mercredi 29 février 2012

Jour 113 - Mercredi, Zone 3

Nous sommes dans la Zone 3, Salle de bains, salle d’eau et salle de lavage.
C’est MERCREDI : C’est la journée antiprocrastination! C’est le moment de vérifier ce qui se trouve dans les armoires à médicaments et de faire le ménage : aller porter les médicaments périmés à la pharmacie, recycler les bouteilles vides. Si d’autres choses qui se trouvent dans l’armoire doivent être mises aux rebuts, ne vous gênez pas! À l’aide d’une guenille humide, essuyez les étagères. Ne les videz pas, ne faites que soulever ce qui s’y trouve et remettez-le après avoir passé la guenille.

mardi 28 février 2012

Jour 112 - Mardi, Zone 3

Nous sommes dans la Zone 3, Salle de bains, salle d’eau et salle de lavage.
C’est MARDI : Nous revoici dans la salle de bains et la salle d’eau. Votre mission aujourd’hui : nettoyer la poubelle. Remplissez la poubelle d’eau chaude dans le bain et ajoutez-y un nettoyant tout usage ou du savon à vaisselle. Laissez tremper et récurez le fond, les côtés et l’extérieur de la poubelle. Retournez-la et laissez-la sécher dans la baignoire. N’oubliez pas de la remettre à sa place avant que quelqu’un prenne son bain et s’y retrouve avec des poubelles! Amusez-vous! C’est tellement simple, et ça change tout!

lundi 27 février 2012

Jour 111 - Lundi, Zone 3, Salle de bains, salle d’eau et salle de lavage

Nous sommes dans la Zone 3, Salle de bains, salle d’eau et salle de lavage.

C’est LUNDI. Votre mission aujourd’hui dans la salle de bains et la salle d’eau : essuyer le pourtour de la toilette, la base et l’arrière. On semble toutes oublier cette section jusqu’à ce qu’un jour on y porte attention, et qu’il semble déjà trop tard pour y faire quoi que ce soit! Ramassez une guenille et un nettoyant tout usage et essuyez la toilette de la cuve vers le bas, le plancher autour de la base et en arrière de la base. C’est une mission facile et rapide (mais dégueulasse)!

dimanche 26 février 2012

Jour 110 - Bon, ben là ça va faire!

Assez, c’est assez. Je dois absolument me reprendre en main. Imaginez : hier soir, j’ai failli laisser la vaisselle du repas sur la table, en me disant « Chu’t écoeurée... » C’était contrevenir à un des piliers de la méthode des muscidés : Stop Whining! J’ai fait contre fortune bon coeur et j’ai fini par ramasser la vaisselle, sortir mon lavage de la laveuse... mais qu’est-ce qu’il faisait là, celui-là, encore dans la laveuse? Je suis supposée partir un lavage seulement si je sais que je vais le terminer... Je vous le dis : ça va faire!

J’avais vraiment envie de voler de mes propres ailes. Mais je suis comme une alcoolique sans ses AA, une outremangeuse sans ses WW : j’ai besoin de la demoiselle Mouche, ou de n’importe qui, en fait, qui me guide dans mon parcours, qui lui est infini.

Je pense que ce qui tue mon élan, depuis les quelque 50 derniers jours, c’est le fait de ne plus être sur la même longueur de zones qu’elle. Le fait d’avoir auparavant la mission de Kelly chaque jour était très aidant : je n’avais qu’à suivre la guide! Depuis un peu plus d’un mois, cependant, j’ai mes propres zones et je me suis mis dans la tête que j’allais me confier mes propres missions par mon moi-même. Ouin. Ça n’a pas fonctionné. Cette semaine, je n’ai fait aucune mission, autoimposée ou autre. J’ai appliqué le désencombrement de 15 minutes par jour, presque tous les jours, mais pour ce qui est des missions... C’est comme si je ne savais pas par où commencer. Et je ne pouvais pas aller dans le site de la demoiselle Mouche, puisqu’elle n’était pas dans la cuisine, elle!

Je n’ai pas envie de revenir à ses zones à elle, parce qu’elles ne me conviennent pas vraiment. Ça va pour un mois, comme je l’ai déjà dit, mais ma maison est plus complexe que la sienne, et j’ai besoin d’adapter la chose. Mais rien de n’empêche toutefois de suivre les missions de Kelly... il suffit de les retrouver.

