je sais. Il est passé 22h30 et je ne suis pas au lit. Plutôt, oui, j’y suis, mais comme parmi mes résolutions il y a ce blogue, et que j’ai déjà assez pris de retard comme ça, et que, de toute façon, je suis revenue du travail à 21h, j’avais besoin de décanter un peu... Je me reprendrai demain soir. J’en aurai raté au moins une!

Aujourd’hui, je dois consulter les 11 commandements de la demoiselle Mouche. Je les connaissais déjà, pour avoir fouillé dans son site, mais aujourd’hui, elle me demande de les lire. Je pense que c’est la deuxième fois que j’ai de l’avance sur elle. Je ne déteste pas ça.

Parmi ces 11 commandements, il y en a un qui est plus difficile pour moi: le quatrième, que j’ai librement traduit par « Par l’ordinateur tu ne te laisseras pas distraire. » Je vous avouerai que c’est une de mes difficultés. Je suis bien disciplinée dans mon travail, et je parviens sans trop de difficultés à rester concentrée quand je traduis. C’est quand je dois faire autre chose, comme du ménage, par exemple, qu’il m’arrive de tomber dans les internets et de me perdre un peu. Ou dans ce blogue, tiens.

Les deux derniers, qui parlent de sourire et de rire, dans l’ordre, me font... sourire? Je n’ai pas vraiment besoin de me les ressasser comme un mantra. Sérieusement, depuis que je suis la demoiselle Mouche à la trace, je souris beaucoup plus! Et pour ce qui est de rire, je ris de moi-même - gentiment, remarquez - tellement souvent!

C’est ici que je m’arrête pour ce soir. Pas de grandes réflexions. Pas de belles envolées. Mon cerveau est en bouillie, j’ai mal aux jambes et aux pieds d’avoir été debout toute la soirée...

Demain, rappelez-moi de vous parler de ma nouvelle liste, et des modifications que j’ai apportées à mon utilisation de Cozi...

Jour 17 - Heure du dodo

On a fêté ma grande hier, et c’est la raison pour laquelle cet article arrive un peu sur le tard. Nous sommes en réalité le jour 18, mais je n’ai pas eu le temps de vous parler du jour 17, qui s’est un peu déroulé, côté Mouche, comme le jour 16 avant lui...

Alors hier, j’ai été en mode préparation, en mode relax pendant la fête, et en mode ramassage après la fête! Bref, quand on a décidé de commander au resto pour le souper, j’étais pas fâchée, mais pas fâchée du tout...

Ce que la demoiselle Mouche me demandait d’ajouter à mes habitudes, hier, c’est d’étudier mes habitudes de coucher: à quelle heure est-ce que je me couche le soir? Et de décider, rien de moins, que d’une heure fixe pour aller au lit. Je la trouvais déjà un peu maternaliste, mais en lisant ça, une exclamation peu édifiante m’est sortie des lèvres. Ben voyons donc!

J’ai balayé sa suggestion du revers de la main.

Sauf que quand j’ai fait ça, il était 6 heures du matin. Et que de six heures à mon heure de coucher, il s’est écoulé, hier, au moins dix-sept heures. Et dix-sept heures, c’est long, et même quand on est occupée à autre chose (à beaucoup de choses, même), il reste toujours un petit coin de notre cerveau qui reste sur une question ou une autre. Ça cogite toujours, là-dedans, et dans mon cas, cette idée de me donner une heure de dodo fixe m’a turlupinée toute la journée.

Je ne me couche presque jamais à la même heure. Et souvent, je me couche beaucoup plus tard que ce que j’avais prévu. Comme ce soir où j’ai fait du ménage au lieu d’aller dormir, par exemple. Mais le plus souvent, lorsque mon ménage est fait (depuis moins de deux semaines, remarquez, puisque je ne faisais pas le ménage avant), je m’installe avec le fiancé devant la télé et on écoute nos émissions préférées en rafale. Et souvent, c’est « Encore une? », puis après « Encore une? », et on finit par se coucher à minuit... C’est que le cadran sonne à 5h30! Oui, parfois mes nuits sont courtes.

Dans une série de trois articles sur le sommeil réalisée par Le Devoir, on rapporte que le manque de sommeil a un lien avec la prise de poids, avec l’insomnie (moins on dort, moins on dort!), avec le manque de concentration., avec les problèmes neurologiques, avec la dépression, avec un haut niveau de stress... Et c’est un cercle vicieux: quand c’est rendu qu’on stresse parce qu’on dort pas, ben on dort mal. Et après, on est stressé. Ou on a faim. On on déprime. Bref, ne pas dormir assez, on le sait sauf que des fois il est bon de se le rappeler, c’est pas bon pour la santé. Ni celle des enfants, ni celle des adultes.

Combien d’heure dors-je en moyenne? J’ai fait un calcul rapide: environ six heures et demi. Et c’est une moyenne. Donc, des fois je peux dormir un huit heures, d’autres fois un quatre heures, même des fois, un trois heures. Pourquoi? Qu’est-ce que je fais de si important que ça pour vouloir me lever poquée le matin, en panne d’énergie? Honnêtement, pas grand’chose. Par exemple, serait-ce si grave si je regardais une seule heure de télé au lieu de trois avant d’aller me coucher? Je baille toujours aux corneilles au milieu du deuxième épisode, de toute façon.

Et ma vie comporte de plus en plus de routine - ce qui peut sembler ben plate à ben du monde, mais qui, en ce qui me concerne, commence à me la rendre intéressante, la vie. Moins de stress, notamment. Plus de temps libre, moins de découragement... Je me sens bien chez moi (au rez-de-chaussée et dans un coin de mon bureau, en tout cas). La routine, ça me va plutôt bien, en bout de ligne.

On recommande de dormir huit heures et quart par nuit. Si je me réveille à 5 h 30, ça veut donc dire que je devrais être endormie à 9 h 45. Hiii... c’est de bonne heure en titi, ça! Me réveiller plus tard? Impossible en semaine, le fiancé va prendre le train très tôt et son réveil... me réveille.

Bref, ça m’a tarabustée toute la journée. Et hier soir, en me couchant, mais surtout ce matin, en me levant, je me suis dit que la suggestion de la demoiselle Mouche n’est peut-être pas si idiote, après tout.

Ma décision est donc prise: du dimanche au jeudi, je compte me mettre au lit à 10 h 30 au plus tard. Je n’aurai pas mon huit heures quinze minutes de sommeil, mais c’est un début. La fin de semaine? Je compte me lever deux heures plus tard que d’habitude, alors je peux sans doute me permettre de me coucher jusqu’à minuit, sauf quand je sors, bien sûr. Ça prend toujours des exceptions à une règle, sinon ça devient plate, vous ne trouvez pas?

Sur ce, de ce pas, parce qu’hier ma soirée a été plutôt bien arrosée et mon sommeil peu réparateur, je m’en vais faire une sieste.


ZZzzZzzzzzzzzz

dimanche 27 novembre 2011

Jour 16 - Tranquille aujourd’hui

J’ai failli. Failli retourner à mes anciennes habitudes, c’est-à-dire ne rien faire, tout laisser là, me dire que j’étais trop fatiguée, que j’avais pas l’énergie, pas le temps, vous vous rappelez, les méchantes petites voix?

C’est qu’aujourd’hui, je travaillais sur le gâteau de fête de ma fille. Je suis un peu maniaque sur les gâteaux. Je fais des gâteaux au fondant, en trois dimensions. Ma fille voulait un hibou avec des livres. Hedwidge, pour être exacte, et les livres devaient être roses. Bien entendu, elle va avoir sept ans, alors j’ai mis sept livres.

Je m’étais bien promis de ne pas y passer la nuit, mais voilà, il est passé minuit et me voici. J’étais pourtant bien organisée, mais j’ai fait l’erreur d’aller faire une commission... Comme ils n’avaient pas les ballons à l’hélium avec la bombonne que je cherchais à un magasin à grande surface antisyndicat que je ne nommerai pas, je me suis ramassée chez Toys’R Us. L’enfer. J’ai attendu 20 minutes à la caisse! Et après, pour sortir du centre d’achats, c’était la file indienne, une voix pour tourner à au feu de circulation. J’ai donc poursuivi ma route jusqu’à L’oiseau bleu, où j’ai acheté le cadeau de ma fille.

J’ai ainsi passé deux heures pour une commission qui devait en prendre une demi seulement. Résultat: en arrivant à la maison c’était le temps de souper, j’ai fait manger les enfants et le fiancé (qui pendant la journée avait travaillé fort dehors), j’ai mangé aussi, on est allés border les enfants (rituel du dodo assez compliqué ici), et je suis descendue finir mon gâteau.

Comme d’habitude, malgré toute mon organisation, il y a toujours des pépins avec ces gâteaux-là. Je ne sais pas comment l’auteur de mes livres fait pour que ses gâteaux soient toujours aussi lisses et, surtout, bien droits, mais je n’y arrive jamais. Il fut un temps où j’aurais capoté tant qu’il restait un angle pas droit, mais j’ai appris. Comme la crème glacée que j’avais dit que je ferais. Ben on ira en acheter, ça fera! Alors le gâteau, il fait artisanal, mais justement, il est artisanal.

Et il est beau, je trouve.



Sauf que j’étais incapable d’aller me coucher sans avoir ramassé. La cuisine était sens dessus-dessous, le dessous de mon évier était plein de vaisselle sale... Et je n’avais secouru aucune pièce dans la journée, pas plus que désencombrer pendant quinze minutes... J’ai failli tout laisser en plan et aller faire un gros dodo.

