samedi 31 décembre 2011

Jour 51 - Bilan 2011

Imaginez-vous donc que j’ai amorcé le nettoyage détaillé de mon salon et de ma salle à manger (ma Zone 5 à moi). Le fiancé me regardait l’air un peu dubitatif lorsqu’il m’a vue frotter les tablettes et les pots des plantes, mais pas autant qu’hier quand il m’a prise en train de nettoyer les poignées de porte... Dixit le fiancé : « Y’a une grosse mouche mauve à quèqu’part qui doit se bidonner en pensant à toutes les dindes qui lavent leurs poignées de porte! » J’avoue. Sauf que ça me faisait une mission de faite (une étoile, une étoile!), en deux temps trois mouvements (j’avais trois poignées à nettoyer). N’importe quoi pour gagner une étoile.

Et, maintenant en cette année qui s’achève, en empruntant même les mots d’introduction classiques et de circonstance, je fais pour la première fois un bilan personnel (censuré) de cette année qui s’achève (oui, je les emprunte encore, ces mots de circonstance; je trouve qu’ils siéent bien à mon propos).

De toute mon année 2011, vous devinerez bien que le fait le plus marquant aura sans doute été ma rencontre avec la demoiselle Mouche. Ça a complètement viré ma vie à l’envers - ou plutôt, à l’endroit! Oh, il y a eu d’autres choses pendant cette année qui valent la peine d’être mentionnées, mais ce bilan est personnel, et si l’élection de Stephen Harper au Parlement canadien me touche et risque d’avoir des répercussions importantes sur ma vie et celle de mes proches, je n’en suis pas personnellement responsable, aussi ne puis-je inscrire ce gouvernement majoritaire dans mon bilan. C’était mon insurrection politique.

Revenons à nos moutons. Il n’y a rien de parfait dans ma maison, j’ai encore des croutes à manger, mais il n’empêche que cette année, j’en ai fait un endroit où il fait bon vivre et recevoir. Et il semble qu’au passage  j’en aie fait rire quelques unes avec mes aventures de bébé Mouche. C’était de voir le sourire moqueur de la belle-soeur quand, en jouant au mime (pour les enfants, vous pensez bien), elle m’a soufflé ma mission à l’oreille : nettoyer la toilette!

Et imaginez un peu : pour Noël, la belle-mère nous offre... une Roomba! Vous savez, l’aspirateur qui se passe tout seul? Semble-t-il qu’un cousin et une tant ont acquis ce gadget et qu’ils en sont très satisfaits. Mais est-ce qu’on peut se dire les choses en face? Jamais la belle-mère n’aurait songé à nous offrir un tel article : je veux dire, un aspirateur qui se promène tout seul, dans notre maison, comme elle était il y a moins de deux mois? Le pauvre petit robot aurait passé son temps à s’empêtrer dans les objets au sol! Et honnêtement, je l’aurais pris pour une insulte (« Ben quoi? Tu penses qu’on est pas capables de passer la balayeuse tout seuls? » - d-heu. Ben non, on était pas capables! Oh, oui, le fiancé faisait des efforts, mais avec tout ce que je ramenais derrière lui, ça ne valait presque plus la peine. Qui aurait cru, il y a deux mois, que je serais heureuse de recevoir un aspirateur robot pour Noël? C’est le monde à l’envers - à l’endroit, je veux dire.

Entre autres choses, grâce à la demoiselle Mouche, j’utilise mon iPhone plus que jamais pour organiser ma vie. Après quelques essais, j’ai trouvé des applications qui me conviennent, et dont je me sers tous les jours (dans le cas de HomeRoutines) ou presque (dans le cas de Week Cal), ou un peu moins (pour ce qui est de Grocery Smart - je ne fais pas ma liste d’épicerie en continu).

Je blogue, aussi, et assez assidument merci. Et ça, c’est une nouveauté. J’ai essayé de bloguer auparavant, mais je n’avais pas nécessairement l’entrain pour le faire assez souvent. Mon blogue du Gros oeuf vert reste ouvert, mais il y a longtemps que je ne me suis pas servie de l’oeuf et, donc, que je n’ai pas publié sur le sujet. Mais ici, ça alors! J’en serai bientôt à mon centième (100e) article!

Enfin, la chose la plus surprenante pour moi en 2011 fut de découvrir que le ménage peut être... amusant, et que je peux y prendre plaisir. Pincez-moi quelqu’un - mais pas trop fort, OK?

Les bilans de fin d’année sont en général suivis de résolutions, toutes plus farfelues, ambitieuses ou graves les unes que les autres. Je m’inscrirai donc, pour une fois là aussi, dans cette tradition et je prendrai une résolution. Pas douze, pas trois, pas vingt-deux. Une.

Le slogan de la demoiselle Mouche pour 2012 est Perfectionism is shelved in 2012 (ça ne se traduit pas bien, mais disons que Le perfectionnisme aux oubliettes en 2012 ferait une traduction accrocheuse, je pense. Ça ne rime pas, même si la rime en anglais est - volontairement je présume - imparfaite). J’imagine qu’on peut prendre ça comme résolution pour la Nouvelle Année, mais je lui préfère tout simplement Continuer. Continuer à faire ce que je fais depuis environ deux mois, continuer de tenir ma maison propre et agréable, continuer à désencombrer les pièces, une à une, continuer d’écrire, continuer de courir et, d’abord et avant tout, continuer de m’amuser!

Évaluation de produit : Point’n Paint


Déception aujourd’hui. Voyez-vous, maintenant que ma maison est agréable, j’ai soudainement envie d’en peinturer les murs. Ça fait depuis que nous sommes emménagés que nous vivons sur le blanc de l’entrepreneur (lire, peinture cheap style apprêt, pas lavable, et plus ou moins bien étendue)! Comme je n’aime pas peinturer, et que la tâche me semblait immense, j’ai décidé de succomber au produit Point’n Paint. Le slogan, c’est qu’on peut peinturer une pièce entière en une heure seulement.

Je ne voulais pas être déçue, alors j’ai décidé de commencer par l’entrée, la plus petite pièce de la maison (après la salle d’eau). Le fiancé, peu confiant en mon nouveau gadget, a décidé d’étendre un plastique au sol et de retirer les plaques murales.

Quand j’achète quelque chose, je ne sais pas pourquoi, mais je le prends toujours personnel, comme on dit tout croche, quand on doute des capacités de mon produit. Aussi les préparatifs du fiancé me tapèrent-ils un peu sur le gros nerf. Pendant qu’il allait chercher les autres outils de peinture, j’ai commencé à faire des recherches dans les internet pour trouver des critiques et évaluations de mon gugusse... Zut. J’aurais vraiment dû vérifier ça avant d’acheter. N’empêche, certains évaluateurs affirmant que c’est une question de savoir utiliser l’engin, je gardais un semblant de confiance.

Résultat : si vous voulez peinturer une planche, bien accrochée sur un support, sans coin, sans moulure, sans rebord, et d’une couleur seulement, allez-y, ça marche. Mais pour un plafond, pour un mur avec des ouvertures, des moulures, et des coins adjacents à des murs d’une autre couleur, oubliez ça. C’est pas que je ne me sers pas bien de l’outil; c’est que l’outil n’est pas si efficace que ça. En tout cas, pas pour les plafonds! Au rouleau, le fiancé a pris cinq minutes pour tout recouvrir (y compris la partie que j’avais déjà faite), tandis que je m’étais affairée pendant plus de quinze pour ne faire qu’une presque moitié. Côté rapidité, on repassera, et ce n’est pas parce que je manque d’énergie.

Nous sommes donc revenus aux bons vieux rouleaux et pinceaux, et nous avons appliqué une première couche. L’éclairage ambiant étant pourri, nous avons raté quelques coins, mais nous nous promettons de recommencer, bien préparés, bien éclairés et bien outillés, cette fois.

vendredi 30 décembre 2011

HomeRoutines


Comme je le mentionnais avant-hier, en fouillant dans les internets je suis tombée sur l’application pour iPhone et iPad HomeRoutines. Étant donné les problèmes du fiancé avec Cozi, j’ai donc décidé de dépenser les 3,99 $ (oui, c’est cher pour une application iPhone-iPad, mais ça me tentait) et de la mettre à l’essai. D’abord, quelques mises en garde...

On ne peut pas vraiment comparer HomeRoutines à Cozi. Ce serait comme comparer les performances d’une motocyclette et d’une voiture - rien à voir. Voyez-vous, Cozi est une application toute-en-une : un agenda, une liste de courses, une liste de tâches, un outil de partage, un journal familial. HomeRoutines est une application très épurée : c’est une application qui permet de gérer nos routines au quotidien, sans plus, ni moins. Je mettrait donc ici l’accent sur cette fonction (ce qui ne m’empêchera pas de commenter sur d’autres aspects, vous me connaissez).





Comme elle a été conçue exprès pour l’iPhone ou l’iPad, l’application est très rapide. Pour la même raison, le fiancé ne pourra l’avoir sur son Android. J’ai quand même décidé de l’essayer parce que finalement, les routines, ça m’appartient à moi. Et quand je veux faire faire quelque chose au fiancé, il y a toujours le texto... ou la voix!
Si Cozi intègre les listes de nettoyage détaillé et les missions de la demoiselle Mouche, HomeRoutines vient avec les zones de la demoiselle Mouche par défaut. Les listes de nettoyage détaillé n’y figurent pas toutes, mais comme l’application permet le copier-coller de texte séparé par des marques de paragraphe, ce n’est pas très long à intégrer. Pour ce qui est des missions, on peut toujours les intégrer à l’application, mais il s’agit là de créer une tâche à faire, dans la liste des To Do  (pour aujourd’hui, demain et plus tard dans la semaine). C’est ce que j’ai fait cette semaine avec les missions de la Zone 5.

On le sait (ou pas), la demoiselle Mouche attribue une fonction particulière à chaque journée : la bénédiction, le nettoyage de la sacoche et de l’auto, les courses, la planification des repas, etc. Cette fonction n’est pas intégrée dans Cozi, mais on peut personnaliser HomeRoutines pour que le focus de chaque journée s’affiche au haut de la page principale de l’app.
En ce qui concerne les routines, la navigation est simple, les tâches sont faciles à créer et à modifier. Une petite étoile se colore chaque fois qu’on accomplit quelque chose (pas de tchac!), et l’étoile de la routine elle-même se modifie selon notre progression. C’est bébé, c’est quétaine, mais c’est vraiment génial! On peut aussi attribuer une minuterie par défaut à une routine (genre, 15 minutes), et la déclencher quand on commence la tâche. Et que dire de l’alarme de fin! C’est à pleurer... de rire!

Les routines peuvent s’appliquer certains jours de la semaine seulement. Par exemple, ma routine Après l’école ne s’affiche que les lundi, mardi, mercredi et jeudi par défaut. Pour l’instant, on ne peut pas créer de tâches récurrentes autrement qu’au quotidien, par exemple sur deux semaines, dans HomeRoutines. Il est toutefois possible de le faire en ajoutant une tâche aux zones, qui tournent quotidiennement ou hebdomadairement. Par exemple, je me suis rajouté la tâche de classer ma paperasse quand je suis dans la Zone 5. Ainsi, mon classement va revenir me hanter toutes les cinq semaines. 
Si les zones de la demoiselle Mouche ne vous conviennent pas, ce qui semble être le cas pour plusieurs - après tout, nos maisons n’ont pas été conçues par les mêmes personnes, nos gouts varient et la demoiselle Mouche a ses particularités bien à elle - bref, vous pouvez toujours modifier ces dernières dans HomeRoutines. Vous pouvez en ajouter, en retrancher, changer les pièces à traiter, etc. Ça, Cozi ne le permet pas vraiment. L’importation directe des listes et agendas de la demoiselle Mouche n’est pas du tout flexible, et on ne peut modifier ce qu’on importe dans l’agenda (les listes détaillées, par contre, oui)... Peu importe l’application utilisée, je garde pour l’instant les zones de la demoiselle Mouche, mais je sens déjà des personnalisations nécessaires - ce que me permettra HomeRoutines.

Le dernier détail digne de mention à propos de HomeRoutines est sans contredit son interface Web. Pas parfaite, moins versatile même que la version sur téléphone, elle n’en demeure pas moins très utile, surtout quand vient le temps de copier-coller des listes de nettoyage détaillé, par exemple, ou les missions de Kelly.

Et Cozi, dans tout ça? J’en fais quoi? Eh! bien! Cozi est omniscient, ce qui implique automatiquement des défauts. Par exemple, la liste d’épicerie de Cozi n’est pas pratique : on ne peut pas afficher seulement ce qui nous reste, et si on veut réinitialiser, Cozi supprime tout bonnement les éléments de la liste. On doit tout réécrire chaque fois. À la limite, c’est faisable, mais il y a mieux. J’aimais beaucoup l’idée de l’agenda familial de Cozi, mais à quoi est-ce que cela peut bien me servir si le fiancé n’y adhère pas? Et pour les listes de tâches, pas de copier-coller possible dans Cozi.

Au final, pour les routines, je préfère de loin HomeRoutines. Et je crois que cette petite application très sympathique vaut bien 3,99 $, fussent-ils étatsuniens. J’en suis donc revenue à utiliser trois applications : une pour les routines (HomeRoutines), une pour mon agenda (Week Cal) et une pour ma liste d’épicerie (sur ce point, mon choix n’est pas encore arrêté, même si j’aime beaucoup, pour l’instant Grocery Smart, et les mouches et les maringouins savent combien j’en ai essayé, d’applications pour l’épicerie!). Remarquez, changer d’app pour aller d’une fonction à une autre n’est pas plus long, ni plus dérangeant, que de jouer dans le menu de Cozi pour passer d’une option à une autre. Alors exit Cozi, longue vie à HomeRoutines!

Jour 50 - De retour en piste

À l’exception du fait que les enfants sont à la maison, on retrouve un semblant de normalité en ce vendredi 30 décembre. J’ai même repris mes routines, quelque peu délaissées ces derniers jours, avec brio. Au moment où on se parle, il y a un lavage dans la laveuse, mon salon et ma salle à diner sont en ordre et j’ai même fait un passage obligé au sous-sol.

J’avais prévu quinze minutes, mais les quinze minutes se sont étirées quand j’ai réalisé qu’un (ou plus) de mes chats a fait pipi partout. Près de la litière. Loin de la litière. Dans une boite. Sur un petit fauteuil d’enfant. Partout. À vue d’oeil, ce n’était pas nécessairement récent, mais à vue de nez, c’était la première fois que je le réalisais. Peut-être est-ce le fait d’avoir tellement désencombré : les odeurs peuvent circuler librement (ouache!). Toujours est-il que mon expédition de rangement s’est transformée en expédition de lavage de plancher au moyen d’un produit à haute concentration. Ça m’écoeure. Complètement. Quand je pense que les enfants ont joué là-dedans sans même s’en rendre compte, re-ouache!

C’est maintenant réglé (j’espère). Je vais devoir surveiller mes deux imbéciles de félins pour veiller à ce que la chose ne se reproduise plus ou, à tout le moins, pour trouver le coupable et lui dire ma façon de penser... et trouver pourquoi il fait ça!

mercredi 28 décembre 2011

Jour 47 (non! 48) - Légère baisse d’enthousiasme

J’en suis donc à mon quarante-septième jour chez la demoiselle Mouche. J’ai acquis une foule d’habitudes (enfin, pas tout à fait acquis, puisque je dois encore tout vérifier au moyen d’une liste de tâches), et ma maison est plus agréable qu’elle ne l’a jamais été. Le fiancé participe à plein, les enfants ne rechignent (presque) plus à l’idée de ramasser leurs traineries... mais pourquoi est-ce que je me sens tout à coup désoeuvrée?

Il me reste plein de choses à faire et à explorer : je n’ai pas encore commencé le nettoyage détaillé, il me reste plusieurs évaluations de produit à faire, j’ai encore à découvrir les missions pour enfants...

Mais rien n’y fait, depuis deux jours (vous avez sans aucun doute remarqué, chères lectrices, que je n’ai pas écrit hier, pour cause d’ennui), je n’ai plus envie de continuer. Non, ce n’est pas tout à fait exact. J’ai envie de continuer, mais on dirait que la routine s’installant, la nouveauté partant, je me lasse. C’est bien mon genre, ça. À croire que je ne ferai pas mentir le fiancé! Mais que se passe-t-il?

Est-ce le mauve qui me fatigue? Peut-être mon subconscient tente-t-il d’expulser cette horrible mauve de mon esprit. Est-ce le fait que tout ça semble devenu trop facile? Je sais pourtant à quel point je dois demeurer vigilante : il m’est autrement plus facile de faire du désordre que de faire du ménage! Est-ce parce que je peine à m’identifier à la demoiselle Mouche, qui n’a finalement plus d’autre vie que de traiter d’entretien ménager, d’entretien corporel, d’organisation... Je ne me suis jamais identifiée à elle, alors pourquoi cela deviendrait-il problématique maintenant? Ou est-ce simplement parce que nous sommes en pleine période des Fêtes, et que j’ai besoin d’une pause? Non plus, je suis plus détendue, je suis moins pressée, mais je fais mes routines et j’en suis très contente. Mais alors, c’est quoi?

Je crois que je tiens en partie la solution depuis que le fiancé m’a annoncé qu’il n’utiliserait pas Cozi. Voyez-vous, le pauvre a un téléphone Android, et la version Android de Cozi est vraiment nulle. C’est lent, ça plante, c’est chiant. Chacun de notre côté, nous sommes partis à la recherche d’une application qui ferait comme Cozi, mais qui fonctionnerait pour les deux. Je souhaitais une intégration aux tâches et aux zones de la demoiselle Mouche, lui souhaite une application qui lui enverra des rappels de ses tâches autrement que par un texto trop long et difficile à déchiffrer à cause des accents.

Bref, toutes ces recherches m’ont conduite à une application nommée HomeRoutines, qui sert tout simplement à l’exécution des routines, au quotidien. L’application permet aussi l’intégration des zones, et permet même, tenez-vous bien, de personnaliser les zones, et d’en avoir jusqu’à sept (7)! Il y a aussi, depuis peu semble-t-il, une interface Web pour travailler en ligne. L’application n’est pas aussi complète que l’app, mais la conceptrice, Rosie, travaille là-dessus. Cette charmante Rosie, qui plus est, a  même prévu deux options pour les bébés Mouche dans ses Ressources, soit pour celles qui suivent les pas de bébé, et pour celles qui utilisent les zones. Incidemment, la lecture de la documentation de son application et de son blogue m’ont conduite à HabitTracker, une autre méthode (sur trois mois, celle-là) à la demoiselle Mouche.

Et, une chose en entrainant une autre, ça s’est mis à débouler : il y a plein d’autres émules de la demoiselle Mouche, qui ont toutes leur manière de réorganiser la maison, le logis, la voiture, le moi...

C’est stupéfiant. Je suis tombée sur la demoiselle Mouche par hasard. J’avais glané quelques autres sites, mais je n’avais accroché à rien. Et voilà que, par un autre pur hasard, je trouve d’autres méthodes dans les internets. Et le doute m’assaille : ai-je choisi la meilleure méthode? Tout ce mauve, vous savez...

Sérieusement, je suis intriguée.

Le présent blogue a été instigué à la suite de mon inscription à FlyLady.net. Toutefois, il ne s’appelle pas Mon blogue demoiselle Mouche, ni Bébé Mouche blogue, mais bien Fini le chaos. En d’autres termes, rien ne me lie à la demoiselle Mouche, et rien ne m’oblige à continuer d’écrire sur elle. Mais je suis du genre à la lettre et c’est pourquoi j’ai tout de suite adopté Cozi. Mais voilà qu’il y a peut-être mieux.

Cela étant dit, les habitudes que je suis encore en train d’acquérir fonctionnent pour moi. Il est donc hors de question que j’arrête de suivre la demoiselle Mouche. Mais, comme elle le dit si bien elle-même, on se doit d’adapter sa méthode pour qu’elle convienne à nos besoins. Chose que j’ai déjà commencé à faire.

Et voilà, je viens de me décider : je vais continuer la demoiselle Mouche, mais je vais aller fouiller dans les internets pour trouver d’autres méthodes. Je ne troquerai pas mon statut de bébé Mouche pour un autre, mais je compte m’inspirer de toutes les choses utiles que je découvrirai au cours des prochaines semaines. Je sais que la demoiselle Mouche ne convient pas à tout le monde, aussi ai-je l’intention de vous présenter les méthodes que je trouverai digne de mon intérêt, sans toutefois jeter la Mouche aux poubelles.

Et à compter de maintenant, le jour inscrit au haut de ce blogue ne signifiera plus le Jour X de la méthode demoiselle Mouche, mais bien le Jour J de la rédaction de mon blogue, dont le thème demeurera le même : L'épopée d'une exilée du ménage vers ses ailes de fée du logis... peu importe la méthode!

Tiens, je me sens déjà plus enthousiasmée.

lundi 26 décembre 2011

Jour 46 - Évaluation de produit : Rubba Scrubba

Incidemment, en faisant mes missions dans la chambre à coucher, j’ai eu le tout le loisir d’essayer la Rubba Scrubba . Ce n’était pas prévu au départ, mais comme je devais épousseter et changer les draps. Il m’était impossible de changer les draps sans ramasser les poils de chats qui recouvraient la couette. Et pour ce faire, le plumeau n’était bien sûr d’aucune utilité.

Aussi ai-je donc eu recours à la Rubba Scrubba, qu’on dit excellente pour ramasser les poils d’animaux sur les surfaces en tissu. Si l’on se fie à la description de Kelly, cette brosse ne souffre d’aucune compétition (ma traduction) :

J’ai des chiens et des enfants, donc, bien sûr, des poils de chien et des miettes partout, tout le temps. Je m’étais fait une croisade personnelle de trouver comment éliminer complètement des meubles (oui, je pourrais leur enseigner à ne pas monter sur les meubles, mais ils font partie de la famille, après tout... hahaha). Au cours de ma recherche, je suis tombée sur cette brosse en caoutchouc. Comme elle ne coutait pas vraiment cher, je me suis dit que je n’avais rien à perdre (sauf des poils de chien), et je l’ai essayée. Quel choc! Je venais tout juste de passer l’aspirateur sur les divans; je ne m’attendais certainement pas à ce qu’il reste là grand’chose à brosser et à ramasser, et ça m’a donné l’occasion de voir comment la brosse fonctionne. Je n’arrivais pas à croire la quantité de poils ramassée sur le divan; après tout, je ne pouvais pas les voir ET je venais de passer l’aspirateur sur ce divan!

Prometteur, n’est-ce pas?

Vous savez, quand j’achète quelque chose, j’aime me convaincre que j’ai vraiment acheté ce qu’il y a de mieux. Ça n’a pas été difficile pour la brosse à récurer les toilettes Rubba Swisha et les lavettes Rubba Dish de la demoiselle Mouche. Pour la Rubba Scrubba, par contre...

J’ai eu beau frotter, frotter, frotter le couvre-lit, le poil ne levait pas. La brosse en ramassait un peu, je pouvais le constater à la regarder, mais pas beaucoup. J’ai repensé au divan de Kelly et je me suis dit qu’effectivement, s’il restait très peu de poils, il était fort possible que la Scrubba Rubba les ait ramassés, mais c’est sans doute le plus qu’elle pouvait ramasser! Je suis à peu près convaincue que si le divan de Kelly avait été aussi plein de poils que l’était ma couette, elle aurait détesté sa brosse.

Je n’arrivais à rien avec la Rubba Scrubba. Je m’en suis donc remis aux bons soins d’une vieille brosse My Fantastic Brush, tellement vieille que je ne me rappelle même pas quand je l’ai achetée. Ou si je l’ai achetée, pour autant que je sache, elle a été emballée par ma mère quand j’ai quitté le nid familial, il y a plus de 20  ans. Un vieux truc qui ne se vend plus tel quel sur le marché, et ça m’inquiète un peu, parce qu’elle se défait quand je l’utilise, ça prend une technique assez particulière, puisqu’elle est cassée d’un côté. Je croyais sincèrement que la Rubba Scrubba pourrait remplacer ma vieille brosse fantastique. Nenni. Une amère déception m’attendait.

Comme une image vaut mille maux, j’ai pris ces photos. Il s’agit du banc du piano, lieu de prédilection des chats quand ils veulent farnienter. La première photo illustre les résultats obtenus avec la Rubba Scrubba, après plusieurs aller-retour de frottage. La seconde illustre les résultats de la brosse fantastique, après trois coups de brosse seulement.

Rubba Scrubba - on a beau frotter... rien n’y adhère!

La vieille technologie a encore la cote!
En fait, la Rubba Scrubba ne fait que déplacer les poils. Elle ne parvient pas à les retenir, et, si je n’avais pas eu la brosse fantastique, j’aurais dû tout ramasser à l’aspirateur, ou à la main. Pas très pratique, et surtout, aucune efficacité!

Je fouille les Internet depuis mon expérience, et je trouve tellement d’éloges sur la Rubba Scrubba, c’est à se demander si je n’ai pas rêvé! Essayez, faites une recherche, Rubba Scrubba Review, vous verrez! Je veux bien m’allouer un peu d’aveuglement béate d’admiration pour la demoiselle Mouche, qui a sauvé ma maison et qui m’a redonné ma tranquillité d’esprit, mais là, ce serait trop pousser la note.

En ce qui concerne ma brosse fantastique vieillissante, je dois la remplacer. J’ai fouillé le Web, et, à date, je n’ai pas trouvé le modèle exact, mais d’autres, sur le même principe. J’en ai déjà une, dotée d’un bras, mais elle n’est pas aussi efficace. Il me faudra pourtant remplacer la brosse fantastique un jour, ne fût-ce que par une imitation. Mais même en exhibant 50 % de l’efficacité de ma brosse actuelle, toute brosse dépassera la Rubba Scrubba.

J’en ai même trouvé une mauve...

Enfin, parce qu’une évaluation ne serait pas honnête sans apporter au moins un point positif au produit, je pourrais dire que la Rubba Scrubba a une utilité : elle est idéale pour nettoyer ma brosse fantastique!

dimanche 25 décembre 2011

Jour 45 - Bénédiction de Noël

C’est aujourd’hui Noël. Joyeux Noël!


Congé. Tout congé. Nous avons réveillonné hier, les cadeaux sont donnés, les magasins et épiceries sont fermées. Il a fait doux dehors, le ciel est plein de flocons et tout le monde était calme. Je suis allée courir sur le petit tapis blanc, flocons sur le visage, et c’était génial.

Au grand dam du fiancé, j’ai choisi de faire ma bénédiction quand même, même si c’était congé. Même si c’était Noël. Il est drôle, le fiancé. Il me regarde aller, et il me dit, comme ça : « Arrête, viens t’asseoir, viens relaxer... » Ce qu’il ne semble pas réaliser, et que j’ai peine à croire moi-même, me pincé-je douze fois par jour, c’est que j’ai tellement intégré mes habitudes que le fait de faire ma routine, incluant lavage, frottage, évier, et, le dimanche, pour une deuxième semaine, la bénédiction, que ça me détend de la faire. Je vais le répéter, en me pinçant encore, puis je vais me relire et je ne le croirai toujours pas : faire le ménage me détend!

Je ne sais pas pourquoi. Peut-être est-ce la satisfaction, une fois que c’est fini? Le sentiment que je me dépasse chaque fois (vous auriez dû voir la vitesse à laquelle j’ai changé le lit de fillette tout à l’heure!)? La fierté? C’est vraiment étranger - beau lapsus, j’allais écrire étrange, pas de r. Pour une fille qui suait à grosses gouttes à l’idée de faire du ménage, voilà que ça ne me dérange plus, que je trouve même ça l’fun par bouts!

Cette semaine, nous serons dans la Zone 5, le salon. J’ai commencé à regarder les missions, et ça devrait être assez facile, mais il me reste à désencombrer les paniers sous la table, pleins de jouets des enfants, principalement des gugusses de Dollarama ou de McDo, le genre de trucs qu’ils savent pas qu’ils ont, mais qu’ils vont pleurer pour avoir si je les jette... Toujours la même chanson.

Parlant de chanson, pas rapport avec la demoiselle Mouche, mais j’ai découvert cette Plume au féminin cette semaine. On peut ne pas aimer sa vulgarité, mais cette Acadienne qui a du chien a un je-ne-sais-quoi qui me séduit totalement. Dès que son disque sera sorti, il va se retrouver dans mes oreilles pour mon jogging! La voici...

Lisa Leblanc, Aujourd’hui ma vie c’est d’la marde

Oui, je sais. On aime, ou on aime pas. Moi, j’aime.

Et quand je disais qu’elle me fait penser à Plume...


samedi 24 décembre 2011

Jour 44 - 4 missions en une journée!

Et voilà! Toutes mes missions de la Zone 4, la chambre des maitres, sont faites! Quelques leçons apprises aujourd’hui...

ÉPOUSSETAGE 101
Si l’époussetage semble facile, il n’en demeure pas moins que certaines connaissances et techniques fondamentales manquaient à ma culture.

Primo, on doit toujours commencer l’époussetage par le haut. En effet, si par le plus pur hasard vous n’avez pas épousseté sur la tablette supérieure de l’étagère depuis une ou deux éternités, et ce sera votre cas si vous êtes comme moi qui viens tout juste de terminer mes pas de bébé Mouche, les poussière que vous soulèverez à coup sûr au moyen de votre plumeau, guenille ou autre instrument similaire a toutes les chances du monde de retomber sur les tablettes du bas, ou encore, comme ce fut le cas en cette belle journée ensoleillée, mais glacée, de décembre, directement sur la couette du lit qui, par la plus pure malchance, se trouve tout juste en dessous de ladite tablette.

Deuxio, lorsqu’on n’a pas épousseté depuis longtemps, il vaut mieux s’outiller correctement, et apporter avec soi plusieurs dispositifs distincts pour parer à des éventualités distinctes. Par exemple, la poussière d’une semaine sur la commode est très bien éliminée par les plumes d’autruche (très bientôt, en primeur, l’évaluation du plumeau extrême de la demoiselle Mouche), mais l’accumulation de poils de chats (surtout s’il y en a deux, pas de poils, mais de chats) et de particules fines sur les abats-jours ne se déplacera même pas sous la chatouille. Pour parvenir à l’éliminer, une brosse à poils sera essentielle (et très bientôt, en primeur également, mon évaluation de la Rubba Scrubba).

Enfin, tertio, s’il faut changer le lit dans la même journée, mieux vaut commencer par éliminer la poussière et (surtout) les poils de chats (oui, avec un S à chats là aussi) de l’édredon avant de le retirer du lit, mais ça je le savais déjà (surprise!), mais surtout avant d’épousseter quoi que ce soit. C’est qu’en soulevant l’édredon, la poussière environnante semble vouloir s’envoler elle aussi. Et on s’entendra pour se dire qu’un plumeau est à ce moment tout à fait inutile et que l’outillage doit encore une fois être approprié à la tâche.

CHANGEMEN DE LIT 101
L’autre jour, j’ai changé le lit de fiston sans avoir besoin de laver de draps. J’étais toute fière d’avoir un ensemble de rechange tout propre. Toutefois, il s’agissait de draps en flanellette, légèrement usagés, et fiston les trouvait piquants... Il a préféré dormir par-dessus, en s’enrobant d’une couverture en polar et de son couvre-lit! Règle numéro un, donc : il faut toujours vérifier les capriciosités de notre progéniture avant de lui imposer un corps étranger.

Aujourd’hui, je savais que j’avais un bel ensemble de draps propres dans l’armoire pour mon lit, alors je ne me suis même pas posé la question. Toutefois, j’avais oublié un détail : les taies d’oreiller! À nous deux, le fiancé et moi utilisons au bas mot six taies d’oreiller (deux pour mon oreiller de corps, une pour mon oreiller rehausseur - pour quand je lis au lit - et celui du fiancé - pour quand il lit au lit lui aussi - et, enfin, une pour mon oreiller ordinaire et une pour l’oreiller ordinaire du fiancé). Tout bien calculé, il nous fait trois fois plus de taies que n’en contient un ensemble de draps classique. Vous voyez donc venir la règle numéro deux : il faut toujours calculer le nombre de taies d’oreiller dont on aura besoin si on est adeptes et dingues finis des oreillers multiples.


MISSIONS 101
J’aurai pris moins d’une heure pour faire toutes mes missions, que j’ai parfois mélangées; par exemple, lorsque je découvrais en soulevant un objet pour épousseter dessous qu’il y avait là des papiers à recycler que je n’avais pas vu lors de ma première tournée. N’empêche, la pluspart de ces missions ne m’auraient prises que 10 à 12 minutes par jour si je les avais faites au fur et à mesure. Et j’ai un peu regretté de ne pas les avoir faites séparément - ça aurait semblé plus rapide!

La nouvelle règle : même si j’ai l’impression que je n’ai pas le temps, faire chaque mission le jour où elle m’est confiée.

Confession (bis)

C’est vendredi. Dans Twitter, c’est le jour des confessions. J’ai utilisé Twitter pendant un temps, j’y ai bien un profil (@gabybelg), mais je n’y vais presque plus. Plus de temps à perdre. Pour les actualités, je lis mon Devoir, j’écoute la radio « qui parle » et je fouille un peu dans Internet. Je ne suis pas du genre à aller à l’opéra et gazouiller mes impressions sur le gros baryton à la barbe rousse... Mais ce n’est pas du tout de Twitter dont je veux parler; je parle de Twitter parce que le vendredi, dans Twitter, c’est le jour des confessions, et que j’ai une confession à faire.

Cette semaine, je n’ai fait aucune mission de Kelly. Je n’ai même pas passé cinq minutes de plus dans ma chambre, ni pour les missions, ni pour le nettoyage détaillé, que je n’en passe habituellement. Cette semaine, j’ai travaillé comme une dingue, et j’ai fait le strict minimum : ma routine du matin, le récurage et frottage, le lave-vaisselle, un (un seul) lavage, que j’ai sorti de la sécheuse avec 48 heures de retard - chanceuse que je suis, je n’ai pas pris trop de retard, deux lavages demain et ce sera réglé.

Je suis travailleuse autonome. Quand j’ai commencé la demoiselle Mouche, je n’avais pas beaucoup de travail, c’était une histoire d’une demi-journée, voire de rien du tout, d’une journée à l’autre. Alors quand j’ai obtenu deux contrats coup sur coup, juste avant les Fêtes, je n’ai pas été capable de dire non, sachant que non seulement je travaillerais tard le soir, mais que je finirais l’année la broue dans le toupet et que j’allais négliger ma maison.

Je vous avoue que j’ai eu peur, à un certain moment. Hier après-midi, pour être précise. Je suis descendue de mon bureau à la cuisine, et j’ai vu ce qui trainait sur mon ilot. Puis, j’ai jeté un coup d’oeil dans le salon. Et dans la salle à manger. Et dans l’entrée. C’est fou tout ce qui s’est dispersé un peu partout dans chaque pièce. J’ai fermé les yeux, j’ai fait demi-tour, et je suis retournée à mon bureau (j’ai rouvert les yeux entre-temps, vous l’aurez deviné). Puis, je suis redescendue. J’ai passé environ dix minutes à au moins empiler les trucs qui trainaient. Les trucs n’étaient pas à leur place, mais ils en prenaient moins, de place. Et j’ai résisté à la tentation de revenir à mes anciennes habitudes et à faire du camouflage... C’est ça de pris!

Malgré mon relâchement, ce soir ma maison est quand même très potable. Mon comptoir est dégagé, mon évier est propre, et j’ai tout ramassé ce qui trainait dans les pièces communes. Mon bureau est demeuré en très bon état, tout comme ma chambre, dans laquelle j’ai fait mon lit tous les matins. N’empêche. Même les enfants m’ont demandé si j’avais « abandonné » la partie.

Que non! Ça fonctionne, même si j’ai fait la Mouche buissonnière, alors je continue.

Et demain matin, j’ai bien l’intention de me rattraper. Les missions de Kelly n’étaient pas très longues, aussi ai-je l’intention de toutes les faire demain matin. Je compte les faire en quinze minutes. Ce n’est pas une mission impossible, il n’y a pas grand’chose à faire, étant donné que, comme je l’ai déjà mentionné, j’ai déjà tout désencombré cette pièce. Je dois donc :
  1. prendre un sac et jeter, jeter, jeter tout ce qui ne sert à rien dans la chambre;
  2. sortir de la chambre et ranger à sa place chaque chose qui n’a pas d’affaire là;
  3. épousseter (ce sera le moment de mettre mon nouveau plumeau à l’essai!), mais en soulevant tous les objets qui se trouvent sur les meubles;
  4. changer les draps.
La mission de ce soir était de relaxer en pyjama, mais comme la distribution de cadeaux commence demain matin chez nous (quoi? vous le savez bien que c’est impossible pour le Père Noël de faire toute sa tournée en une seule nuit!), que les biscuits du Père Noël n’étaient pas faits, qu’il fallait installer les cadeaux sous le sapin (merci au fiancé d’avoir tout emballé ça pendant que je travaillais).

Et je devais me confesser. Alors me voici, nous sommes le 24 décembre, c’est plein de neige dehors et on gèle, mais je suis pas mal de bonne humeur.

Toute la maisonnée est avertie que je ne serai pas disponible pendant quelque temps demain matin, et que si on n’est pas obligé de m’aider, on n’a pas le droit de me nuire!

vendredi 23 décembre 2011

Jour 43 - Évaluation de produit : Rags in a Bag

Ah! un autre beau produit mauve!

NOM DU PRODUIT: Rags in a Bag





Vous savez, mes armoires de cuisine sont de couleur porto. Elles sont de toute beauté. Ma céramique est une imitation d’ardoise aux couleurs terre et bleu, avec des éclats de rouge porto. Mes comptoirs sont en granit, aux tons d’ivoire avec, encore là, des éclats de rouge porto. Lorsque je m’achète des produits que je sais devoir mettre en évidence dans cette belle cuisine (entendre: je n’ai pas de place pour les mettre dans mes tiroirs), je choisis toujours des produits en inox, rouges, ou bleus, ou noirs. Mais jamais il ne me serait venu à l’esprit d’acheter des produits MAUVES!!!


Sérieusement, ça jure avec mes armoires. Quand c’est juste un manche de lavette qui dépasse d’un pot décoratif, ça va. Quand c’est une grosse guenille mauve qui est pendue à sécher... c’est carrément laid.

Et mon appareil photo ne rend pas justice à la mauveté du mauve!
Mais, mais, mais, direz-vous, les Rags in a Bag, c’est bien, ou pas?

Commençons par le sac. Il s’agit en fait d’un sac pour les vêtements délicats, qu’on peut trouver à maintenant 2 $ chez Dollarama. La dernière fois que j’en ai acheté, ils étaient à 1 $, mais l’inflation... que voulez-vous? Le sac est tout à fait identique, avec ses fermetures-éclair roses (non! pas mauves!) et son filet blanc. Tout ça pour ça. Heureusement, il y a dedans trois (vraiment pas) belles guenilles...

Les guenilles, en microfibre, offrent une face distincte de chaque côté : l’une est côtelée et servirait présumément à ramasser la poussière, la saleté, etc., tandis que l’autre, sans relief, permet d’essuyer les surfaces plus « sensibles », dixit la demoiselle Mouche. J’ai fait quelques essais à ce jour, et je suis prête à livrer mes conclusions.

D’abord, la microfibre, ça m’énerve. En fait, tous les tissus du genre spandex, microfibre, etc., me tapent sur le gros nerf, surtout depuis que j’ai commencé à suivre la demoiselle Mouche. Pourquoi? Parce que depuis que j’ai commencé à entretenir ma maison, je n’ai jamais eu autant besoin de crème hydratante pour mes mains, et que lorsque je touche les trucs en microfibre ou autres amalgames semblables, on dirait que je ressens chaque petite particule de peau morte sur ma paume. Ça me fait grincer des dents, pire que chez la dentiste.

Mais, est-ce que ça fonctionne? Eh! bien! La première chose que j’ai faite avec la guenille fut de frotter mon évier après l’avoir bien rincé. Là-dessus, c’est vraiment mieux qu’un linge à vaisselle. Ça absorbe l’eau un peu comme un chamois, et ça laisse l’évier tout sec, en un seul tour. Pas besoin de passer trois ou quatre fois et de frotter, même si l’eau a refroidi. Je l’ai ensuite mis à sécher, ce qu’il a réalisé en moins de temps qu’il ne m’en faut pour l’écrire (et je tape vite).

Je l’ai également essayé pour nettoyer mon bloc de boucher, que j’asperge toujours très généreusement d’eau et de vinaigre. Là encore, la guenille a bien performé. Pas plus qu’une guenille ordinaire, toutefois, mais l’avantage de la guenille Mouche, c’est la facilité avec laquelle je l’ai nettoyée : les particules de pain qu’elle avait ramassées se sont décollées tout de suite, plutôt que de s’insérer entre les mailles de mes guenilles ordinaires. Un peu de savon à vaisselle, on tord bien...

Ah! tiens, pourquoi ne pas frotter l’évier maintenant tout propre pendant que la guenille est encore mouillée? Et pourquoi pas, justement? Ce fut une très bonne idée, et c’est là que la guenille Mouche m’a gagnée : elle a ramassé toute l’eau qui se trouvait dans le fond de l’évier, même si elle était déjà très humide. Et comme je n’avais pas envie de refrotter mon évier jusqu’à plus soif, j’ai décidé de faire sécher la guenille sans la tordre au préalable après cette importante opération. Encore une fois, la durée du séchage a dépassé mes attentes : je n’ai pas compté le temps en minutes, puisque, contrairement à ce que je pourrais laisser croire, surtout au temps fou que je passe à pitonner sur une guenille, j’ai autre chose à faire, mais je peux vous dire que jamais un de mes linges à vaisselle n’a séché aussi vite.

Il me reste quelques essais à faire avec la guenille, notamment m’en servir comme linge à vaisselle et pour frotter la douche, comme me le conseillait dernièrement une copine de Maman Défi. D’ailleurs, elle me parlait d’un linge « genre chamois », et précisait qu’on peut prendre les moins chers, qu’ils fonctionnent très bien. Je me demande s’il ne s’agirait pas, par hasard, du même type de guenille en microfibre que ce que j’ai acheté auprès de la demoiselle Mouche. Si c’est le cas, et qu’il y en a des pas-mauves, j’en prends une caisse!

Sérieusement, je vais vraiment vérifier, et si je trouve un équivalent, je vous fais signe...

Restez branchée pour mon test des Rags in a Bag comme linge à vaisselle!



jeudi 22 décembre 2011

Jour 42 - Évaluation de produit : Rubba Swisha!

Dans la foulée de la réception de mes cadeaux de Noël, voici donc une nouvelle évaluation de produit demoiselle Mouche. Aujourd’hui : la Rubba Swisha!



Rubba Swisha


Le Rubba Swisha est une brosse pour récurer la toilette. Comme tous les produits de la demoiselle Mouche, son principal défaut est sa couleur : mauve. On s’habitue, j’imagine.

On dira qu’une brosse à récurer est une brosse à récurer, mais en Amérique du Nord, elles ne sont pas toutes égales. C’est par exemple la première fois que j’en rencontre une avec un petit appendice saillant qui permet de nettoyer sous le rebord de la toilette, vous savez, là où l’eau coule, et où aucune brosse n’était jamais allée auparavant? La Rubba Swisha fait ça.

Ma brosse précédente était faite de fils synthétique, imitant un type de soie plutôt rigide, je suppose, et n’a pas un tel appendice. La Rubba Swisha est faite de caoutchouc (mauve), et après avoir essayé les outils pour laver la vaisselle, j’avais vraiment hâte de voir comment la Rubba Swisha performerait dans ma toilette.

Je l’ai donc mise à l’essai ce matin, à deux reprises : avec un numéro un, et avec un numéro deux. Résultat : après quelques squish! squish! de plus en plus satisfaisants (chaque fois que j’entend un squish!, j’ai l’impression que c’est plus propre), ma toilette, y compris la zone sous le rebord, était étincelante. Pas de miracle, mais ça fonctionne.

Le bonus, c’est que le caoutchouc, contrairement aux fausses soies de ma brosse précédente, ne perdra pas sa couleur (quoique ce serait peut-être une bonne affaire), mais surtout, il est très facile à nettoyer. Vous l’avez nettoyée souvent, vous, votre brosse à récurer la toilette? Mmmm? Et elle a l’air de quoi? La Rubba Swisha restera toujours mauve, et il suffit de la passer à l’eau chaude (ou au lavevaisselle, mais j’ai comme un léger dédain à l’idée) pour la nettoyer.

Inconvénient : elle ne vient pas avec un socle pour la déposer, et elle est trop large pour être retirée facilement de celui de ma brosse précédente. Je trouverai bien une solution.

Le verdict : ça fonctionne très bien (une chance, j’en avais commandé deux!)

mercredi 21 décembre 2011

Jour 41 - Le père Noël est passé!

Dans la foulée de la folie des Fêtes, avec les multitudes de commandes en lignes qui génèrent des livraisons à qui mieux-mieux au bureau de Postes Canada, j’avais complètement oublié qu’il y a quelques semaines, j’ai commandé des trucs et bricoles au FlyShop. Je sais, je sais, je suis tombée dans le piège tendu aux pauvres naïves qui s’inscrivent dans un site gratuit pour ensuite se faire avoir à acheter des gugusses en caoutchouc mauve (et non, je ne parle pas de vibrateurs).

Ce fut donc comme une surprise, tombée du ciel comme le verglas cet après-midi!

En voyant le colis, j’ai sursauté : quelqu’un a mangé ma boîte!
Vous le voyez, ce trou béant?
Pas une note, pas un avis, pas un mot d’explication de la part du responsable de cet outrage! La postière elle-même n’en revenait!

J’ai tout de suite pensé à un chien renifleur; après tout, il est censé se trouver un plumeau d’authentiques plumes d’autruche là-dedans! J’ai ramassé mon colis, un peu inquiète qu’il n’y manque quelque chose, mais excitée tout de même.

Folle comme un balai, ou plutôt un Rubba Sweepa, pour rester dans le thème, je n’ai même pas pris le temps de retirer mon manteau et ma tuque avant d’ouvrir le carton endommagé (après avoir pris la photo ci-dessus, bien entendu). Ah! que de mauve!

De gauche à droite, en commençant par l’avant, les guenilles dans un sac (Rags in a Bag), le plumeau extrême, les lavettes (Rubba Dish Brushes), deux brosses à récurer la toilette (Rubba Swisha) et une brosse à n’importe quoi (Rubba Scrubba). À l’arrière plan, le balai rétractable (Rubba Sweepa) et (eh! oui!) la tasse à café demoiselle Mouche officielle. Juste devant la tasse, un aimant de frigo demoiselle Mouche, que je n’ai pas commandé, et qui ne me servira à rien puisque la porte de mon frigo n’est pas aimantée. 
Sachez d’abord que tous ces articles ont été commandés à des fins purement scientifiques. J’entends en faire l’évaluation, un à un, ou deux par deux, c’est selon, au cours des jours qui viennent. Ça me changera du couraillage des Fêtes. Et je commence tout de suite.

REMARQUES GÉNÉRALES
La demoiselle Mouche semble être fana de caoutchouc. Tout est en caoutchouc mauve, sauf la tasse à café, en porcelaine bien sûr, et le plumeau, fait de plumes d’autruche. Et elle aime le mauve.

Tout est fabriqué en Chine, on s’en doute bien, sauf peut-être la tasse (à confirmer). On n’a pas mis beaucoup d’argent sur l’emballage commercial, à l’exception de quelques étiquettes et d’une boîte pour le Rubba Sweepa

ÉVALUATION DE PRODUIT : LAVETTES SCRUBBA DISH BRUSHES

Vous vous en doutez bien, la première chose que j’ai eu envie d’essayer, c’est la tasse à café. Toutefois, elle était couverte de fines particules de poussière; je devais donc la laver avant de l’utiliser. Ah! quelle belle occasion d’essayer mes lavettes! En un rien de temps, je fis couler l’eau et le savon et je frottai allègrement (entendre, dans l’allégresse) ma toute nouvelle tasse, quétaine à souhait (moi autant que la tasse).

Je ne suis pas une habituée des lavettes en caoutchouc, aussi ai-je ressenti un drôle d’effet en entendant le squish! squish! que faisait la chose au fond de ma tasse. Toutefois, la sceptique a été confondue : le résultat est on ne peut plus satisfaisant, et je ne me retrouve pas avec une lavette en corde ou une éponge pleine de saletés ou de germes, que je dois presque laver plus longtemps que la vaisselle elle-même. J’ai ensuite fait un essai avec le plat de ma machine à pain, au fond duquel, depuis la première utilisation, je n’ai jamais complètement réussi à retirer toutes les petites traces de farine... Miracle! Après quelques squish! squish! la chose brillait comme lorsqu’elle est sortie de la boîte il y a plus d’un an! Et c’est là que la lavette en corde a pris le bord de la poubelle, et qui prendra le bord du chemin dans deux semaines, les éboueurs ayant dégagé mon garage aujourd’hui.

ÉVALUATION DE PRODUIT : TASSE À CAFÉ DEMOISELLE MOUCHE OFFICIELLE

La tasse officielle
Mais la tasse, dites-vous? Ah! la tasse, la tasse... Figurez-vous que je lui ai trouvé une caractéristique que mes autres tasses n’ont pas : l’intérieur de son anse est enduite d’une fine couche granuleuse, qui fait en sorte que, même si on a les mains mouillées, moites ou graisseuses, on a quand même une bonne prise sur la chose. Peut-être avez-vous à la maison des tasses faites sur le même modèle, mais pour moi, c’est une première (et laissez-moi vous dire que des tasses, j’en ai tellement qu’elles tombent de mes armoires quand j’ouvre la porte - j’en ai d’ailleurs cassé une comme ça, aujourd’hui)!

Outre cette caractéristique particulière, j’en ai découvert une deuxième, qui m’avait échappée avant l’arrivée du fiancé. Voyez-vous, j’étais un peu gênée de m’afficher avec tant de mauve, surtout avec l’icône de la Mouche sur ma tasse... Quand il est arrivé dans la cuisine où je sirotais le beau café que vous voyez ci-dessus, j’ai vérifié que la demoiselle Mouche me faisait face à moi. Lui ne devait voir qu’une simple tasse blanche... Erreur! L’icône de la demoiselle Mouche est imprimée des deux côtés de la tasse! La remarque du fiancé : « T’es déchainée! » 

Mettons. Au moins, il ne sait pas (encore) combien j’ai payé tout ça!

mardi 20 décembre 2011

Jour 40 - La demoiselle Mouche et mon corps

La demoiselle Mouche est, disons-le, légèrement enveloppée. Elle vous dirait qu’à un certain moment de sa vie, son corps était aussi encombré que son logis. Toutefois, elle a décidé de prendre en main cet autre aspect de sa vie, et de faire profiter ses bébés Mouche de son expérience. Notez, ses préceptes nutritionnels vont tout à fait à l’encontre de mes croyances, alimentaires comme culinaires, puisqu’elle suit un régime sans glucides et que les recherches ont pleinement démontré que l’absence de glucide peut provoquer des problèmes neurologique à long terme, sans compter la mauvaise haleine et des blocages artériels engendrés par une plus forte consommation de protéines, et j’en passe,  mais la demoiselle Mouche offre par ailleurs quelques précieux conseils.

Le premier d’entre eux, qui ne figure pas dans les pas de bébé, mais que l’on découvre dès que l’on commence à lire les plans de vol : faire de l’exercice, au moins 15 minutes par jour. Elle appelle ça Loving Movement. (mauvaise) Traduction littérale : Mouvement aimant. Dans ma secte (WW), on parle d’exercice en PointsPlus, mais 15 minutes me semble soit a) un bon départ; soit b) un must; soit c) un minimum, soit d) toutes ces réponses.

Il y avait toutefois un lien que je n’avais pas encore fait : exercice et entretien ménager. Et croyez-le ou non, c’est véritablement relié. Hier, journée poche côté Mouche, je n’étais pas allée courir en me levant. Trop embrumée, café au lit trop bon pour être avalé en trois secondes, gros stress pour les livrables de la classique semaine de folie furieuse avant Noël - bref, je ne suis pas allée courir. J’ai trainé au lit, j’ai siroté mon café (merci au fiancé) et je me suis installée devant mon bureau dès que fillette a franchi la porte pour se rendre à l’école.

Résultat : pas grand’chose. Production moyenne au travail, moral ordinaire, et... aucun effort pour exécuter mes tâches, et routine faite à moitié. J’ai encore une fois oublié de sortir mes vêtements avant d’aller au lit! Heureusement, mon garde-robe étant en ordre, j’ai en un coup d’oeil toutes les options pour m’habiller, et comme je ne sors pas aujourd’hui, le choix est facile - jeans, camisole et blouse assortie (on reste coquette). Et mes chaussures lacées, bien sûr.

Ce matin par contre, malgré le froid contrastant avec la chaleur de la couette, j’ai décidé de sortir. Moins longtemps que d’habitude, peut-être, mais quand même. J’aurai passé quelques minutes dehors, échauffement et course compris. Je suis revenue les narines collées par le froid, mais de bonne humeur et prête pour ma journée! Tout ce qui me semblait écrasant (faire le lunch, préparer les déjeuners, aller reconduire fiston à l’autobus, notamment) apparaissait soudainement normal, et j’ai tout fait ça avec... plaisir (ben oui!). Et je me sens même moins stressée à propos de mes livrables, dont l’échéance ne recule pas, elle.

Et je sais que ça me fait ça à tout coup.

Chose certaine, la demoiselle Mouche semble faire du chemin (même si elle finira peut-être avec une mauvaise haleine)!

Si cette photo en témoigne, c’est encore plus évident quand on regarde ses vidéos en ordre chronologique...

lundi 19 décembre 2011

Jour 39 - Liste détaillée dans la Zone 4!

Ça y est, je viens de télécharger (et de traduire) la liste détaillée pour la chambre des maitres! C’est que ce matin, la mission de Kelly consiste à ramasser tout ce qui traine et qui ne sert plus à rien et jeter, jeter, jeter. Je veux bien, mais comme j’ai désencombré cette pièce il y a deux semaines à peine, et que je suis devenue hypervigilante, il n’y a rien qui soit superflu sur mes bureaux, au sol, sur les étagères et dans mes tiroirs. Enfin, oui, un peu dans mon tiroir, mais ça va me prendre trente secondes à régler.

J’ai écrit ça ce matin, vers 8h... Et je n’ai rien fait du tout depuis. Parti un lavage. Mis le lavage dans la sécheuse. Même pas vidé le lavevaisselle. Rien. Juste récuré les toilettes et frotté les lavabos. Ah, et j’ai aussi gardé mon évier propre. Pour les 5-15 minutes et la mission, nada. Trop de travail, trop fatiguée, juste pas envie.

Demain est un autre jour...

dimanche 18 décembre 2011

Bénie sois-tu, ô ma demeure!

Je l’ai fait! J’ai fait ma bénédiction. Et j’ai suivi les règles du jeu, en ce sens que j’ai essayé de tout faire le plus vite possible. J’ai trouvé des draps pour fiston - et j’ai réussi à changer son lit en 4 minutes! Oui, quatre!

Il faut dire que je triche sans même m’en rendre compte. Par exemple, l’histoire de purger les magazines, les catalogues et les journaux, c’est devenu chose quotidienne chez nous. Comme je ne mets plus rien dans mes points chauds, je n’ai pas le choix, je recycle à mesure! Et pour les poubelles, j’ai eu de l’aide : la belle-mère avait tout fait, il ne restait que celle de la cuisine! Chanceuse, moi? Non, gâtée pourrie!

En ce qui concerne la vadrouille, j’ai pris un raccourci et j’ai utilisé un Swiffer humide. Non, n’allez pas me parler du danger pour les animaux, c’est une légende urbaine. C’est d’ailleurs à se demander d’où ça vient, ces fameux canulars... Et pour l’aspirateur, le fiancé s’est chargé d’aller la reporter au sous-sol. Finalement, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Une chance, j’en ai deux!

Ainsi, ma bénédiction étant déjà entamée avant même que je ne m’en mêle, j’aurai passé quelques trente minutes là-dessus. Et ça sent bon dans la maison, et le piano a repris sa belle couleur (il était couvert de poussière), et on ne pilera plus sur les petites perles de plastique qui trainaient sur le sol dans la chambre de ma fille et... Youpi.

Et pour le reste de la maison, les choses avancent, lentement, mais surement, au sous-sol. Le reste se maintient sans grandes difficultés.

Et en ce beau dimanche, alors que décembre est le mois pour se dorloter chez les bébés Mouche, j’ai foxé sur le 15 minutes de désencombrement. J’avais besoin de repos, et de toute façon, je n’ai plus de place dans mon garage pour les poubelles et le recyclage que je génère!

Entrée de la future salle de bains...

15 minutes plus tard

Le fiancé dans son atelier

Jour 38 - Marchons dans la neige blanche...

... en ce beau jour de dimanche

OK, il n’y a plus de neige chez moi; hier matin j’ai eu leu plaisir de courir sur un mince tapis blanc, mais ce matin, niet. Que de la glace.

Malgré tout, le mot clé ici n’est ni neige ni Noël ni blanc, mais bien dimanche. Et chez moi, version demoiselle Mouche, je compte faire rimer dimanche avec bénédiction. Celles qui connaissent la nullité de mes penchants religieux se demandent surement de quoi je parle.

Chez la demoiselle Mouche, la bénédiction d’une maison consiste en l’exécution de six (ou sept, selon la page Web sur laquelle on tombe) tâche, d’une durée chronométrée de dix minutes chacune. Elle la fait une fois par semaine, et l’appelle la bénédiction hebdomadaire du foyer d’une heure (plus ou moins). Entendons-nous, si on fait sept fois dix minutes, ça ne donne pas une heure, mais bien une heure dix minutes. N’empêche, pour certaines choses, je prends moins de dix minutes, alors ça s’équivaudra au final, j’en suis convaincue. Du moins, je l’espère.

Voici donc les tâches de la bénédiction hebdomadaire du foyer :
  • Passer l’aspirateur
  • Épousseter
  • Vadrouiller
  • Polir les miroirs et les portes
  • Purger (ou recycler, c’est tout comme) les magazines, catalogues et journaux
  • Changer des draps
  • Vider toutes les poubelles
Celle que je déteste le plus? L’aspirateur, qui laisse sans contredit tous ses concurrents derrière et qui, peu importe ce qui pourrait me tomber sur la tête, restera toujours dans le peloton des tâches honnies. Ce ne serait peut-être pas si pénible si je n’avais pas à aller décrocher le tube de l’aspirateur central, arrimé sur un crochet fait exprès, mais très mal situé, tout au fond de la salle de lavage, sur le mur derrière les paniers de linge sale, à le monter aux étages et à gérer toute l’histoire de branchement (je ne sais pas pourquoi, je branche toujours la fiche à l’envers).
Cette pour laquelle je suis le moins outillée? J’imagine que vous ne vous posiez même pas la question, mais elle est pourtant très pertinente. L’époussetage. J’ai un vieux plumeau supposément magnétique, mais il n’a pas servi depuis longtemps et je doute fort de son efficacité. Je compte en éliminer d’abord les résidus poussiéreux, mais j’émets mes réserves à l’avance.

Celle qui m’embête le plus? Changer les draps. D’abord, quelle pièce choisir? J’ai fait le lit de fillette la semaine dernière, et cette semaine, nous sommes dans la Zone 4, la chambre des maitres. Le choix logique est donc la chambre de fiston. Sauf que ça ne peut prendre seulement dix minutes. Enfin, ce pourrait être possible, mais si je n’ai pas terminé quand le chrono sonne? Je laisse tout en plan, condamnant ainsi fiston à dormir sans drap contour? Bien entendu, si j’avais un autre ensemble de draps déjà propre, je n’aurais pas ce problème. Mais question draps, je suis du genre économe...

Le plus difficile? Commencer...

samedi 17 décembre 2011

Jour 37 - C’est samedi

En rédigeant le titre de mon article, je me suis posée la question : vais-je continuer à compter le nombre de jours? Ou ne devrais-je pas plutôt faire ma chronique par thème, genre Zone 3, Zone 8... Pour l’instant, le dénombrement me va toujours, mais qui sait? Il n’y a que les complètement délurées qui ne changent jamais d’idée!

Le samedi est une journée plutôt relax chez la demoiselle Mouche, quand on a déjà fait les 31 pas de bébé et qu’on a maintenu les routines (c’est mon cas, et j’en suis très fière). Aujourd’hui, en cet avant-dernier samedi avant Noël, mon plan de vol était de prendre soin de moi. Et, bien entendu, de faire tout ce que je fais depuis le début. J’attends que les enfants soient couchés pour faire mes 15 minutes au sous-sol, mais les 5 minutes de désencombrement sont faites, salon, cuisine, salle à manger... On a même réussi à faire le sapin, j’ai fait du désencombrement dans les vieilles décorations (quand ça fait cinq ans que tu le mets plus dans ton arbre de Noël ou dans tes fenêtres, c’est peut-être parce que ça te tente plus de le voir...), et les décorations sont terminées dans la maison.

J’ai eu la visite de ma petite abeille aujourd’hui. Ma petite abeille, c’est mon ex-nounou, qui s’occupait (très bien) de mes enfants et qui parvenait en même temps à garder ma maison propre (malgré mon désordre, ça, faut le faire). Vous allez me trouver ridicule, mais j’étais tellement fière de mois, je l’ai fait entrer et je lui ai fait visiter chaque pièce de la maison. Elle me connait, elle, elle sait tous les efforts que cela signifie pour moi! Après, j’étais un peu gênée... Je veux dire, elle a l’oeil tellement plus critique que le mien; peut-être qu’elle a trouvé que ce n’est pas si hot que ça?

Chose certaine, la belle-mère est restée estomaquée pendant son séjour. Je soupçonne qu’elle se soit pincée quelques fois pendant ces quelques jours, surtout quand elle a réalisé que ce n’est pas qu’une façade : je fais le ménage, je me ramasse, je ramasse les enfants, je lave des vêtements, je range des vêtements, et, surtout, je le fais avec le sourire.


Demain c’est dimanche. Les relents de mon héritage catholique semblent s’aviver : il me semble que ce serait un excellent moment pour faire ma bénédiction...

vendredi 16 décembre 2011

Jour 36 - Zone 3, suite et fin des missions

Voici tout ce que j’ai fait dans la salle de bains cette semaine :
  • j’ai désencombré l’armoire des produits cosmétiques, shampoings, etc.
  • j’ai tout nettoyé et fait briller le comptoir et le lavabo.
  • j’ai lavé tout le pourtour la toilette (des toilettes) et du bidet.
  • j’ai  lavé et fait briller la baignoire et la douche, dedans comme dehors.
  • j’ai débarrassé les surfaces de la salle de bains de toutes les choses inutiles qui s’y trouvaient;
  • j’ai lavé le plancher (ce n’était pas une mission, mais le fiston s’est échappé...).

J’aurai également fait :
  • six lavages, séchage, pliage et rangeage de linge;
  • cinq repas de poulet et trois repas de filet de porc préparés d’avance;
  • gardé mon évier propre de jour en jour;
  • terminé la salle de jeux, entrepris mes bibliothèques (avec la belle-mère) et dégagé une partie de notre future salle de bains au sous-sol.
Sans compter le récurage et le frottage de toilettes et de bidet, et de lavabos, au jour le jour...

J’ai toujours mon problème de déchets/recyclage, mais bon, il faut ce qu’il faut. Au moins, pour les déchets, je peux en mettre à côté de la poubelle le jour J. Pour le recyclage, je vais téter mes voisins - il y en a certainement qui recyclent moins que moi ces temps-ci!

Et une petite note pour dire que je n’ai pas eu besoin de faire la mission d’aujourd’hui : c’était déjà fait!

Hier soir, j’ai fini avec le même symptôme que le fiston, et je me suis couchée en tremblotant. J’étais incapable de tenir debout, alors je n’ai pas sorti mes vêtements pour aujourd’hui. Je n’étais pas contente le matin, et j’ai songé que je perdrais un bon cinq minutes à trouver ce que je voulais mettre. Mais vous savez quoi? Je range mon linge au fur et à mesure. Donc, je mets les pantalons et les chandails sur des cintres, je regroupe les chaussettes, les soutiens-gorge et les petites culottes (j’aime les trucs agencés). Ainsi, ce matin, ce ne fut pas aussi pire que mon idée ne me le laissait croire : tout étant à sa place, j’ai pu en deux temps trois mouvements trouver quelque chose de potable, sans farfouiller, juste à tendre le bras. Ça m’a surprise : ciel! mon garde-robe est à l’ordre, et je ne le savais même pas!


jeudi 15 décembre 2011

Jour 35 - Inversion, la baignoire et la belle-mère

Quelle jorunée!

Sans le vouloir j’ai inversé les plans de la demoiselle Mouche. Bien entendu, son horaire n’est pas obligé d’être mon horaire. Par exemple, elle fait sa bénédiction de la semaine les lundis. Moi, ça ne m’allait pas du tout cette semaine, de faire ça le lundi. Et hier, j’ai fait mes courses, alors que c’est le jeudi que la demoiselle Mouche fait les siennes. Tant pis pour elle.

Travailleuse autonome, j’accorde mes temps libres à ma charge de travail. Le mercredi, milieu de la semaine, c’est souvent le temps le plus mort, alors c’est là, principalement, que je fais mes courses. Ce lundi, j’étais pressée par une échéance, alors sortir l’aspirateur et tout, très peu pour moi.

Et j’ai en fait réalisé deux jours en un : la journée antiprocrastination, puisque je suis allée porter tout ce que j’avais à aller porter à la Guignolée (le camion était PLEIN), je suis allée chercher mes colis au bureau de poste, et j’ai fait toutes mes courses, prescriptions incluses.

En principe, j’aurais eu aujourd’hui une journée plus normale, et je comptais essayer la bénédiction au lieu des courses. Sauf que la journée ne s’est pas tout à fait déroulée comme prévu, et j’ai dû laisser tomber la bénédiction. Ce qui n’est pas dramatique en soi, puisqu’au moment où j’écris ces lignes, le fiancé est en train de passer l’aspirateur. Il a également dû laver le plancher, le fiston ayant vomi dessus... Ce qui m’occasionne un troisième lavage pour la journée. Pour la bénédiction, habitude que je n’ai pas encore acquise, on repassera cette fois-ci.

La mission du jour était de faire briller ma baignoire et ma douche. Ciel! Laver une baignoire, frotter pour que ça brille, c’est pas évident! J’ai pris un nettoyant écolo, dilué à 1:10, et j’ai frotté, frotté, puis essuyé, essuyé, essuyé, jusqu’à ce que ça brille et que ça reluise. Dans la douche, même chose, avec une couche de Windex pour le verre des portes. Parlant de Windex, j’ai l’impression que Kelly en fait une obsession : elle aurait encore voulu que j’asperge mes dispositifs de cet étouffant produit. Oui, je parle de la baignoire. J’ai laissé tomber. Ça brille pareil.

Il faut que je vous avoue que j’ai été assez chanceuse aujourd’hui (à part l’épisode avec fiston) : la belle-mère est à la maison (j’ai le droit de l’appeler la belle-mère, et elle ne se gêne pas pour m’appeler la brute) et elle a bien voulu m’aider à me débarrasser de livres qui n’ont plus leur place à la maison. Le désencombrement, c’est aussi ça. Les douze mille dictionnaires, quand on a déjà tout au format électronique, en trois versions, c’est franchement superflu. Et les romans que je sais que je ne relirai pas aussi. Je suis bien contente, parce que je sais que mes livres chéris trouveront bon acquéreur, probablement à la bibliothèque de St-Jean-des-Piles. Alors mon 15 minutes de désencombrement, aujourd’hui, s’est déroulé dans le bureau, et c’est la belle-mère qui a fait le gros de la job. Ben quoi! Ça compte quand même, l’essentiel, c’est que ce soit fait!

Mais elle m’a fait le plus beau des cadeaux, à son arrivée, hier soir, la belle-mère. Elle est arrivée pendant que j’étais sortie. Je la cite : « J’ai failli r’virer d’bord, je pensais m’être trompée de maison! » Ça m’a fait un de ces velours, côtelé et tout...

mercredi 14 décembre 2011

Jour 34 - La toilette et diverses réflexions

À quatre pattes dans la salle de bains, puis dans la salle d’eau, à frotter et à gratouiller la grosse patte de ma toilette qui, sincèrement, ressemble à des intestins avec ces espèces de boyaux extrudés qu’un concepteur a imaginés, probablement un soir de brosse, alors que lui-même était à quatre pattes devant une toilette. Puis le bidet, bien entendu, dont le derrière n’avait pas vu l’ombre d’une guenille depuis... ben, probablement depuis qu’on a emménagé, il y a presque six ans... Et enfin, la toilette de la salle d’eau, qui semble avoir fait la guerre au dentifrice.

Eh! oui! C’était ma mission du jour. C’était presque un soulagement que d’aller désencombrer cinq minutes dans la salle de jeux - qui est finie, f-i-fi, n-i-ni, e pour le féminin, finie. Tout est à sa place (beaucoup à la Guignolée, il va y avoir des enfants contents cette année), il resterait bien sûr au moins à mettre du gypse et du plâtre sur les murs, et de la peinture, et un plancher... Sauf que la pièce est dégagée, et les enfants ont le gout d’y jouer. C’est quand même extraordinaire, quand on regarde de quoi ça avait l’air il n’y a même pas deux semaines.

Mon père, à qui je racontais mon épopée avec la demoiselle Mouche et qui n’en reviendrait pas s’il venait faire un tour à la maison, et à qui j’ai suggéré la lecture de ce blogue (s’il me lit : « Allo, papa! » m’a fait part de son approche à l’égard de la chose ménagère. Je lui ai parlé de mon blogue et je ne sais pas s’il a fini par s’y rendre (si oui, allo papa!), mais ses propos m’ont semblé assez intéressants et pertinents à notre propos. Voici.
« La méthode est simple. L’idée, c’est de toujours se retourner sur ce que tu viens de faire. Tu te lèves le matin, tu te retournes... tu fais ton lit. Tu manges ton repas, tu te retournes... tu ranges ta vaisselle. »
J’aime le principe. Si on extrapole, ça correspond à chaque élément de mes routines, de l’évier au lavevaisselle, en passant par le lavage, l’habillage, les vêtements du lendemain et, bien entendu, les toilettes et le bidet.

Par contre, on ne peut l’appliquer tout à fait aux tâches plus détaillées, plus poussées (et plus dégueulasses), comme celle qui consiste à asperger de produit, à frotter et à essuyer tout le pourtour d’une toilette (pas l’intérieur - je récure ces affaires-là depuis quoi, deux semaines maintenant? faut pas pousser!).

Cela dit, la Zone 3 ne revient qu’une fois par mois, j’imagine que je ne referai pas ça avant quelques semaines... Croisons-nous les doigts, ou travaillons fort psychologiquement pour convaincre le fiancé d’en assumer la charge!

mardi 13 décembre 2011

Les inconvénients du désencombrement intensif

Depuis près d’un mois, j’ai commencé le désencombrement des pièces de ma maison. Ça a commencé par un point chaud, puis 5 minutes à la rescousse dans mon entrée, puis 15, puis un autre 5, et ainsi de suite. Hier j’ai ajouté un autre 15 minutes dans ma salle de bains. Le choc principal, pour moi comme pour vous, j’imagine, a été la salle de jeux.

Peu importe la pièce, le nombre d’objets mis aux rebuts, que ce soit au recyclage ou aux poubelles, est phénoménal. Et ça semble vouloir continuer, tant et aussi longtemps que je n’aurai pas passé à travers toute la maison, dans ses moindres détails. Oh, ça ne me prendra pas deux jours, plus probablement deux mois, mais il n’en demeure pas moins que, vitesse de travail accélérée en raison de l’expérience oblige, j’en garroche du stock!

Au premier coup d’oeil, la chose ne semble pas poser problème : nous avons une énorme poubelle bleue municipale pour le recyclage, et une énorme poubelle noire municipale pour les rebuts, en plus de deux « quarts à vidange », comme dirait la belle-mère et son fils, le fiancé. Sauf que...

Sauf qu’au jour où j’ai commencé, la ville a commencé à appliquer sa programmation hivernale : les poubelles sont ramassées... aux deux semaines! Va pour le recyclage, je le savais et, bien que je ne trouve pas ça pratique ces temps-ci, je n’ai pas eu de mauvaise surprise : c’était du connu. Mais là, les poubelles? Mais c’est complètement marteau! Les fonctionnaires municipaux n’ont pas idée de l’embouteillage que cela crée dans ma demeure? Ils ne connaissent pas personne qui fait les pas de bébé de la demoiselle Mouche? Ils ne lisent donc pas mon blogue?!?

On pourra arguer que je devrais être plus circonspecte dans mes élans désencombreurs, mais c’est justement cette circonspection qui a fini par me mettre dans le caca d’oie à la grandeur de la maison. Je commence à peine à me sortir la tête de l’eau, et il est hors de question que ¸je m’arrête! Ça va trop bien comme ça - et je suis tellement fière de moi!

Le pire, mais ne le dites à personne, j’en ai déjà glissé mot mais je m’étonne chaque fois que j’y pense : c’est que je commence à avoir un véritable plaisir en travaillant dans ma maison...

Jour 33 - Contagion


Aujourd’hui, dans la Zone 3, euh, pardon, dans la salle de bains, je devais nettoyer mon comptoir et faire briller mon lavabo. Bébé fafa, me suis-je dit, puisqu’on l’a fait il y a environ une semaine... Hum.

Il faut croire qu’un comptoir peut avoir juste l’air propre. Regardez la cochonnerie que j’ai ramassée, avec deux coups d’essuie-tout :


Ouache!

Et quand j’imagine les brosses à dents des enfants, qu’ils déposent sans vergogne où bon leur semble... Remarquez, c’est toujours mieux que sur le dessus de la toilette, surtout quand on arrive pour prendre un mouchoir et que d’un geste malencontreusement maladroit on fait tomber les brosses à dents soit dans la poubelle, soit dans le contenant de la brosse à toilette. Oui, dégueulasse. Heureusement que les brosses à dents résistent au lavevaisselle...

Ainsi, j’ai suivi les consignes et j’ai bien aspergé de vinaigre, j’ai frotté. Ensuite, j’ai mis du Vim dans le lavabo, j’ai rincé, et refrotté. Après avoir aspergé de vinaigre, et bien nettoyé l’évier au Vim, j’ai repassé un linge pour finaliser le tout. Si j’avais suivi Kelly à la lettre, j’aurais aussi vaporisé mon comptoir et mon lavabo de Windex pour les faire briller, mais je trouvais que mon utilisation de produit toxique était suffisante pour la journée dans cette zone (j’ai le droit de dire Zone, maintenant, et je ne m’en prive plus) de la maison. N’empêche, malgré cette dérogation, c’est pas mal plus accueillant, maintenant.

Coucou!
Mais je n’ai pas intitulé cet article pour vous parler de ma mission (réalisée, Wham! Bam! Thank you Ma’m!) du jour, mais plutôt pour vous entretenir d’un effet étrange dans ma demeure depuis quelques jours.

J’avais déjà souligné que les enfants se ramassent plus qu’avant, que le fiancé s’est mis dans les gros travaux de récurage, mais la chose évolue.

Figurez-vous qu’hier, en mon absence, le fiancé a réglé sa minuterie à 15 minutes, qu’il a employées à désencombrer son atelier. Oh, sans rien jeter pour l’instant, le fiancé restera toujours le fiancé et, par définition en ce qui concerne le mien, réfractraire à l’idée de jeter quoi que ce soit, même s’il n’a pas vu le ce soit depuis plus d’un an et qu’il ne se souvenait plus qu’il l’avait. On est toutes un peu comme ça, on a nos petits trucs qu’on aime, dont le souvenir ne se ravive que lorsqu’on met la main dessus par hasard. Chez le fiancé, entendons-nous, c’est plus que chez moi. Je n’ai pas de misère à jeter, alors ça, pas du tout! Pas de sentimentalisme à propos de mes objets, en général. Mais cessons ces palabres, le fiancé a un petit défaut mais de grandes qualités, et revenons à nos moutons.

Je disais donc qu’il a fait un véritable 15 minutes style demoiselle Mouche (pendant que les enfants jouaient... dans la salle de jeux; ce doit être la première fois qu’ils y jouent depuis un bon six mois). Il n’a pas avancé comme il l’aurait souhaité, j’en suis certaine le connaissant, mais au moins, il aura essayé - et je le soupçonne d’envisager recommencer bientôt...

Et ce matin, ma fille m’a informée qu’à partir de maintenant, elle va sortir ses vêtements du lendemain le soir, avant de se coucher...

lundi 12 décembre 2011

Première mission réussie!

Ma mission aujorud’hui consistait à jeter, jeter, jeter et jeter des articles se trouvant dans ma salle de bains, notamment dans les armoires. J’aurais dû prendre une photo pour faire un avant-après, parce que le changement est exceptionnel. En effet, après quinze minutes, je suis passée d’armoires pleines à des armoires presque vides!

Vous savez, les bouteilles de shampoing presque vides qu’on n’utilise plus parce que plus capables de squeesher le shampoing? Les échantillons de produit qu’on n’a jamais essayé? Les vieux parfums qui commencent à sentir le pet? L’eau de toilette qui sent fort du fiancé? Les brosses à dents des enfants qui n’ont pas d’affaire là, mais qu’on ne savait même pas qu’elles étaient là? Le vert à lèvre du costume d’Hallowe’en d’il y a trois ans, tout dessèché? Tout ça, oui. Et plus encore, ça aurait vraiment valu la peine de prendre une photo.

Comme mission, je devais également secourir une autre pièce pendant cinq minutes, en plus de ma rescousse habituelle. Je me suis attaquée au dessus du piano, mais c’est plutôt fastidieux. Beaucoup de papier qui se retrouve dans le sac à classer que j’ai mis sur le pupitre de fillette, et des livres à déplacer, principalement.

Mais le plus génial aujourd’hui, ça reste mes quinze dernières minutes dans la salle de jeux... Certte fois, je n’ai même pas rempli mon sac orange - c’est vous dire à quel point le superflu a été éliminé!