J’ai donc googlé Kelly missions kitchen FlyLady, pour me rendre compte que des tonnes de blogues reproduisent textuellement les missions de Kelly. J’en ai trouvé qui remontent à 2007... et qui ressemblent étrangement à celles de 2010, 2011... C’est sûr, c’est répétitif, mais j’aimerais bien avoir l’algorithme pour me les envoyer plus ou moins aléatoirement, comme cela semble être fait. M’enfin, c’est un détail. En cherchant un peu plus avant, j’ai découvert qu’il y a des missions (mais pas toutes, la demoiselle Mouche les publie assez aléatoirement ailleurs que sur FlyLady.net) sur le compte Facebook de la demoiselle Mouche, mais intégralement dans la grande tente, avec un peu de recherche toutefois (les articles Sneak Peak contiennent toutes les missions, mais il faut encore faire concorder nos zones).

Peu importe la méthode de recherche, cette découverte m’a décidée : désormais, je trouverai les missions de Kelly dans les internets plutôt que de tenter de les concocter moi-même. Fouillez-moi, j’ai besoin qu’on m’impose quelque chose.

À partir de demain, puisque mes zones commencent le lundi, je copierai les missions glanées en googlant qui s’appliquent à ma zone à moi. Ainsi, je suis dans la Zone 3, Salle de bains, salle d’eau et salle de lavage. Mes missions seront donc les suivantes, tirées de la semaine du 12 septembre 2010 (traduction et adaptation libre) :

LUNDI : Votre mission aujourd’hui dans la salle de bains et la salle d’eau : essuyer le pourtour de la toilette, la base et l’arrière. On semble toutes oublier cette section jusqu’à ce qu’un jour on y porte attention, et qu’il semble déjà trop tard pour y faire quoi que ce soit! Ramassez une guenille et un nettoyant tout usage et essuyez la toilette de la cuve vers le bas, le plancher autour de la base et en arrière de la base. C’est une mission facile et rapide [NDT : mais dégueulasse]!

MARDI : Nous revoici dans la salle de bains et la salle d’eau. Votre mission aujourd’hui : nettoyer la poubelle. Remplissez la poubelle d’eau chaude dans le bain et ajoutez-y un nettoyant tout usage ou du savon à vaisselle. Laissez tremper et récurez le fond, les côtés et l’extérieur de la poubelle. Retournez-la et laissez-la sécher dans la baignoire. N’oubliez pas de la remettre à sa place avant que quelqu’un prenne son bain et s’y retrouve avec des poubelles! Amusez-vous! C’est tellement simple, et ça change tout!

MERCREDI : C’est la journée antiprocrastination! C’est le moment de vérifier ce qui se trouve dans les armoires à médicaments et de faire le ménage : aller porter les médicaments périmés à la pharmacie, recycler les bouteilles vides. Si d’autres choses qui se trouvent dans l’armoire doivent être mises aux rebuts, ne vous gênez pas! À l’aide d’une guenille humide, essuyez les étagères. Ne les videz pas, ne faites que soulever ce qui s’y trouve et remettez-le après avoir passé la guenille.


JEUDI : Le lavabo vous appelle! Faisons briller nos lavabos et nos comptoirs. Récurez le lavabo et les robinets, essuyez-les avec du de l’eau et du vinaigre (prenez garde de ne pas mélanger le vinaigre avec des produits javellisants, en rinçant bien avant d’utiliser le vinaigre). Prenez le temps d’essuyer vos comptoirs et faites-les aussi briller.

VENDREDI : Votre mission dans la salle de bains et la salle d’eau aujourd’hui, en présumant que vous y avez passé l’aspirateur (celui qui passe tout seul, bien sûr) : vadrouillez le plancher. Vous pouvez le faire avec de l’eau chaude savonneuse, ou à l’aide de tout autre outil (je sens une critique de produit prochaine). Il suffit de mouiller le plancher, d’essuyer et de laisser sécher!
Maintenant, armée de cet outil, je saurai plus où je m’en vais. On continue bien entendu avec les routines au quotidien, le mercredi antiprocrastination, le vendredi vide-sacoche, la bénédiction du dimanche...



Mais je vais faire plus: le dimanche, je vais planifier la publication d’articles de blogue avec ma mission du jour. Un peu comme le fait la demoiselle Mouche, mais adapté à ma situation toute personnelle. Quand ça nous saute dans la face, on a plus tendance à bouger. En général, ça marche pour moi!

samedi 25 février 2012

Jour 109 - La minuterie

J’ai pleinement réalisé le pouvoir d’un chronomètre hier matin. J’avais beaucoup de travail, mais le passage des enfants et du fiancé dans la cuisine le matin avait fait des ravages. J’ai préparé mon déjeuner par-dessus le fatras, et je me suis dit que je ramasserais plus tard, sur l’heure du diner, par exemple.

En m’asseyant à la table pour déguster mon croissant, j’ai dû repousser une boite de crayons de couleur, un vieux journal et des feuilles de papier éparses. Et une fois assise, en levant les yeux, mon regard s’est posé sur le salon, plein de Zhu Zhu Pets (encore eux autres!) au sol, des crayons égarés sur la table, des livres encore ouverts sur le sofa... Bref, ça allait mal. Mon rez-de-chaussée était redevenu un capharnaüm.

En grignotant mon croissant, j’ai continué de tenter de me convaincre de ne toucher à rien avant le midi. Je me disais que je n’avais pas le temps. Que ça me prendrait une heure, et que j’avais beaucoup d’autres chats à fouetter. Surtout que je devais gosser avec mes déclarations fiscales, et ça, c’est toujours désagréable, et que ça, ça prend toujours beaucoup de temps (vous avez déjà appelé au service aux entreprises de Revenu Québec? le service offert par les fonctionnaires est extraordinaire... quand on finit par l’avoir!). Avec ces dizaines de milliers de mots à traduire, je n’allais quand pas perdre mon temps avec le ménage! ... non?

Sauf que je fatiguais. Il y a désormais une petite partie de moi qui s’est totalement transformée au cours des 109 derniers jours. Je ne sais pas où elle se cachait avant, mais cette petite partie est horripilée par le désordre. Au point où elle m’empêche de relaxer, la fatigante!

Ce long et ennuyeux préambule dont la conclusion est évidente, sans quoi je n’en parlerais même pas, pour lancer mon sujet : le chronomètre. Parce que oui, j’ai cédé à la petite voix, et j’ai décidé de ramasser. Tant qu’à filer tout croche pendant que je travaille et faire ainsi péricliter ma productivité, aussi bien s’y mettre.

Toutefois, plutôt que de me donner pour objectif de ranger la pièce, j’ai décidé d’y aller avec un des tenants de la demoiselle Mouche : Vous pouvez tout faire en quinze minutes (ou n’importe quoi). J’ai donc mis la minuterie à quinze minutes, et je me suis lancée, travaillant le plus vite possible. Je n’étonnerai personne en vous disant que j’ai réussi à tout ranger le rez-de-chaussée, à l’exclusion toutefois du vidage-remplissage du lave-vaisselle, pendant ces quinze petites minutes. Quand je suis montée à mon bureau, j’avais le coeur et l’esprit en paix. J’ai donc bien travaillé, et mes discussions avec les dames de Revenu Québec se sont avérées très fructueuses, en ce sens que j’ai obtenu toute l’information dont j’avais besoin.

Fin du préambule.

Est-ce que vous vous chronométrez quand vous faites des tâches ménagères? Ou plutôt, est-ce que vous mettez une minuterie? Pour ma part, je ne le faisais que lors du désencombrement et du secours d’une pièce, comme je l’ai si bien appris de la demoiselle Mouche à mes balbutiements. C’était donc une nouveauté pour moi de le faire simplement pour faire un rangement « ordinaire ». Et voici ce que j’ai découvert...

  • D’abord, le fait de mettre la minuterie m’enlève de la pression : ça ne va durer que quinze minutes, je vais faire ce que je peux, mais au biiiiiip!, j’arrête.
  • Ensuite, la minuterie m’énergise : elle m’injecte une dose d’adrénaline, qui n’est pas sans rapport avec mon premier point, en ce sens que si je n’ai que quinze minutes, autant en faire le plus possible, et, de là, un petit stress productif s’installe.
  • Et le corolaire des deux premiers points est le suivant : avec la minuterie, j’en fais plus, et plus vite et en moins de temps (non, non, ce n’est pas une redite, pensez-y plutôt : je travaille plus vite, mais je travaille moins longtemps, pour en faire plus).
J’ai donc commencé à appliquer la méthode à mon vrai travail. Comme je sais que je dois me lever toutes les heures, si je veux garder la forme et ne pas devenir dingue, mais que je ne respecte presque jamais cette consigne santé, j’ai décidé de mettre ma minuterie (dans la cuisine) à une heure. Chaque heure, je dois descendre arrêter la minuterie (elle ne s’arrête JAMAIS si on la laisse aller - je suis déjà revenue de mon magasinage quatre heures après le fait, et elle sonnait encore!) et la réinitialiser. Cela m’oblige à prendre la pause prescrite, à remplir mon verre d’eau, mais j’ai découvert un effet secondaire : je travaille plus vite! C’est que vous voyez, je m’ambitionne : je me mets des objectifs de mots traduits pour la période, et je trépide d’excitation lorsque je vois que j’approche de ma cible. Je n’y parviens pas toujours, ce qui me met parfois dans tous mes états, insufflant le petit élan nécessaire pour mieux « performer » à la prochaine heure.

Et vous savez quoi? Ça marche!

Et vous? Des expériences avec la minuterie?

jeudi 23 février 2012

Jour 107 - Ça avance dans la salle d’eau...

... je vais me rediriger dans ma cuisine (ma zone cette semaine), mais je voulais quand même partager mon bonheur. Et comme une image vaut mille mots, je vous fais un long article, mais avec peu de verbiage.

De là...


 ... à là :



Ceci...
plus ceci...















... a donné ceci :


Tout ça en deux fois quinze minutes!


Y’a que le fiancé qui capote un peu... je pense qu’il a de la difficulté à comprendre pourquoi j’ai jeté des bouteilles vides, des produits périmés, de vieilles serviettes trouées, des guenilles décolorées et effilochées... Quel sentimental, celui-là!


mercredi 22 février 2012

Jour 106 - Missions d’enfant

Samedi, j’ai terminé l’inventaire de mon garde-manger du haut (que j’appelle la dépense pour ne pas mêler les choses et les gens), grâce à l’aide de mon fils. Il m’a aidé à tout sortir, et à tout classer : farines avec farines, chocolats avec chocolats, huiles avec... OK, tout le monde a compris. J’ai ensuite entrepris de tout consigner au registre. Mon Petit Ours était fasciné de me voir balayer les codes-barres de chaque produit, de tout noter, et de tout replacer. Encore une fois, j’ai découvert un paquet de trucs périmés, des pots vides, des boites jamais ouvertes...

Nous nous sommes entendus pour faire les tiroirs de nourriture, tant qu’à y être. Effectivement, dans ma cuisine une section complète est consacrée à la nourriture. J’y mettais mes pâtes, les collations des enfants, les huiles, les céréales du déjeuner, et quelques trucs tout à fait inutiles. Eh! bien! Après voir fini l’inventaire, j’ai réussi à vider la moitié de ces tiroirs : trois sur six! Comme j’ai éliminé un paquet de trucs de la dépense, j’ai pu rapatrier ce ce trouvait dans les tiroirs et qui était encore utile vers ladite dépense. Le Petit Ours était tout secoué : « Mais qu’est-ce qu’on va mettre dans ces tiroirs-là, maman? » Je n’ai pas encore trouvé réponse à sa question.


Cela étant dit, si je vous raconte ceci, outre que pour me péter les bretelles, c’est surtout pour vous faire part d’une découverte assez fascinante : les enfants veulent participer à mes efforts de réorganisation, de désencombrement, de ménage. J’ai donc entrepris de leur donner des missions, de cinq minutes chacune, à raison de trois par semaine.

La première était de faire le nettoyage du dessus de leurs commodes. Je comptais les chronométrer, mais ça n’a pas été nécessaire : ma grande a tout fait ça à mon insu, aussitôt imitée par son frère. Je ne sais donc pas combien de temps cela a pu leur prendre. La deuxième mission consistait à ramasser ce qui était au sol, le plus possible en cinq minutes. Et là, ça a dérapé. Alors que mon Petit Ours s’est très bien acquitté de sa mission, ma grande a pogné les kételles.

Voyez-vous, ma grande, elle ne retient pas des voisins. Pour elle, ramasser « le plus possible », ce n’est pas assez. Elle était convaincue que j’allais la disputer si elle ne parvenait pas à tout ranger. Quand la sonnette s’est fait entendre, et que je lui ai dit d’arrêter, elle s’est mise à pleurer. Elle n’avait pas fini! J’ai dû passer au moins une demi-heure à lui faire comprendre que ce n’est pas grave si elle ne finit pas la tâche, que tout ce que je lui demande, c’est de l’exécuter pendant cinq minutes, le plus vite possible. Et que s’il reste des choses, je vais l’aider, soit sur le moment, soit plus tard. Surtout : elle a le droit de laisser tout en plan quand ça sonne!

Ça a été très difficile pour elle de saisir le concept. De comprendre qu’on n’a pas à trop exiger de soi, des autres. Elle a fini par comprendre. J’ai promis aux enfants que s’ils réalisaient trois missions par semaine, ils avaient droit à un déjeuner au resto, avec maman, ensemble, séparément, avec papa, juste les deux (avec nous assis à une table pas trop loin), bref, comme ils le désirent. La troisième mission de la semaine était de faire leur lit, et ils s’en sont très bien acquittés. Ce matin, on a donc pris le déjeuner au resto avant d’aller à l’école.

Leur prochaine mission, à faire ce soir : cinq minutes à ranger la salle de jeu... Vous vous souvenez, cette pièce infernale du sous-sol? