dimanche 9 septembre 2012

Cuisine mensuelle : le jour J

Nous y voici. Hier, vous avez tout installé vos ingrédients non périssables sur vos comptoirs et, qui sait, sur votre table. Après un petit déjeuner fortifiant sur le coin du comptoir, les enfants envoyés chez une âme charitable, vous êtes prête. Vous imprimez le déroulement de la journée proposé par l’équipe de Once A Month Cooking et vous vous lancez...

Mais il y a certaines mesures préalables. En premier lieu, lisez bien les instructions, histoire de savoir un peu comment se déroulera votre journée. Et je vais commencer à chialer tout de suite. Les instructions vous font passer d’une recette à l’autre et, à part la température du four, il n’y a pas nécessairement de liens entre chaque recette; les pertes d’efficacité sont donc nombreuses. Certaines sont carrément liées à la cuisinière en chef, d’autres à la méthode telle que proposée. Certaines consignes d’usage pourront s’appliquer dès maintenant, d’autres une autre fois. Déclinons-les, dans l’ordre et dans le désordre.
  1. Respirer par le nez. La tâche qui se présente à vous est dantesque, particulièrement si vous êtes seule. Prenez une grande respiration, et rappelez-vous que ce n’est pas un concours de vitesse. Au pire, il vous restera quelques petits trucs à peaufiner le lendemain, au mieux vous passerez une bien meilleure journée. Ça peut être agréable, tout comme ça peut être très déplaisant. C’est votre choix.
  2. Un pas à la fois. J’étais tout simplement paralysée par l’ampleur de la tâche. Tant de choses à faire, que je ne savais pas par où commencer. C’est après avoir appliqué la consigne précédente que j’ai décidé de monter l’escalier une marche à la fois. C’est-à-dire qe j’ai pris ma feuille d’instructions et que j’ai commencé par la ligne 1. Après, tout a débloqué.
  3. Ouvrir toutes les boites de conserve nécessaires. Si vous avez une épidémie de drosophiles, ce n’est peut-être pas tout à fait approprié, mais faisons comme si ce n’est pas le cas chez vous, et ouvrons tout. Si vous n’avez pas d’ouvreboite électrique, appelez la voisine et demandez-lui de vous aider!
  4. Faire un menu avec des recettes qui cuisent à la même température. La conception d’un menu est une chose complexe, mais je me demande comment il se fait que pratiquement chaque recette exige une température de cuisson distincte. 350 °F pour les muffins, 375 °F pour les mini-croissants, 425 °F pour les taquitos... (je les récite de mémoire, je peux avoir associé la mauvaise recette à la mauvaise température - vous comprendrez quand même l’idée). Lorsque je serai assez courageuse pour concocter un menu à partir de mes recettes, la température de cuisson sera prise en considération. Ainsi, je pourrai faire cuire deux recettes en même temps, ce qui me permettra de sauver de l’énergie (tant la mienne que celle nécessaire au four).
  5. Reconfigurer les étapes. Un autre gain d’efficacité peut être trouvé en réunissant les types de recette, de cuisson ou de préparation semblables, avec des ingrédients semblables. Par exemple, le bœuf haché mélangé avec des ognons et des épices pour les croissants et les taquitos aurait dû être cuit en même temps sur le feu, dans deux poêlons distincts puisque les ingrédients diffèrent quelque peu: il n’est pas beaucoup plus difficile de remuer deux cuillers qu’une seule. En fait, voici comment je procéderai la prochaine fois : je réunirai d’abord les étapes exigeant les mêmes modes de cuisson. Puis, pour chaque recette, je mesurerai mes ingrédients et je les disposerai côte à côte, séparément. Puis, je procéderai à la cuisson, par exemple en faisant revenir des légumes ou de la viande, ajoutant les ingrédients à chaque recette. Je monterai ensuite chaque plat comme il se doit, selon la recette. Je ferai de même pour la boucherie, si je ne l’ai pas fait la veille, mais aussi pour les sauces, les pâtisseries, etc. L’idée, c’est de travailler un peu plus à la chaine. Cette chaine, vous la monterez à votre aise. Je vous conseille de faire les choses que vous aimez le moins en premier. Comme ça, ce sera moins décourageant en fin de journée. Par exemple, si vous détestez faire des pâtisseries, commencez par ça. Si vous aimez faire des sauces, faites-les en dernier.
  6. Gouter à tout. Autant que faire se peut, goutez à tout ce que vous faites : les viandes, les sauces, les œufs... Si vous n’aimez pas, il est toujours préférable d’ajuster l’assaisonnement avant que tout soit congelé! (et en prime, vous aurez une injection d’énergie quasiperpétuelle pendant la journée)
  7. Respirer par le nez. La tâche qui reste à faire est dantesque, particulièrement si vous êtes seule. Prenez une grande respiration, et rappelez-vous que ce n’est pas un concours de vitesse. Au pire, il vous restera quelques petits trucs à peaufiner le lendemain, au mieux vous passerez une bien meilleure journée. Ça peut être agréable, tout comme ça peut être très déplaisant. C’est votre choix.
  8. Emballer à la fin seulement. L’autre élément permettant de gagner en efficacité réside dans l’emballage et la congélation. Pour la majorité des recettes, on procède par congélation éclair, c’est-à-dire qu’on étend tout sur une plaque, pour bien congeler chaque item individuellement. Ensuite, on divise en repas, selon le nombre de portions nécessaires. Eh! bien! La prochaine fois, je n’emballerai rien avant la toute fin. Ce ne sont pas quelques heures de plus qui feront bruler mes taquitos ou mes burritos... Sans compter qu’il y a tant d’autres choses à faire d’ici là!
  9. Aller souper au restaurant ou commander une pizza pour souper. Vous l’aurez bien mérité!
Prochaine chronique : la planification des repas!

jeudi 30 août 2012

Cuisine pour le mois : épicerie


L’épicerie nécessaire pour cuisiner une fois par mois est imposante. On parlera de 5 kg de poulet, de 2 kg de bœuf haché, de farine, de sel, de sauces, quelque chose comme 8 litres de tomates en boite, etc. Comme je le disais dans mon dernier billet, il vaut la peine de faire le tour de ses armoires, de son frigo et de son congélo avant de partir. Peut-être avez-vous déjà un fromage que vous pourriez substituer dans une recette. Il se peut également que votre congélateur contienne de la viande, que vous pouvez utiliser.

Ah! Mais c’est que l’on peut recongeler de la viande, en suivant des consignes précises, mais toutes simples: si la viande a été décongelée au frigo, on pourra la recongeler, même crue. L’idée, c’est de ne pas provoquer de chute de température trop rapide, comme on le ferait notamment en mettant un sac sous vide dans l’eau. Dans un tel cas, la viande dégèle trop rapidement et se retrouve trop vite à une température critique. Il faut alors la faire cuire avant de la remettre au congélo. Si elle a été dégelée au frigo, on pourra l’y remettre, sans besoin de la cuire. Alors, si vous avez les viandes nécessaires, n’hésitez pas à les utiliser pour votre cuisine du mois. 

Ce conseil permet en fait de profiter des spéciaux. Si, par exemple, le poulet est en spécial aujourd’hui, mais que votre journée de cuisson ne doit avoir lieu que dans deux ou trois semaines, il serait triste de rater cette vente! Il est alors tout à fait pertinent de stocker au congélo, pour le jour J.

Comme je le disais aussi dans mon précédent billet, vérifiez les recettes et apportez les modifications nécessaires, le cas échéant, à votre liste d’épicerie. Par exemple, je préfère le veau pour mes boulettes. J’ai donc réduit la quantité de bœuf haché en conséquence et ajouté le veau à ma liste. N’oubliez pas de vérifier si votre modification a des répercussions sur les aliments à préparer la veille.

Enfin, dernier conseil : vérifiez les spéciaux avant de partir, même si ce n’est pas dans vos habitudes. Mon calcul pas savant mais perspicace m’a permis de constater que l’épicerie du mois peut couter de 180$ à... 325$! Vous imaginez?

Cette préparation fera d’ailleurs l’objet de mon prochain billet.

lundi 27 août 2012

Cuisine une fois par mois : méthode



J’avais dit que je reviendrais avec les lacunes de la méthode de onceamonthmon.com et leurs correctifs. Avant de me lancer, je tiens toutefois à exprimer ma profonde admiration pour le travail qu’accomplissent Tricia et son équipe. Imaginez: elles concoctent un minimum de cinq (5) menus par mois, accompagnés de recettes, de listes d’épicerie et de directives. Alors si je me permets de faire ma fraiche en peaufinant leur méthode, jamais, ô grand jamais, je ne voudrais dénigrer leur travail, surtout que je serais bien en peine de faire tout ce qu’elles font, mois après mois!

Allons-y, donc. Il vaut sans doute la peine de détailler le processus avant d’y apporter des améliorations.

La première chose à faire, si vous suivez mes traces, est de trouver un menu qui semble convenir à votre famille (voire à vous seule, tous les menus pouvant être convertis en fonction du nombre de bouches à nourrir). Chaque mois, onceamonthmon.com publie ses menus à l’adresse suivante: http://onceamonthmom.com/menus/, et ils se déclinent en cuisines traditionnelle, végétarienne, diète, sans gluten et avec aliments entiers, ainsi qu’un menu d’aliments pour bébé et un mini-menu de 10 jours.

Pour ma première fois, j’ai choisi le menu traditionnel. J’intègre beaucoup de repas sans viande dans mon alimentation, et ce menu est assez viandeux, mais comme il donne seize repas du soir, huit déjeuners et huit diners (moins pour mois, puisque j’ai décidé de laisser tomber deux recettes), pour une possibilité de seize jours à ne manger que ces repas, je me suis dit que je pourrai quand même glisser des recettes végétarienne les jours restants.

Averrissement : l’expression «cuisine une fois par mois» est quelque peu trompeuse. En premier lieu, comme je viens de le dire, il n’y a pas assez de repas pour faire tout le mois. On en profitera alors pour sortir les chaudrons pour ces favoris de la tribu ne résistent pas à la congélation, ou du mois y predent trop au change pour tenter l’expérience, comme les raviolis Alfredo, certains sandwich (comme, ces jours-ci, aux tomates), les sautés asiatiques, et bien d’autres. Mais même si on avait trois fois 31 recettes au menu, plusieurs choses manqueront à l’appel le moment venu: une salade, un riz, des légumes en accompagnement, des nouilles... Et enfin, sauf en ce qui concerne des mets congelés après la cuisson, comme la pizza ou les burritos rancheros, plusieurs repas exigeront, au moment de les servir, qu’on s’atèle aux fourneaux. Ce sera le cas, entre autres, du poulet à la grecque ou cacciatore, qui doivent être cuits, ou encore des kebabs à l’orange. En définitive, je dirai que cette journée de cuisine de folie furieuse permettra plus tard d’accélérer la préparation des repas, mais qu’elle ne remplace pas toutes les étapes et qu’elle ne vous épargnera l’épreuve du four ou de la plaque de cuisson. La tâche s’en trouve cependant simplifiée et allégée, et c’est là l’intérêt de la chose. D’ici un mois, je pourrai vous dire si le jeu en vaut la chandelle.

Je disais donc que l’on doit choisir un menu. Chaque menu s’accompagne de deux chiffriers Excel et d’un document Word, lisibles dans GoogleDrive (anciennement GoogleDocs). Le premier chiffrier contient la liste d’épicerie pour la réalisation du menu choisi. L’auteure y a inséré une case dans laquelle inscrire le nombre de personnes à nourrir. En modifiant la valeur de cette cellule, vous vous trouvez à ajuster les quantités nécessaires dans la liste.

Liste d’épicerie en main, il vaut la peine de faire le tour des armoires et frigos et autres congélos pour voir ce qu’on a déjà en réserve. L’épicerie va être grosse (que dis-je, énorme), nul besoin de surplus.

Avant de se rendre au marché, je crois que la lecture des recettes s’impose. C’est une étape que j’ai faite, puisque je voulais les traduire, mais pas assez attentivement. Par exemple, il y a dans le menu traditionnel d’aout une recette de poulet farci aux épinards et au fromage... Philadelphia, ingrédient présent dans une ou deux autres recettes ce mois-là. Je n’ai pas fait attention, j’ai acheté plein de Philadelphia, pour me rendre compte que pour cette recette bien précise, j’allais mettre de l’Emmental. Et me voici donc avec un pot de 400 g de fromage Philadelphia en trop. Pas grave, j’en ferai un gâteau au fromage, mais quand même. Une lectrice avertie en vaut deux. 
L’idéal est de faire son épicerie en après-midi, histoire d’avoir assez d’énergie en soirée pour préparer certains ingrédients (légumes, pain si vous le faites vous-même, etc.).

Votre épicerie est faite. Le moment est venu de vous préparer pour la grosse journée du lendemain. Dans mon cas, mettre en tranche des poivrons, râper des carottes, trancher et faire sauter des champignons, faire des juliennes de courge, faire cuire le bœuf hachée; bref, tout ce qui est gracieusement prescrit dans la deuxième feuille du deuxième chiffrier, qui contient aussi toutes les recettes. Dans ce même chiffrier, encore une fois, une case est prévue pour le nombre de futurs convives, dans chaque recette. Mais ne faites pas comme moi et n’allez pas modifier la case dans chaque feuille: en modifiant celle de la feuille Instructions (la première), vous vous trouvez à modifier toutes les autres... Des fois je suis pas juste blonde teindue...

Autre erreur de débutante. Je me pensais très futée et, le soir de la préparation, en entreprenant de tout séparer mes légumes tranchés et triturés par recette... Genre, j’avais besoin de 6 carottes râpées, à raison d’une tasse pour telle recette et deux tasses pour telle autre. Moi, la petite Miss Perfectionniste, j’ai commencé à tout diviser. Un ti-sac d’une tasse ici, on écrit le nom de la recette dessus, un autre ti-sac avec deux tasses, on écrit le nom de l’autre recette... Bref, ce que j’aurais pu faire en une heure m’en a pris plus de trois, et ça ne m’a rien apporté du tout. Je ne suis pas parvenue à tout finir avant minuit, et j’ai terminé les poivrons (5 tasses et demie de rouges, même quantité de jaune) le lendemain matin. Je ne les ai pas divisés, et en travaillant, j’ai vite vu que ce n’est pas plus long de prendre une tasse de poivrons dans un gros bol que de prendre un petit sac, de l’ouvrir et de le vider... Et quand on compte le temps de faire le petit sac et de l’identifier... Leçon apprise.
Coupez vos légumes comme prévu, et laissez-les en vrac. Pour se faciliter la vie, les mettre dans de beaux bols en plastique de chez Dollarama fait très bien l’affaire.
Ce même soir, sortez tous vos ingrédients non périssables et disposez-les sur une surface accessible, où ils ne seront pas difficiles à repérer. J’ai personnellement choisi de les arranger par type: pâtisserie (farines, sucres, etc.), légumes, fromages, huiles...

Le jour J, prenez une grande respiration. Ouvrez le document Word, qui contient les étapes qui vous guideront dans la préparation des recettes une après l’autre. C’est à ce document en particulier, et à la feuille de préparation (Chopped Amounts), que j’apporterai des correctifs la prochaine fois. 
Pendant cette intense journée, ne vous garrochez pas, ça ne sert à rien. Au pire, faites comme moi et renoncez à une recette ou deux, ou encore, terminez le lendemain, mais n’allez pas vous énerver pour être épuisée à mi-parcours. Et si vous suivez les conseils que je vous prodiguerai (en fin de compte, dans mon prochain billet), vous irez encore plus vite que prévu. On s’en reparle.

Deux (2) jours de cuisine pour le mois

J’aurai donc terminé cet après-midi, parce que j’ai choisi de bretter et parce que je suis incapable de manger une crème de tomates avec des motons et que je n’ai pas (encore) de Thermomix (j’ai tout passé au robot, puis au plus petit robot, puis au tamis).

Je suis très heureuse de l’avoir fait, et pas peu fière, il va sans dire. J’ai bien fait de suivre un menu tout préparé d’avance, parce que ça m’a permis d’éviter bien des erreurs. Toutefois, malgré toute mon admiration pour l’équipe de Once a Month Mom, je crois pouvoir faire encore plus vite, travailler plus efficacement qu’en suivant son plan de travail. Surtout qu’en bonne petite FlyBaby, je veux que ma cuisine ressemble à ça après ma journée de cuisine (et ces photos ont été prises hier soir, après ma grosse journée d’hier) :


Ce matin, ceci m’attendait :

À part la réduction de la bisque en purée, je devais encore terminer trois recettes, plutôt simples. Il s’agissait en fait de mélanger des ingrédients pour faire des sauces, de couper des viandes et de tout diviser en sacs. J’ai pris mon temps, ce qui m’a permis de constater les lacunes dans les instructions fournies par onceamonthmon.com.

Mes prochains billets discuteront de ces lacunes et de comment je les pallierai, ainsi que d’autres trucs et astuces qui me sont venus en travaillant.

À suivre...

jeudi 23 août 2012

Une journée de cuisine par mois


Mise à jour au 9 septembre 2012: le site OnceAMonthMom.com n’est plus gratuit. Dommage.

C’est en revenant des achats de fournitures scolaires que l’angoisse de la rentrée s’est emparée de moi. Les matins pressés, les diners rapides, les devoirs, les soupers de bonne heure... J’ai eu comme une boule dans la gorge. Et ça, c’était avant de réaliser que mon Petit Ours sera bientôt en première, à l’école des grands... Ah! comme disent tous les autres : ça grandit vite!

Ce début de panique gagnant du chemin entre mes neurones, je me suis dit que j’allais faire le plongeon : le temps était enfin venu de faire cette fameuse journée de cuisine pour le mois. En résumé, il s’agit de réaliser les étapes principales des repas du mois, de cuisiner en double ou en quadruple, de séparer tout ça et de congeler le tout de repas en repas. Ça ne veut pas dire fini la cuisine pour autant : par exemple, si on veut accompagner le repas de pâtes, on ne les fera pas cuire d’avance. Même chose pour les salades et la plupart des accompagnements.

J’ai depuis peu un solide béguin pour Gordon Ramsay, et je sais que l’idée même des repas congelés est pour lui une disgrâce. Petite gêne, donc. Malheureusement pour lui, et heureusement pour moi, je n’ai pas l’intention de l’inviter à souper (à coucher, ce serait une autre histoire, si je n’avais pas déjà un fiancé extraordinaire). Alors oui, nous boufferons du surgelé en septembre. Mais au moins, ce sera fait maison!

J’avais déjà commencé à planifier cette journée, mais c’était pénible, je faisais test par-dessus test, sans vraiment me mettre à l’ouvrage. Puis ce mois-ci, sur OnceAMonthMon.com, le menu traditionnel a un petit côté Tex-Mex qui m’a paru assez intéressant pour l’essayer.

Vous me connaissez, il fallait que ce soit parfait... Ah! La FlyLady me bourdonne dans les oreilles : oublie la perfection! Caca!

Voici en bref comment je m’y suis prise. J’ai d’abord traduit les quinze recettes en français directement dans Paprika pour iPad. Ça m’a permis de bien les comprendre, de un, mais aussi de procéder aux conversions nécessaires (je suis assez métrique, dans mon genre) et d’en modifier quelques unes à mon gout (ça m’a occasionné quelques problèmes, mais j’y reviendrai dans un autre billet). J’ai sorti la liste d’épicerie pour quatre personnes, j’ai vérifié mon inventaire et, le lendemain, trop tard en après-midi, je suis partie chercher ce qui manquait. J’ai eu un peu de peine à acheter toutes ces tomates en boite alors qu’on est en plein saison des tomates au Québec, mais ce n’est que partie remise. Je voulais faire un essai, pas me tuer en une journée.

Hier soir, donc, j’ai rassemblé tous mes ingrédients, j’en ai préparé quelques uns et je suis montée me coucher. Ce matin, j’ai fini de trancher mes légumes, et je me suis mise au travail. Toute seule comme une grande, ma partenaire potentielle n’étant pas disponible. Elle saura bien tirer profit de mon expérience, puisque je crois que je vais répéter l’exploit. À date, les enfants ont gouté trois plats et les ont tous aimés.

Je n’ai toutefois pas réussi à tout faire. À 21 h, après douze heures passées debout sans la moindre pause, j’ai rangé mon tablier. J’ai dû me parler pour ne pas continuer jusqu’à tomber par terre : il me restait seulement trois recettes (ou quatre, ça reste à voir) à faire! Mais assez, c’est assez, ce sont des recettes sans cuisson, j’en aurai pour une heure maximum demain.

En une journée, voici donc ce que j’ai cuisiné :
  • Muffins citronnés au bleuets
  • Rouleaux au serpent à sornettes
 
  • Taquitos

  • Bisque aux tomates grillées
    • Burritos aux huevos rancheros


  • Poulet cacciatore
  • Poulet à la dijonnaise
  • Pizza bulle
  • Boulettes citronnées en sauce à la di Stasio
  • Kebab Teriyaki à l’orange
En tout, 10 plats. Dans le menu de Tricia, y a une recette que j’ai décidé de ne pas faire, soit les crêpes roulées à la crème de framboises. Chez nous, les crêpes, on fait ça au fur et à mesure, et je ne me voyais pas présenter des roulés au Philadelphia et aux framboises surgelés, alors qu’on a encore des fraises dans les framboisiers au jardin et que le sirop d’érable c’est tellement meilleur...

Demain, si je me réveille après ce marathon et s’il me reste assez d’énergie pour bloguer, je ferai un compte rendu plus détaillé de ma journée et de la conclusion de mon aventure. Plus tard, je compte vous présenter les leçons tirées de cette expérience... à mettre en pratique le mois prochain!

lundi 16 juillet 2012

Ouache

Je ne sais pas ce que Kelly avait comme mission à me confier aujourd’hui dans la salle de bains, mais il y avait un truc que je voulais refaire depuis longtemps: laver ma douche. Depuis un certain temps, j’en vaporise les parois au Tilex, et le résultat est assez bon, mais comme personne dans la maison n’oublie pas de temps en temps de vaporiser, il finit toujours pas s’amasser des coulisses.

J’ai donc lavé ma douche de fond en comble... Et yeuk! yeuk! yeuk! Mais c’était quoi cette crasse rosâtre fluorescente dans le bas des portes!?! Ouache, triple-ouache! Je crois que c’étaient des taches indélébiles, mais NON, ça s’enlève! Bon, c’est une bonne nouvelle, que ça s’enlève, mais c’est aussi une mauvaise nouvelle... Ça me pique partout juste d’y penser!

Je pense que je vais prendre un bais à la mousse de Bonami!

mardi 19 juin 2012

Pyramides

Cette semaine, mon fils m’a aidé à changer les draps des lits. D’abord dans ma chambre, puis dans la sienne, et, enfin, dans celle de sa sœur. Puisqu’il est âgé de six ans, il est plus que manifeste que sa méthode et la mienne ne sont pas tout à fait identiques. Aussi, pour la première fois depuis longtemps, le lit de ma fille a été éloigné du mur contre lequel il est appuyé. «Oh, oh...» de faire mon fils.

«Oh, oh...» en effet: la quantité de poussière, de déchets et de cochonneries accumulées dans l’inserstice entre la base du lit et le quart de rond au plancher était plus qu’impressionnante. Mes tâches ce jour-là ne comportaient pas le nettoyage de ce lieu franchement (presque) malsain, mais je me suis promis d’y remédier. Et ça ne pouvait mieux tomber: cette semaine, nous sommes dans les chambres.

Vous le savez sans doute, grâce à Belle-Maman, je passe l'aspirateur tous les jours. Habituellement, le travail consiste, dans les pièces communes, à ramasser ce qui jonche le sol et qui pourrait causer préjudice à l’aspirateur. En règle générale, cela comprend aussi mettre les chaises et les bancs sur la table et les comptoirs, puisque c’est en dessous que se retrouvent le plus souvent les miettes... Je passe moins souvent dans les pièces du haut, soit les chambres et le bureau, mais comme nous sommes en Zone 4, je me suis dit que j’allais en profiter. D’abord, avancer le lit de fillette, bien sûr. Mais je suis allée un peu plus loin. Plutôt que de ne me consacrer qu’à ce qui pourrait nuire à l’aspirateur, j’ai décidé de dégager tout ce qui se trouvait au sol, incluant dans les garde-robes. Dans la chambre des maîtres, il ne s’agissait que de chaussures dans le garde-robe. Mais dans la chambre des enfants... 

La chambre de fillette :   
 La chambre de fiston : 

Il faut croire que les enfants ont de qui tenir...


lundi 4 juin 2012

Ah! Ça fait du bien!

Ce matin, j’ai encore une fois dû me rendre à l’évidence: ça ne m’en pas gros pour perdre la track. Un peu trop de travail, un contretemps, et toutes mes bonnes résolutions fichent le camp. Mais rien n’est insurmontable et, encore une fois, FlyLady m’a fait réaliser ce matin que j’essaie encore d’aller trop vite. Mais je saute des étapes (encore), même dans ce texte.

Ainsi, ce matin, j’ai décidé de retourner à mes étoiles. Parmi elles, encore une fois, j’allais sauter la tâche Lire FlyLady.net. C’est en arrivant dans le site que j’ai réalisé que la zone indiquée dans mon agenda n’était pas celle de FlyLady! Mais comment cela se pouvait-il? N’avais-je pas méticuleusement et consciencieusement entré toutes les zones, répétées toutes les cinq semaines, avec de jolis petits icônes et tout et tout? Oui, mais là n’était pas le problème. Certaines d’entre vous ont fait leurs devoirs mieux que moi et savent déjà ce que je m’apprête à coucher sur tablette, mais moi, je ne le savais pas.

Je me suis donc rajustée, mais au passage, j’ai lu l’explication des zones exhaustivement. Ce n’est en effet que ce matin que j’ai réalisé que les zones recommencent chaque premier du mois. Par exemple, au 1er juin, jusqu’au dimanche, nous étions retombées dans la Zone 1. Pour changer de zone, à la Zone 2, donc, dès le lundi suivant, soit aujourd’hui! Mon Homeroutines m’avait fait le coup, par défaut, mais j’avais cru à un bogue et j’avais modifié les réglages... Ha. Ha. Ha. 

Et donc, par ce détour, un petit conseil de la demoiselle Mouche, incrusté dans l’explication des zones: se concentrer sur la zone et désencombrer quinze minutes par jour. Pas plus, pas moins.. Quand tout sera désencombré, il sera temps de s’occuper du reste. Mais ne pas en faire plus de quinze minutes par jour. Sinon, on s’essoufle.

J’aurais pu allumer avant, ou à tout le moins l’intégrer avant, puisque je le fais déjà dans d’autres sphères, comme pour la lessive: c’est idiot de s’écœurer à faire trois lavages par jour. Je n’en fais maintenant qu’un seul, et on ne manque pas de linge pour autant!

Ainsi, j’ai décidé de faire mon quinze minutes ce matin. Nous sommes dans la cuisine, qui n’est plus encombrée depuis un bon moment déjà, alors j’ai décidé de faire un petit tout au salon, où mes petiots ont une fois de plus envahi mes tables et les paniers qui s’y trouvent. Bien m’en prit: 15 minutes plus tard, les tables et les paniers, sauf deux, de paniers, sont dégagés ou carrément vides.

Et tout d’un coup, tout semble plus facile...

jeudi 24 mai 2012

De la raison des zones

S’il y en a qui se questionnent encore sur la nécessité, voire l’utilité des zones, j’ai la réponse.

Chaque printemps, certaines d’entre vous se lancent dans un grand ménage. Personnellement, cette année, ça va être short’n sweet. En effet, comme depuis janvier je suis la FlyLady, et malgré une pause involontaire et tout à fait explicable, ma maison est drôlement à l’ordre. Je dirais même que je n’ai pas de ménage de printemps à faire, si ce n’est que de ressortir les vêtements d’été et... laver les fenêtres! Alors là, ça craint. 

Mon fiancé, samedi, a poussé un long soupir: «Faut laver les fenêtres...» L’an dernier, je n’aurais pas dit un mot et je l’aurais laissé s’échiner toute la journée. Mais cette année, j’ai répondu spontanément: «Laisse faire ça. Je vais les faire par zone. Dans cinq semaines à peu près, elles vont toutes être faites.» C’est là, dans la spontanéité de ma réponse, que ça m’a frappé. Je sais que pour certaines, laver ses fenêtres sur 5 semaines, c’est trop long. Mais... on jase, là... Ça fait combien de temps qu’elles sont sales, vos fenêtres? C’est quand, la dernière fois que vous les avez lavées? Ah, oui? Ben d’abord, qu’est-ce que quelques semaines de plus vont changer?

Voyez-vous, question fenêtres, deux options s’offrent à vous:
  1. Vous les lavez toutes d’un coup, vous faites juste ça pendant la journée, vous prenez du retard sur vos autres tâches et vous êtes trop crevée pour faire quoi que ce soit d’autre pour les prochaines 48 heures;
  2. Vous les lavez petit à petit, en suivant votre routine habituelle, et vous ne vous en rendez même pas compte, à part le fait que vous voyez mieux dehors!
Ça revient exactement au même que les propos de la FlyLady de l’autre jour, mais avec la notion de zone, en plus. Et il n’y a pas à craindre, chaque pièce finira par avoir son tour. Par exemple, la semaine dernière j’ai lavé les fenêtres du bureau. Je n’ai pas fait celle de la salle de bains, l’idée m’étant venue sur le tard (de toute façon, la salle de bains va bientôt revenir en zone). Cette semaine, je fais celles des chambres. J’ai fait celle de la chambre des maitres aujourd’hui, demain je ferai celle de fillette et samedi celle de fiston. Et la semaine prochaine... Vous me suivez? N’importe comment, je finirai par finir. Je n’aurai pas trop souffert, et le fiancé va être soulagé de n’avoir pas eu à le faire.

lundi 21 mai 2012

Décalage horaire

Ça fait deux fois que ça m’arrive cette semaine. Le soir venu, je mets mes vêtements dans la machine à laver, je la programme pour que mon lavage soit prêt à sécher à mon réveil ou à peu près, et je vais au lit. Le lendemain matin, après un premier café, je descends au sous-sol pour mettre le linge dans la sécheuse, et que vois-je? Un stupide code d’erreur,* et la machine à laver qui ne s’est jamais mise en marche. Le seul détail, plutôt inquiétant, c’est qu’elle a quand même mangé le savon.

Zut. Et rezut. Je remets donc du savon et je repars la machine à laver. Rien de plus simple, et y a pas de quoi en faire un billet. Moui, y a de quoi en faire un billet. C’est que ça fait un décalage dans ma journée. Aujourd’hui, c’est congé, alors les conséquences sont moins désastreuses. Mais quand ça arrive un jour de semaine école-boulot, je me retrouve à mettre le linge à la sécheuse sur l’heure du midi, alors que normalement, sur l’heure du midi, je le sors de la sécheuse pour le ranger. S’ensuit un décalage horaire de plusieurs heures, et lorsque le linge est prêt, je suis occupée à autre chose. Mes journées étant bien (trop) remplies, je me retrouve en train de plier du linge quand les enfants sont couchés, ce qui signifie donc que je range ce qui leur appartient le lendemain seulement, puisqu’ils dorment et qu’il est hors de question de risquer de les réveiller en entrant dans leur chambre.

Je suis frustrée. Cependant, le bon côté de la chose, je suppose, c’est que ça veut peut-être dire que je commence à avoir mes routines dans le corps. J’imagine que ça veut aussi dire que je dois faire attention à ne pas devenir trop rigide!




*Quelques googlages m’ont permis de découvrir que le code d’erreur (F70) est causé par un mauvais contact entre le circuit électronique du panneau de commande et la machine. Solutions envisageables: appeler un réparateur ou demander au fiancé, qui est doué pour ce genre de choses, de jeter un coup d’œil. Cesser de me servir de la programmation n’est pas une solution.

(hier soir, j'ai visionné en direct le bastonnage d’un passant, âgé d’une cinquantaine d’années, qui ne faisait qu’observer une manifestation en cours)

dimanche 20 mai 2012

Parenthèses

Je viens d’un pays où la liberté d’expression existe principalement pour les amis du pouvoir. Dans mon pays, les manifestations spontanées sont interdites. Si l’on souhaite se déployer à plus de cinquantes personnes dans la rue, il faut demander l’autorisation des forces de l’ordre huit heures à l’avance. Le gouvernement s’arroge le droit de suspendre l’application de certaines portions de la loi, à son entère discrétion. La vie dans notre métropole n’est pas sans risque. Les forces policières peuvent impunément investir un débit de boisson, gazer les personnes qui s’y trouvent et les arrêter sans leur lire leurs droits ni leur donner le motif de leur arrestation. Le gouvernement de mon pays est soupçonné de frayer avec des membres de la mafia, de recevoir des pots-de-vin et de favoriser ses amis. Il règne dans mon pays un relent de corruption qui fait en sorte que la confiance dans le système est presque inexistante. Les médias sont contrôlés par de grands conglomérats et il est difficile de se faire une idée claire de ce qui se passe vraiment. Et la propagande est telle que le citoyen moyen se trouve, bien malgré lui, à appuyer une dictature qui affirme ne pas en être une.

Dans un pays comme le mien, un blogue comme celui-ci m’apparait depuis quelques jours d’un superflu presque intolérable. Comment, en effet, puis-je écrire sur de telles mondanités que sont les corvées ménagères alors que dehors, dans la rue, on assiste à de tels évènements? Que l’on soit d’accord ou non avec la cause des manifestants, comment peut-on continuer de parler savon et frotti-frotta quand des policiers chargent les foules sans avertissement, mais surtout, sans raison? Quand une journaliste est projetée au sol par des policiers, qui l’ont aggripée par les cheveux pour l’empêcher de filmer? Comment, après cela, raconter que l’on a oublié son lavage dans la sécheuse ce matin, comme si cela avait la moindre importance? Et surtout, pourquoi?

Parce qu’il le faut. Parce que c’est en maintenant la normalité du quotidien pendant l’anormalité de l’époque que nous pourrons revenir à une vie normale. Parce qu’il ne faut pas s’arrêter de vivre, mais vivre encore plus intensément, il faut continuer de faire comme avant. Pas pour s’endormir, mais pour se prouver qu’on est encore des femmes de cœur, qu’on cherche encore lapaix intérieure, qu’on peut encore rire, de soi, des évènements. Pour prouver qu’on n’a pas peur. Que la peur ne nous paralysera pas. Parce qu’il faut rire, qu’il faut faire le plein de bonheur, tant que l’on peut. Parce que si on sait ce que c’est ce que c’est de vivre dans une société où jadis régnait la liberté, on sera mieux équipées pour reprendre ce qu’on nous a enlevé si brutalement.

Je vais donc poursuivre ce blogue, même si j’ai la plupart du temps la larme à l’œil, même si le monde dans lequel je vis n’est plus celui dans lequel je veux voir grandir mes enfants. Je vais poursuivre, pour ma santé mentale. Pour rester ancrée. Pour me convaincre que la vie peut redevenir normale, pour ne pas perdre les pédales... Ni l’espoir.

Et je militerai et je lutterai plus que jamais pour qu’on me rende mes libertés, celles qui devraient exister dans un pays démocratique.

Je ferai du ménage dans ma maison, en guettant l’occasion d’en faire au politique.


L'habitude du mois : bouger!


J’avais oublié un des plaisirs d’avec FlyLady, une fois qu’on a terminé les pas de bébé. Il arrive parfois, et je dirais assez souvent, que l’habitude sur laquelle elle choisit de mettre l’accent pendant tout un mois en soit une que j’ai déjà acquise. En janvier, c’était l’évier. En février, si je me souviens bien , mais à ce moment j’essayais de me sevrer de FlyLady (avec les résultats que l’on sait), c’était faire son lit. Je sais qu’il y a eu, en avril, le désencombrement pendant 15 minutes par jour, mais je n’y suis pas arrivée.

Mais en mai, et peut-être cela a-t-il contribué à ce que je renaisse de ma poussière, l’habitude du mois, c’est «15 minutes of loving monements», ou, en français, 15 minutes de mouvements amoureux, ou, littéralement, 15 minutes d’exercice.

Et sur mon visage de se dessiner un petit sourire de supériorité: c’est que je fais au minimum 30 minutes de jogging par jour, moi! Ah, la grosse tête que je me suis faite! Mais qu’il faut bien rendre à Cléopâtre ce qui lui appartient, non? Cela dit, il reste que j’ai réalisé cette semaine que je ne fais pas de l’exercice TOUS les jours. Il y a les cinq jours de la semaine, où je vais reconduire fiston en poussette-remorque à l’école, mais il y a aussi ces jours de fin de semaine, ou les jours où il va à l’école avec les petits voisins, où je ne fais absolument rien. Je pourrais toujours cumuler les minutes et les répartir sur la semaine, mais ça irait à l’encontre de l’esprit de la chose. 

Mais alors, serait-ce que je n’ai pas pris l’habitude du mois? Tout à fait. J’ai donc pris pour résolution de remédier à la situation. Ce ne devrait pas être si difficile, après tout: 15 minutes, c’est deux fois 7 minutes et demie. Et puisque mes jambes sont assez bien entraînées merci, je vais m’attaquer, pendant ces 15 minutes, à mes bras.

Mes débuts à l’exercice se sont faits, naguère, avec l’aide de la Wii. Depuis que je cours, j’ai délaissé l’appareil, même par temps glacial: j’aime trop courir dehors à présent pour le faire sur place dans mon salon. Par contre, je trouve l’outil tout à fait approprié pour tonifier le haut de mon corps.

Remarquez, aujourd’hui le thermomètre indique 30 degrés centigrades, et la piscine 86 degrés Fahrenheit... Je vais bouger amoureusement dans la piscine!

jeudi 17 mai 2012

Gung ho?

Parmi mes «tâches» se trouvent celle consistant à lire un article de la demoiselle Mouche (que j’appèlerai désormais FlyLady, histoire de me faire voir un peu plus dans Google). Ça peut sembler idiot, mais ça me force chaque matin, depuis lundi, à me rappeler que je dois la suivre, sinon je vais retomber. Et ce matin, ses réflexions matinales, trouvées dans sa page Facebook sont tombées en plein dans le mille. Ça me décrit tellement, ça fait peur. Je vous en offre une traduction libertine...

Certaines d’entre vous ont incroyablement bien reussi en quelques jours, et je m'inquiète pour vous, à cause de cette mentalité Gung ho. Nous sommes toutes déjà passées par là et c’est la raison pour laquelle les membres de notre famille lèvent les yeux au ciel devant votre nouveau trip FlyLady.
(Ça vous rappelle pas quelqu’une? Tout à fait. Et si je poursuis ma lecture, je me reconnais encore plus. Permettez que je poursuive ma traduction... Pas de tout, mais tant qu’à essayer de reformuler ses propos pour les rendre plus intéressants et ne pas y arriver sans craindre de radoter...)
Apprenez à utiliser votre minuterie dans presque toutes les situations. Ça vous laisse le sentiment du devoir accompli, tout en vous donnant la permission de ne pas trop en faire et vous bruler.
(remarquez, toutes les situations est peut-être exagéré... Juste en traduisant, j’ai éclatédire rire en m’imaginant dire à mon chéri: «Oh! Faut arrêter là, t’as fait ton 15 minutes!») 
Si vous vous prenez à réinitialiser la minuterie à la fin des 15 minutes, ARRÊTEZ ÇA! C’est votre perfectionnisme qui veut que vous suiviez la méthode FlyLady en mettant des points sur les i... tout en demeurant prisonnière de votre perfection pour continuer jusqu’à ce que ce soit fini. 
(suis-je la seule à visualiser ces conseils dans un tout autre contexte?)
Exercez-vous à abandonner! Vous y reviendrez.
La raison pour laquelle vous allez y revenir, c’est parce que vous ne vous êtes pas brulée. Quand on a laissé notre salle de bains aller jusqu’à ce qu’on n’en peut plus, on se lance et on passe 3 heures à nettoyer. Quand on a enfin fini, on ne veut plus nettoyer une autre salle de bain avant longtemps. Alors... On ne nettoie plus de salle de bains avant longtemps! Et ça continue comme ça jusqu’à ce que la salle de bains est complètement dégueulasse et que vous ne laisseriez pas votre mère y entrer... Vrai?

Sages paroles... Surtout que ma mere nous rendait visite aujourd’hui!

mercredi 16 mai 2012

D’étoiles et de satisfaction

Je viens tout juste de découvrir un petit détail mignon dans l’application HomeRoutines, dont j’ai déjà fait l’évaluation et que j’utilisé, avec plus ou moins de constance, depuis. Mais en ce qui concerne ma mignonnerie, objet de ce billet, j’en suis à me demander comment il se fait que je ne l’avais jamais remarqué auparavant.

Voyez-vous, HomeRoutines permet de diviser les tâches à accomplir en catégories qui, dans mon cas, sont soit des moment de la journée ou, dans le cas du lundi et du jeudi, un mot clé (laitier, paperasse, par exemple). Aujourd’hui, rien de tel: mes mercredis sont calmes comme un long fleuve tranquille, sous réserve toutefois de deux petits monstres exigeants à souhait qui ne nous lâchent pas d’une semelle, mais je digresse encore.

Nous disions donc que mes mercredis se déclinent en quatre catégories seulement: Matin, Pendant la journée, Après l’école et, pour finir, Soirée. Jusqu’à ce jour, je croyais qu’il ne s’agissait que de me guider dans la chronologie approximative de mes tâches. Eh! bien! il y a de ça, oui, mais il y a plus. Celles qui se rappellent à quel point j’aimais le Tchac! de Cozi sauront faire le parallèle. Car figurez-vous, et c’est là son seul défaut (à part la fait qu’il manque une version française, mais j’ai déjà communiqué avec la développeuse et on va plancher là-dessus), il n’y a pas le plus petit Tchac! dans HomeRoutines.

Sauf que je viens de découvrir que la catégorisation est également porteuse de motivation. Imaginez-vous donc que j’ai découvert que lorsque l’on a accompli toutes les tâches d’une catégorie, la petite étoile vis-à-vis se REMPLIT. Non mais, comme dirait ma fille qui se prend pour une ado alors qu’elle a encore de la misère à régner une assiette dans le lave-vaisselle (quoi, ça aussi c’est un comportement d’ado?), comme le dirait-elle, donc, avouez que c’est génial pas à peu près!

...

Non? J’entends déjà mon fiancé: «Quoi? T’as fait un texte complet sur tes étoiles pleines pis à moitié pleines?»

Euh... oui. Ça fait peur.

Mais avouez que c’est génial quand même!

mardi 15 mai 2012

Jour 2 (Born-Again Flybaby)

Pari gagné! Bon, d’accord, vous n’aviez rien parié avec moi et la gageure était en fait avec mon moi-même, et encore, je n’avais pas misé une très grosse somme...

N’empêche. Aujourd’hui, je suis parvenue à accomplir presque toutes mes tâches et, au moment où j’écris ces lignes, mon évier est propre et il ne me reste plus qu’à sortir mes vêtements pour demain.

Ça fait du bien de se remettre dedans, comme qui dirait. Et de revenir à quelque chose d’aussi peu imaginatif que la demoiselle Mouche, c’est rassurant. Même ses nombreuses fautes d’orthographe me rassurent, c’est vous dire à quel point je me sentais désemparée!

Je crois que c’est un certain retour à la routine. Qui me fait cet effet. J’étais parvenue à de grande choses en peu de temps avec la demoiselle Mouche, et j’ai eu envie de voler de mes propres ailes... Il faut croire que je ne suis pas encore assez mature pour le faire... Je la trouve drôlement condescendante quand elle nous appelle ses «bébés mouches», mais j’ai bien peur de mériter le titre!

Je vous laisse, mon heure de coucher approche (je serai même parvenue à respecter ça, je m’impressionne-tu, vous pensez?) et il me reste une ou deux petites choses à faire avant le dodo. Notamment: poursuivre la lecture d’une autre nouvelle de Stephen King (mon dada du moment).

Mise à jour: il n’y a que deux étoiles non côchées dans mon HomeRoutines: dans la journée, Désencombrer 15 minutes et en soirée, Prendre mes vitamines. (Mais j’ai pris celles du matin, et là, je suis au lit... Trop tard.)


PS: Je rédige actuellement ce billet sur une tablette dans une application qui ne semble pas dotée d’un correcteur français. Alors, un peu d’indulgence, je vous en prie!

lundi 14 mai 2012

Je rentre au bercail


Tut! Tut! Tut! semble-t-elle me dire...
J’aurai bien essayé, mon orgueil m’a tenue et m’a laissée m'enfoncer. Je laisse tomber mes zones, mes missions, et je reprends celles de la demoiselle Mouche. J’ai besoin d’une coach, si vous me permettez l’anglicisme. Je suis très autodisciplinée en général. À preuve, je suis travailleuse autonome, de la maison, et je ne remets (presque) jamais mes travaux en retard. Mais côté ménage... j’ai de la difficulté à garder le cap.

Je recommence donc ce blogue, tous les jours, aussi plate puisse-t-il devenir, et je lirai la demoiselle Mouche et je la suivrai. Oui, elle va me taper sur les nerfs. Moi, les grosses tapes dans le dos virtuelles, le sentimentalisme devant un évier brillant, ça me lève un peu le cœur. Sauf que depuis que j’ai laissé tomber ma marâtre, je me néglige. Alors, mea culpa, j’aurais dû croire plus fort, je reviens dans la secte mauve.

Et tant pis si les zones ne sont pas parfaitement accordées au diapason de ma maison. Après tout, elle a une pièce supplémentaire de temps en temps, alors je m’adapterai.

Je suis donc cette semaine dans la Zone 3 : Salle de bains (qui inclut la salle d’eau, si petite qu’elle ne donnerait même pas son demi à un trois et demi) et une autre pièce. Cette autre pièce, cette semaine, ce sera mon bureau. Un peu de classement et de nettoyage ne peuvent pas lui faire de tort.

Et je suis également au jour de la bénédiction, en principe. Je préfère la faire le dimanche, sauf que je ne la fais PAS le dimanche. Alors aussi bien la faire aujourd’hui!


mercredi 18 avril 2012

Vous allez trouver ça plate, mais…

… il faut que je le fasse. Voyez ça comme mon outil pour me reprendre en mains. Ma maison est toujours mille fois mieux qu’elle ne l’était avant le début de cette aventure, mais la drive n’y est plus. Et j’aimais ça, la drive.

Alors, même si c’est pour moi toute seule, j’ai l’intention de dresser la liste de toutes les tâches que j’effectuerai dans la maison, tous les jours. Et ça commence aujourd’hui.

Ainsi, sachez que ce matin j’ai fait mon lit, j’ai récuré la toilette de la salle d’eau, débouché et récuré celle de la salle de bains (pouvez-vous bien me dire comment on peut être si petit et faire des billots si gros?), j’ai frotté les deux lavabos, parti un lavage et un séchage, et secouru la cuisine, la salle à manger et le salon pendant 5 minutes.

Je reviendrai plus tard.






dimanche 1 avril 2012

Jour 000 - J’ai tout lâché!

Heu... Non, pas tout. Pas tout, tout, tout, mais beaucoup. Pas mal trop, même. Des lavages qui restent dans la sécheuse pendant deux ou trois jours, l’aspirateur moins d’une fois par semaine (et pour ça, je n’ai pas d’excuses), pas de désencombrement, l’évier plein de taches d’eau, le bidet qui recommence à accumuler de la poussière... Bref, ça va mal.

J’ai cherché les causes.

  • Est-ce que j’en aurais marre d’une maison en ordre? NON. C’est pas ça.
  • Est-ce que mes journées ont raccourci? NON. Il y a toujours 24 heures dans chacune de mes journées.
  • Est-ce que mon aversion pour le ménage a repris? NON. Quand je m’y mets, je n’y vais jamais à reculons.
  • Est-ce que j’essaie d’en faire trop? OUI!


Ce n’est pas la première fois que j’en parle, mais cette fois-ci, je pense que j’ai ma leçon. Quand c’est rendu que je ne regarde même pas dans mon Homeroutines pour faire briller des étoiles...

Le problème, c’est que je me suis fait plein de projets, que j’ai abandonnés les uns après les autres :
  • faire le plancher de la salle de jeux;
  • cuisiner une fois pour le mois;
  • inventer et faire une mission par jour
  • ... en plus de tout le reste :
    • travailler;
    • être présente pour les enfants;
    • peinturer la maison;
    • faire de l’exercice;
    • prendre du temps pour moi...
 Alors, c’est décidé, je lâche ma job de jour, je flushe les enfants et j’arrête de courir! Ben non, je niaise.

Le problème, et je l’explique chaque fois que j’essaie de convaincre une petite madame de faire de l’exercice dans ma job de soir, c’est que je veux trop faire, trop vite. La dernière fois que j’ai écrit ce blogue, j’avais quelque 130 jours derrière la cravate, et les choses allaient pas si mal – sauf que la motivation n’y était plus. Ce que je voyais, c’était les choses que je ne faisais pas, plutôt que de me concentrer sur les choses que je faisais. Par exemple, cette histoire de cuisine une fois pour le mois. Je n’ai pas vraiment avancé. Ça me reste quand même toujours en tête, mais je me suis mise à cuisiner en triple et en quadruple depuis. Plus ça avance, plus je crois que le moment où je pourrai passer un mois sans cuisiner approche. Ou à tout le moins, cuisiner une fois par semaine.

Il y a des choses que j’ai réussies, et dont je retire encore des bénéfices :
  • l’inventaire de mes armoires et de mes congélos (l’argent que j’ai sauvé depuis que je sais ce qu’il y a dans mes réserves, vous n’avez pas idée);
  • me ramasser au fur et à mesure;
  • réorganiser mon travail (ah! ça, je n’en ai jamais parlé ici, mais ça se peut pas combien j’étais désorganisée – au lieu de tout mettre électronique, je suis retournée au vieux calendrier sur le mur, et depuis deux semaines, je n’ai oublié aucun projet);
  • récurer mes toilettes tous les jours;
  • faire mon lit tous les matins...
Ben de quoi me me plains? Par exemple, j’aurais eu tendance à ajouter, après « l’inventaire de mes armoires et de mes congélos » : je n’ai pas encore fait celui du frigo... Vous voyez le genre?

Il faut que je remette mes priorités à la bonne place. Et que je conserve ce qui fonctionne. Et que j’arrête de vouloir trop en faire, trop vite. De bonnes habitudes, ça ne se fait pas en quelques jours. Et même si j’en avais quelque 130 derrière la cravate, il n’empêche que ça reste des habitudes en devenir. Le but, c’est que ça devienne des automatismes.

Alors, que faire? Reprendre tout de zéro? Ben là, je suis quand même pas pour retourner au jour un des pas de bébé! Non. Je vais plutôt prendre ce que je tente d’acquérir depuis si longtemps, sans rien ajouter. Pas de missions. Pas de gros projets. Les zones, juste pour le désencombrement. Ça ne veut pas dire que je ne ferai plus de gros projets, mais je vais arrêter de me fixer des objectifs. Le seul que je compte me fixer, c’est de cocher toutes mes étoiles dans mon Homeroutines. Pendant une semaine complète, à compter d’aujourd’hui.

Je me suis presque brulée. Il est temps de mettre un sac magique bien froid sur tout ça, et de me concentrer sur les automatismes en devenir. Comme le dit si bien la demoiselle Mouche : mieux vaut en faire moins, et moins bien, que de ne faire rien du tout!

samedi 17 mars 2012

Jour 130 - Réflexions sur les missions

J’ai drôlement procrastiné cette semaine. J’ai toutes les excuses du monde : deux enfants malades pendant trois jours et un autre deux jours de plus, quand on travaille, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour le reste. Ainsi, mes missions sont restées lettre morte, sauf la seconde, le vaisselier, que j’ai fait le lundi plutôt que le mardi, je ne sais pas pourquoi (probablement parce qu’elle me trottait dans la tête depuis longtemps).

Ce qui n’empêche pas qu’en ce samedi matin tellement brumeux que je ne vois même pas le milieu du champ derrière chez moi (!), il me restât quatre (4!) missions à faire... J’avais le choix : je laissais tomber et je me reprenais la semaine prochaine dans ma Zone 6, Salle de jeux et cuisine. Ha! Mais c’est mal me connaitre! Je dis ça, mais honnêtement, c’est pas si mal me connaitre que de penser que j’aurais pu faire ça. Je suis passée à deux doigts, je vous jure.

Tout ce préambule pour dire qu’il y a un énorme inconvénient à faire toutes ses missions (ou presque) le même jour : c’est LOOOOOOONG! Et ça contrecarre totalement l’idée derrière la méthode de la demoiselle Mouche : un petit peu à la fois. Ça fait plus plus d’une heure que je me démène, et j’en ai marre. Il me reste une seule mission : la vadrouille en détail.

Ce qui m’amène à mon prochain élément de réflexion : la durée de mes missions. C’est bien beau, se créer des missions, et j’étais assez fière d’avoir concocté tout ça, sauf qu’il y a un hic. Le hic, c’est que les missions que je me suis créées étaient trop longues, deux fois sur cinq. Nettoyer le divan, dessus, dessous, entre les coussins, ça prend plus que quinze minutes! Et c’est le genre de truc que je ne me voyais pas faire à moitié. En fait, c’est surtout que j’ai complètement oublié de mettre la minuterie – si c’est pas écrit, j’y pense pas, je suis anale dans le genre. Et, alors que mon aspirateur-robot se promène dans ma salle à manger, je me dis que passer la vadrouille en détail prend probablement aussi plus de quinze minutes!

Ce que je ferai, donc, pour cette dernière mission, c’est de mettre la minuterie. Et quand ça va sonner, peu importe où j’en suis, je vais arrêter.

Il faut vraiment que je me dompte et que j’évite une telle procrastination, dès maintenant (ouais, pas comme si j’avais le choix... si je veux éviter de procrastiner, ce serait un peu ridicule de remettre la chose à plus tard, non?). En faire autant dans une journée, avec en plus les lavages, les toilettes, les lavabos, l’évier, les comptoirs, le lave-vaisselle, et j’en passe, ça fait vraiment trop. C’est décourageant. La demoiselle Mouche a récemment écrit un billet à ce sujet, justement, dont je ne trouve malheureusement plus le lien, où elle disait à quel point la bénédiction du samedi, du dimanche ou peu importe, est tellement moins difficile à entreprendre quand tout est déjà rangé, qu’on n’a pas de tâches en retard... On n’a plus « que ça » à faire dans la journée, et ça passe vite.

Qui plus est, je dois repenser mes missions. Celles que j’ai faites sont trop longues. Soit je retourne dans la grande tente et je retrouve d’autres missions, soit je fais évoluer mon processus intellectuel pour en concocter de meilleures, et plus adaptées. Voici, à mon avis, ce qu’une mission devrait être :
  • utile : ça va de soi, on ne travaille pas pour rien!
  • facile : si la tâche est trop ardue physiquement, ou trop complexe, on n’aura pas le gout de la faire;
  • courte : la tâche ne pas durer plus de 15 minutes, sans quoi on se décourage – même si elle prend plus de temps, on doit se limiter à 15 minutes;
  • visible : si ça ne parait pas, ça sert à quoi?
Ce sont là les critères de création de mes prochaines missions... À venir dès lundi!

PS Mea culpa. J’ai encore oublié de prendre des avant-après de mes désencombrements et nettoyages (je sais que vous aimez ça)... Je promets d’y penser cette semaine!

vendredi 16 mars 2012

Jour 129 - Ma Zone 5, Salon et salle à manger : ça achève!


MISSION
C’est VENDREDI! Ramassez votre vadrouille et passez-la en profondeur dans le salon et la salle à manger, en déplaçant les meubles, bien sûr. Cela dit, si vous n’avez pas passé l’aspirateur, faites ça à la place. Bonne fin de semaine!

*Ça prenait pas la tête à Papineau pour y penser, à celle-là...

jeudi 15 mars 2012

Jour 128 - Ma Zone 5, Salon et salle à manger, avant-dernière mission

MISSION

Nous sommes JEUDI. Aujourd’hui, une job plate. On retourne les chaises et on retire tout les poils et toute la poussière accumulés sous les pattes. Et... on fait pareil avec la table!

*Cette mission sort tout droit de mon imagination. Je sais pas si je vais l’aimer...

mercredi 14 mars 2012

Jour 127 - Ma Zone 5 : Salon et salle à manger, mission du mercredi

MISSION
Nous sommes MERCREDI, jour antiprocrastination. Ça fait assez longtemps que ça traine : on retourne le divan à l’envers et on enlève la poussière qui s’est collée dessous. On enlève les coussins et on passe l’aspirateur dessous. Et si possible, on retire les enveloppes et on les met à la laveuse! Ciel! On dirait un nouveau divan!

*Cette mission a été imaginée par votre humble auteure.

mardi 13 mars 2012

Non, y en a pas de facile...

La semaine de relâche a été éprouvante, c’est le moins que l’on puisse dire. C’était bien parti, pourtant : les enfants sont allés passer du temps chez Mamie et Grand-Maman, nous laissant, au fiancé et à moi, quelques jours en amoureux. Toutefois, leur retour a été plutôt chaotique : ma grande était malade (vivent les urgences, surtout la nuit), et, à peine 48 heures plus tard, fiston n’allait pas mieux. La semaine de relâche est terminée, et le retour à l’école n’est toujours pas fait.

Et de mon côté, j’ai dérapé, partiellement du moins. Exit le jogging tous les jours, exit la bonne bouffe, exit la demoiselle Mouche (ou presque). Je me retrouve donc ce matin avec des paniers pleins de linge sale, un évier peu reluisant, des lavabos à frotter... Aaaaaaarghhh!!!

Ce pourrait être pire. Les enfants ne filaient pas trop, hier, mais ils ont eu quelques soubresauts, notamment un dix minutes pendant lequel nous avons, chacun de notre côté, entrepris de secourir une pièce ou plus : la cuisine, le salon et la salle à manger pour moi, leur chambre pour eux. À ce concours, c’est fiston qui a gagné : sa chambre était complètement à l’ordre en sept minutes (il faut dire qu’il la maintient toujours particulièrement bien organisée, surtout pour un garçon de cinq ans et trois quarts!). À la sonnerie, j’ai tout arrêté, mais disons que mon rez-de-chaussée avait de l’allure. Et la dernière, mais non la moindre : ma grande a décidé de ne pas entendre la sonnerie, insistant pour tout finir. Elle a ainsi fait le ménage complet de sa chambre, en ajoutant environ six minutes à son compteur.

Ainsi, cette semaine, j’ai une bénédiction en retard, et déjà une mission dans mes pièces de la semaine, ma Zone 5 : salon et salle à manger. C’est pas grave. Je m’y remets.