Mais je n’ai pas été capable d’aller me coucher.

C’est fou ce que ça fait faire, ce sentiment de culpabilité. On se promet de faire quelque chose à soi-même, on n’est redevable qu’envers soi, et on s’en veut si on ne le fait pas. L’autre truc, c’était que je n’avais vraiment, mais vraiment, pas envie d’avoir à tout ramasser le lendemain.

Une fois le gâteau et les cadeaux cachés, je suis redescendue fermer les lumières. L’horloge disait 0:00. Pile.

Et là, en allant me chercher un verre d’eau, juste avant d’aller au lit, qu’est-ce que je vois? Mon évier! Il y a des miettes de gâteau au chocolat dedans! Mais qu’est-ce que... Ah. J’ai dû laver le bac à vaisselle sale après avoir frotté mon évier pour ce que je croyais être la dernière fois de la journée. Frotte, la grande, frotte!

vendredi 25 novembre 2011

Ça devient un peu ridicule

Quoi, qu’est-ce qui est ridicule? Tout ça. Toute cette histoire de ménage.

Voyez-vous, c’est comme si je ne suis plus capable de m’arrêter. Pas que j’en fasse pendant longtemps, je n’étire pas (sauf hier), mais seulement, je n’arrive pas à aller me coucher si je n’ai pas fait tout ce que j’avais à faire.

Ce soir, par exemple. En revenant d’un rendez-vous, alors qu’on songeait à aller au resto, j’ai décidé de faire mon 15 minutes+ (le plus pour le déplacement des objets pas à leur place) dans le bureau. On avait environ 20 minutes, mais il fallait que je le fasse. C’était plus fort que moi.

J’allais mettre juste une photo, mais la progression est assez impressionnante, alors voici les trois que j’ai prises de ce coin:

Un, deux, trois, top chrono!
Après environ cinq minutes hier
Cinq minutes de plus - c’est presque parfait!


Puis, alors que j’avais l’impression d’être épuisée (je me suis presque endormie en bordant ma fille), et que je songeais à me rendre au lit, je n’y suis pas parvenue. J’avais l’impression d’oublier quelque chose. Je suis allée voir dans le site de la demoiselle Mouche, et, effectivement, je ne m’étais pas trompée: je m’étais bien habillée le matin, j’avais fait mon lit (et le fiancé a fait son côté, Merci chéri) j’avais lu le site un peu, consulté mon agenda, jasé avec les petites voix déplaisantes, tenu mon évier propre; mon lave-vaisselle était fait, tout était bien rangé, mes points chauds étaient dégagés. Il n’y avait pas de mission aujourd’hui. Mais il manquait quelque chose...

5 minutes à la rescousse d’une pièce! Comme j’y suis déjà, je suis restée dans le bureau et j’ai ramassé pendant cinq minutes. Je n’avais pas l’énergie pour monter mes boites, alors j’ai tout mis le recyclage dans un bras, les choses à déplacer dans une main, les déchets dans la corbeille du bureau. J’ai échappé deux fois les sous qui étaient tombés d’un vieux portefeuille (je les aurai donc ramassés trois fois). Au bout de cinq minutes, le plancher est dégagé, ce qui est plutôt impressionnant, étant donné que je n’en avais pas vu la couleur (dans ce coin-là, du moins) depuis quelques lunes déjà.

Encore une fois, un petit avant-après, à partir d’une photo prise hier...


Vous remarquerez une nette amélioration, notamment l’emploi d’un joli sac avec une fleur dessus au lieu de la boite de Kraft Dinner pour mes papiers à classer... C’est mignon comme tout. Ma fille va être contente de voir que son bureau à elle aussi est désencombré à présent!

Mais tout ça pour en revenir à l’objet de cet article. Quand c’est rendu que t’es pas capable d’aller te coucher parce que tu n’as pas respecté la routine que tu t’es laissée imposer par une p’tite madame maman poule au max des States, est-ce le temps d’appeler le psychiatre? Deviendrais-je obsessive?

Je ne sais pas. Je crois plutôt qu’après avoir gouté à l’ordre, je ne peux plus m’en passer. C’est de me voir passer en vitesse derrière les enfants (ils font leur part, mais il en reste toujours quelque chose), le fiancé, et, surtout, moi-même! C’en est crevant. Notez bien, avant j’avais l’air d’une poule pas de tête quand je faisais mon ménage (oui, une poule qui vient de se faire couper la tête, ça part à courir, c’est vrai, j’en ai déjà vu, plus qu’une à part ça!)... Il y a certainement nette amélioration.

Et maintenant, repos de la guerrière. Bonne nuit tout le monde.

jeudi 24 novembre 2011

Jour 15 - Faire mon lit!

Pour une fois, j’ai lu ma journée d’avance dans le site de la demoiselle Mouche. Et j’ai drôlement bien fait! Parce que c’est dès que je mets le pied hors du lit que je dois accomplir ma nouvelle tâche. Et je vais prendre l’habitude de lire mes tâches la veille, au cazoù elle me la referait. On est donc hier, mais vous, vous êtes aujourd’hui.

Je me demandais bien quand ça allait arriver. En fait, je savais que ça allait finir par arriver, il me semblait que sinon, il manquerait quelque chose.

Étrangement, la demoiselle Mouche a attendu à la troisième semaine pour demander aux membres de sa tribu de faire son lit... Je pensais que ça arriverait beaucoup plus tôt, genre la deuxième ou troisième journée. Pas vous? J’avais même commencé à le faire, en prévision...

Vous savez, cette tâche qu’on essaie donc ben fort d’inculquer à nos enfants? Vous le saviez déjà? Mmm. J’avoue que de le mettre en titre d’article enlève un peu du suspense...

Je vous donne quand même la réponse, parce que je dois bien l’écrire quelque part, puisque tel est le sujet du jour: faire mon lit!

Ah! j’en vois déjà rouler les yeux au ciel et ricaner. C’est qu’il y a des fées du logis, ainsi que de simples âmes sans grande envergure (pas vous, là!), qui font leur lit depuis longtemps déjà. Grand bien leur fasse, mais ce n’est pas mon cas. Faire mon lit, c’est un peu comme tout le reste d’ordre ménager: sporadique. Pourtant, je n’ai pas d’excuse: j’ai une couette de duvet, alors il suffit de la rabattre par-dessus les draps, on n’a même pas besoin de la lisser (encore moins les draps). C’est simple comme bonjour, ça prend quelques secondes. Pourquoi je ne le fais pas, d’abord? C’est comme me demander pourquoi je respire. Parce que.

N’allez surtout pas croire que je suis la seule! Encore une fois, nous sommes légion. Et des fois, les pas-faiseuses de lit ne sont pas celles qu’on pense... Figurez-vous que je connais même une femme, propre de sa personne, et assez ordonnée (remarquez, c’est facile d’être ordonnée quand on se compare à moi), qui ne fait pas son lit! Pas juste de temps en temps. Elle ne fait jamais son lit. Et son amoureux non plus. Ils ramassent dans la maison, nettoient, ils ne sont pas traineux, mais ils ne font pas leur lit.

Elle ne s’en souvient sans doute pas, mais ma meilleure amie d’enfance m’a un jour dit quelque chose qui m’a marquée (pour que je m’en rappelle encore, c’est que ça a vraiment eu un effet sur mon lobe frontal): 
« Faire son lit, c’est faire sa chambre. »


C’est un peu vrai, au fond. Le lit, il est le plus souvent en plein centre de la pièce. Dans notre chambre, ici, on a ce qu’on appelle en français un très grand lit. Un King Size, pour parler chinois. On peut-tu s’entendre pour dire que ça prend de la place, ça, dans une pièce?

Et, soit dit en passant, je vais mettre le fiancé à contribution. C’est qu’il est grand, notre lit, alors je vais lui demander de faire son côté. Ça prend deux secondes. Je me demande s’il va embarquer... 

Remarquez, avec mon blogue, ça met un peu de pression, non?


*Petite mise à jour de ce matin (aujourd’hui, ben oui!): est-ce le fait de faire mon lit? Toujours est-il que j’étais dehors à courir à 5h40!

On monte à l’étage!

Ça y est: après la salle d’eau, la motivation est revenue! J’ai donc pris sur moi de monter à l’étage, c’est-à-dire dans mon bureau. Ça fait un peu peur...


Déprimant, n’est-ce pas? Et quand on s’approche, c’est pire. J’ai donc choisi de secourir la surface de mon bureau. Après tout, j’y passe le plus clair de mes journées... et j’avoue, oui, je l’avoue, que ça commençait à me taper sur les nerfs, toutes ces traineries. Au début, ça va... On met un tric ici, en se disant qu’on va s’en occuper plus tard. Et on en rajoute un par-dessus. Et un autre, juste à côté... Vous connaissez la chanson.

Côté cour

Côté jardin
Alors, comme à l’habitude-en-devenir, j’ai installé mes cinq boites, j’ai mis la minuterie, et j’ai désencombré, jeté, recyclé, déchiqueté, mis à classer plus tard, déplacé... Avant même la fin de mes quinze minutes, j’avais terminé! Sois je deviens de plus en plus efficace, soit ce n’était finalement pas aussi pire que je le croyais. Voyez comme c’est beau.

Mon poste de travail
Je ne savais pas combien de temps il me restait, alors j’ai pris une photo rapide de ce qui se trouve... à côté du bureau. Aïe.

Là, ça devient plus compliqué, parce qu’il y a plein de papiers mêlés: ceux à jeter sont avec ceux à conserver, qui sont avec ceux à déchiqueter. Pour d’autres, je n’en ai aucune idée. 

Bien entendu, je n’ai pas terminé cette section de la pièce avant la cloche, mais j’étais bien partie. J’ai même dû me parler pour arrêter - je crois avoir pris quelque 90 secondes supplémentaires.


Un autre quinze minutes dans le bureau demain. Je vais finir par y arriver.

Donc, si je résume, j’en suis là:

Le matin
  • M'habiller de pied en cap, m'arranger la face et les cheveux (même maquillée, aujourd’hui!)
  • Consulter mon agenda (la demoiselle Mouche pense que je consulte encore des post-it...)
  • Lire des messages dans la grande tente (j’ai lu dans le site de la demoiselle Mouche - en fait, l’ajout à mes tâches aujourd’hui était de songer à créer un agenda et, pour ce faire, aller lire un texte... et comme je tiens déjà mon agenda à jour, cette habitude va être facile à intégrer)
  • Reconnaître les méchantes petites voix et leur répondre (pis aujourd’hui, elles étaient légion!)
  • Dégager un point chaud pendant deux minutes (pas besoin, nananère!)
  • Cinq minutes à la rescousse d'une pièce (j’ai fait la salle d’eau!)
  • 15 minutes de désencombrement (j’ai dégagé une partie du bureau)

Il va me rester...

Avant le dodo
  • Faire briller mon évier avant d’aller au lit
  • Sortir mes vêtements pour demain
Ça s’en vient de plus en plus facile, on dirait! Non, menteuse. Ce matin c’était pas facile du tout. Sauf que ça fait deux semaines! Et je suis toujours là, à vous faire visiter ma maison avant-après, au fil des jours... Ah! les amies (ici, rien contre les hommes, mais mon lectorat étant composé principalement de femmes, dans mes textes le féminin l’emporte sur le masculin - vous allez voir, on s’habitue à l’exclusion qui nous inclut). Je disais... Ah! les amies, vos commentaires dans Facebook et ici dans mon blogue m’encouragent. 

Sans blague.

Mon cadeau, à moi, de moi, avec amour

Cinq minutes plus tard, dans la salle d’eau...


Faut pas regarder trop trop le plancher, là!

Finalement, ça aura valu la peine. Cinq minutes. J’en reviens pas. Cinq minutes. Toutes les revues vieilles de deux ans au recyclage (sauf les guides des jouets de Protégez-vous, bien sûr), le siège à numéro deux des enfants bien rangé, à l’abri des regards, la poubelle vide, les gugusses sans intérêt, ni pour moi ni pour d’autres, jetées, les Lego avec les Lego au sous-sol, les brosses à dents qui ne servent plus à la poubelle, les tubes de dentifrices rangés...

Ah! faites-vous. Mais son cadeau, qu’est-ce, donc?


Je vous le donne en mille: une femme de ménage pour une demi-journée. Une femme de ménage qui n’aura pas de rangement à faire, et qui aura donc tout le champ libre pour récurer ma cuvette, nettoyer mon four, faire briller mon inox, passer l’aspirateur, laver le plancher, alouette. Je ne peux pas faire appel à mon abeille, qui travaille à temps plein maintenant, mais j’ai déjà quelques références...

N’allez pas croire que j’abandonne mon projet de suivre les 31 étapes d’introduction à la méthode de la demoiselle Mouche, surtout pas. Seulement, maintenant, je n’ai plus (tout à fait) honte de faire venir quelqu’un chez moi. C’est sale, ça oui, mais ça reste potable, et... ben non, finalement, je n’ai plus du tout honte.

Et, comme dirait l’annonce: je le mérite bien!
Faut juste pas monter aux étages!

Jour 14 - Léger découragement

Ce matin, en me brossant les dents dans la salle d’eau une fois les enfants partis, j’ai eu un haut-le-coeur. Les brosses à dents des enfants sens dessus dessous, sur le dessus de la toilette, le dentifrice sans son bouchon par terre, la serviette à mains sur un banc qui n’a même pas d’affaire là, la poubelle, vidée hier, déjà pleine, le sac de lingettes vide...

Je me suis demandé si j’y arriverais un jour. Je me suis promis une belle récompense quand mon rez-de-chaussée et ma salle d’eau vont être à l’ordre. Hier, quand j’ai vu la pile de trucs sur le dessus du bureau, j’ai encore une fois repoussé ma salle d’eau.

Bon, soyons honnête. Le nettoyage d’une salle de bains, d’une salle d’eau, d’un cabinet, d’un WC, d’un trône, appelez ça comme vous voulez, ça m’écoeure. Ça m’a toujours écoeurée. C’est le genre de choses que je remets toujours à plus tard. Imaginez, cette semaine chez la demoiselle Mouche, c’est la semaine antiprocastination. Et je n’arrête pas de procrastiner sur ma salle d’eau! Remarquez, c’est pas comme si j’avais fait exprès de foutre le bazar partout pour ne pas y passer. Ça, ça s’est fait tout seul.

Mais aujourd’hui, je sais que le cas de ma salle d’eau doit être réglé. Et ça me pèse...

Non, ce matin, pas envie de rien faire. Pas envie de lire la demoiselle Mouche. Veux rien savoir.

Mouin. C’est pas une très bonne idée. Ça fait 14 jours que je me démène, et en tout franchise pas tant que ça, et les résultats sont plus que probants. Bon. Allons-y alors.

Vous voulez savoir de quoi a l’air ma salle d’eau?

La voici (certaines photos sont un peu floues, mais c’est mieux comme ça, je pense!).
Vue d'ensemble

Le mélimélo de revues et de livres que personne ne regarde

Lego, bouteille de médicaments vie, poubelle pleine...

Encore des Lego!


Peu importe. J’y vais de ce pas - cinq minutes. Pas de frottage. Juste du ramassage. À la rescousse!

Pour m’encourager un peu, je vais regarder la photo de mon bureau dégagé hier en cinq minutes:

mercredi 23 novembre 2011

Zut.

Je l'avais comme pas très beaucoup remarqué, ce coin-là...

C'est le dessus du bureau d'ordinateur de la salle à manger. Bon! 5 minutes ce soir!

Mon rez-de-chausse est terminé!


Voici le résultat de mes quinze minutes autour des décorations d'Hallowe'en:
Avant

Après quinze minutes
Ça m'aura pris treize (13) jours, mais je serai venue à bout du rez-de chaussée en entier. Et ce faisant, petit à petit, j'ai appris à le garder à l'ordre.

Les deux minutes dans le point chaud, là...

Ça m'a pris du temps avant d'allumer (c'est normal, ça m'arrive).

La première fois que la demoiselle Mouche a parlé du point chaud, c'était en disant de consacrer deux minutes à putting out your hot spot. J'ai donc passé deux minutes, à plusieurs reprises, dans le premier point chaud qui m'est venu à l'esprit. Je savais que j'en avais plusieurs: le bout de comptoir à droite, le bout de comptoir à gauche, le bureau de l'entrée, mon bureau à l'étage...

Et, voyant que la demoiselle Mouche ajoutait la tâche de jour en jour, deux minutes le matin, sans toutefois préciser de limite le soir, j'ai cru que, tout comme moi, elle songeait à plusieurs points chauds. Je n'ai pas encore fini les miens! Mais comme je souhaitais avant tout finir le rez-de-chaussée, je me suis concentrée sur cet étage.

Comme mes trois points chauds sont chose réglées, en lisant la tâche de soirée de la demoiselle Mouche, Put out your Hot Spot, ou, selon ma traduction libre, Dégage ton oint chaud, je m'imaginais que je devais passer deux minutes dans un nouveau point chaud,jusqu'à ce que je les aie tous vidés. Jusqu'à ce matin!

Ce matin, j'ai réalisé que si la demoiselle Mouche ne précise pas de temps, c'est qu'elle fait référence au même point chaud - et qu'elle exige de le vider complètement! En fait, je crois qu'elle n'abandonne pas l'idée de tout mettre à cet endroit. Seulement, elle y ajoute la tâche de désencombrer l'endroit tous les soirs.

Eh! bien! depuis que j'ai dégagé mes dessus de comptoir, je ne laisse plus rien dessus! Je m'en sers, soit, mais lorsque j'ai terminé, je classe, range, jette, déplace tout ce que j'y ai mis. Fini l'accumulation du recyclage, l'empilage de lettres pas lues, les clés dans tout ce fatras, les jouets des enfants, les verres sales... Ça ne reste pas.

Ainsi, je me sauve la corvée du soir de tout dégager! Et je l'ai fait sans même m'en rendre compte. L'élève aurait-elle dépassé la maitresse? Mouhahahahahahahahaha!

Jour 13 - Ma première mission

Ah ha! Aujourd'hui, on commence les missions. Dans le site de la demoiselle Mouche, il y a ce que je traduirais par une aire de lancement. La demoiselle Mouche me demande, en plus de tout ce que je fais déjà (qui est au fond si peu), d'aller réaliser une mission, élaborée par sa collaboratrice Kelly (aucun nom de famille connu).

L'idée est de commencer à me familiariser avec les zones. Je suis remontée au début de la semaine, pour me mettre en contexte, la mission du mercredi me semblant quelque peu éloignée du concept de zone. Pour découvrir que l'une des zones de ma maison est ma chambre à coucher. Et la mission jour: faire le ménage dans les chaussures qui se trouvent au fond du garde-robe. Et jeter la moitié de mes chaussures!

Bien. Je suppose que pour celles qui ont des tonnes de chaussures, c'est une mission utile. Toutefois, ce n'est pas mon cas. J'ai, grosso-modo, deux paires de souliers de course, mes petits souliers plats pour mettre dans la maison (que je mets depuis le début de la présente expérience), une paire de sandales... Heu... Temps mort. Finalement, j'en avais pas mal, des chaussures! À la différence près qu'elles n'étaient pas dans mon garde-robe de chambre à coucher, où on ne trouve que mes chaussures de maison, et encore, la nuit seulement. Mes chaussures sont rangées dans le garde-robe de l'entrée. Et en dressant la liste de celles que je possède, me sont venues en tête ces talons hauts que je ne mets plus, ces deux paires de sandales qui ne sont plus à la mode...

Sauf que je les ai déjà mises dans ma boite À donner en secourant mon entrée! À bien y penser, il ya sans doute la deuxième paire de souliers de course qui me font mal aux pieds parce qu'elles sont trop usées. C'est tout ce que j'ai à jeter!

Je vais donc me la couler douce aujourd'hui. Je vais jeter mes vieilles chaussures de course et je vais seulement faire:

Le matin
M'habiller de pied en cap, m'arranger la face et les cheveux
Consulter mon agenda
Lire des messages dans la grande tente (peut-être, un peu de délinquance, ça fait du bien des fois...)
Reconnaître les méchantes petites voix et leur répondre
Dégager un point chaud pendant deux minutes
Cinq minutes à la rescousse d'une pièce (la salle d'eau, puisqu'hier j'ai fait le salon et la salle à diner)
15 minutes de désencombrement (aujourd'hui, je m'attaque vraiment à la boite de décorations d'Hallowe'en qui traine depuis... le 15 octobre!)

Avant le dodo
Faire briller mon évier (ça, je le fais à la journée longue)
Vider mon point chaud (on s'en reparle, j'ai réalisé quelque chose)
Sortir mes vêtements pour demain

C'est déjà pas mal, non?

mardi 22 novembre 2011

Confession

Si je peux faire des miracles en deux minutes, ce que je fais en cinq minutes tient tout bonnement du génie!

OK, c’est certain la minute consacrée à l’installation de mes boites (À jeter, À recycler, À Déchiqueter, À donner, et À Déplacer, vous vous rappelez?) dans la pièce n’est pas comptée. Et si on s’en souvient bien, les minutes nécessaires pour aller porter les déchets aux déchets, le recyclage... bon, vous avez compris; celles-là non plus ne sont pas comptées. Pour ne pas frimer ou me faire traiter d’imposteure, j’ai additionné toutes ces minutes. En tout et partout, j’aurai passé onze minutes à la rescousse de mon salon.

Malgré ce calcul, il n’en demeure pas moins que le temps passé à secourir la pièce est vraiment, lui, de cinq minutes. Le reste, quand on y songe, c’est du détail. Hey, on est tellement contente (qui dit on ne parle que d’elle-même) du résultat, qu’on s’en fiche éperdument des quelques minutes supplémentaires. Comparativement à ce que je faisais avant...

Ah? Je vous avais dit que je ne faisais pas de ménage? Pas du tout? J’ai menti, je m’en confesse. Il m’arrivait de partir sur une rage. De passer deux, trois, même quatre heures (une fois), à ramasser. J’ai même déjà récuré mon plancher à la brosse, à genoux. Histoire de me thérapeutiser. En me disant qu’en y mettant plus d’effort, je serais plus encline à garder la chose en l’état. Pfff! Ça n’a pas fonctionné, croyez-moi sur parole. En fait, avant, toutes les deux ou trois pleines lunes, je me garrochais et je m’attaquait à une pièce jusqu’à ce que tout soit parfait. Mais je finissais tellement épuisée... et écoeurée! que je ne pouvais même pas savourer mon oeuvre. Et comme je n’avais aucune habitude de rangement et de maintien de l’ordre, au bout de deux jours, des fois juste un, c’était comme si je n’avais rien fait.

Mais là, en travaillant si peu, je réussis non seulement à désencombrer et secourir des coins de la maison en entier, mais je maintiens les choses en ordre - ÇA, c’est nouveau pour moi.

Vous ne me croyez pas? Les photos suivantes ont été prises aujourd’hui...

D’abord, le cinq minutes dans le salon:
Avant
Après 5 minutes
Et voici donc ce que je maintiens depuis que je suis passée à travers (pour les incrédules qui croient toujours au trafiquage, j’ai mis un papier avec écrit dessus la date d’aujourd’hui - 22 novembre; si vous ne le voyez pas bien, cliquez sur la photo pour l’agrandir):






Tiens! Mes deux traineries préférées!



Jour 12 - Chaque minute compte!

Hier soir, j'ai oublié d'accrocher le chandail que je voulais mettre ce matin. Je l'avais bien identifié, mais j'étais fatiguée et j'ai omis de l'accrocher sur mon cintre. Résultat: ce matin, je l'ai cherché pendant deux minutes (si c'est pas plus!). Et quand je pense à tout ce que je peux faire en deux minutes... Quelle perte de temps!


Aujourd'hui, jour 12 - hey, douze! Douze! DOUZE! Vous y croyez, vous? Moi, je me pince encore! (pis j'aime ça!)... Je disais donc, aujourd'hui, jour 12, j'ajoute à ma liste de tâches... la suppression des courriels de la demoiselle Mouche qui sont encore dans ma boite de messagerie. Fouillez-moi. J'imagine que le désencombrement doit également s'appliquer à ma vie électronique!

Résumons donc:

Le matin
M'habiller de pied en cap, m'arranger la face et les cheveux
Consulter mon agenda
Lire des messages dans la grande tente (honnêtement, c'est ce que je fais le moins...)
Reconnaître les méchantes petites voix et leur répondre (pour ça, faut les écouter avant - savoir d'où elles viennent, et les contrer)
Dégager un point chaud pendant deux minutes (aujourd'hui, le dessus du bureau d'ordinateur dans la salle à manger)
Cinq minutes à la rescousse d'une pièce (la salle d'eau)
15 minutes de désencombrement (aujourd'hui, je m'attaque à la boite de décorations d'Hallowe'en qui traine depuis... le 15 octobre!)

Avant le dodo
Faire briller mon évier (ça, je le fais à la journée longue)
Deux minutes dans le point chaud (ici, la demoiselle Mouche ne précise pas « deux minutes ». Ça, c'est de moi - et à date, ça me va bien, alors je reste comme ça)
Sortir mes vêtements pour demain

lundi 21 novembre 2011

Jour 11 - Goooooooooooooaaal!

Mon point chaud 2 est fini, F-I, fi, N-I, ni:
Ta-dah!
C'est fou, ce qu'on peut faire en deux minutes!

Ma journée doit aller comme suit en ce onzième jour sur les traces de la demoiselle Mouche:

  • M'habiller de pied en cap
  • Consulter mon agenda
  • Aller lire le site de la demoiselle Mouche
  • Écouter les méchantes petites voix et les envoyer promener
  • Faire briller mon évier toute la journée
  • Désencombrer mon point chaud en deux minutes 
  • Secourir une pièce pendant 5 minutes ((c'est ici que j'en suis, en ce moment où je vous parle, et j'ai travaillé la salle à diner)
  • Désencombrer un endroit de la maison pendant 15 minutes (est-ce que j'ai le droit de prendre mon point chaud? Je ne sais pas, mais je me l'accorde!)


Pour le soir:
  • Désencombrer un point chaud pendant 2 minutes
  • Faire briller mon évier
  • Sortir mes vêtements pour demain
Je dois désormais ajouter la rédaction d'une page de pensées positives. Genre... genre... j'ai pas d'idée en ce moment. Je vais faire ça en soirée, à mon retour de Weight Watchers (je suis sure que je vais en avoir des pensées positives - mes membres sont tellement motivantes!).

Jour 10: le pouvoir de 15 minutes

Bon, ce message aurait dû être rédigé hier, mais j'étais trop bien dans mon fauteuil avec mon livre... J'ai quand même fait ce que j'avais à faire!

Hier, s'ajoutaient à mes nouvelles habitudes quotidiennes un quinze minutes dans ma pièce à secourir. Comme normalement j'aurais dû en faire cinq la veille, mais que j'en avais fait quinze, j'ai failli n'en faire que cinq. Je le connaissais déjà, le pouvoir du quinze minutes, alors... Ben justement! Parce que je le connais, pour l'avoir déjà fait, j'ai décidé de faire semblant que je ne m'étais pas trompée la veille et que je n'avais fait que cinq minutes. Non, non, je n'ai pas refoutu le bordel pour créer l'illusion - ce n'était pas nécessaire.

J'ai quand même appris quelque chose de nouveau hier, qui tombera sous le sens pour la plupart d'entre vous, mais qui m'avait échappé: il faut choisir son moment. De un, quand les enfants sont autour, ce n'est pas une bonne idée de commencer à mettre des choses dans une boite sur laquelle est écrit À donner ou À jeter. C'est la crise assurée.

De plus, faire ça juste avant le dodo des enfants, ce n'est pas une bonne idée non plus. C'est que le quinze minutes, il est plus long que quinze minutes: il faut bien aller ranger les articles de la boite À déplacer, et ça, des fois, c'est long, même si on court pour le faire.

Je suis chanceuse, j'ai souvent la maison à moi toute seule. Alors, nouvelle règle: ne pas faire de rescousse quand les enfants sont là!

Il y a quand même eu des résultats, mais le fiance s'est senti un peu seul... Je vous donne l'avant-après de mes tiroirs:

Avant
Après


Avant
Après

Avant

Après

Et la pièce elle-même: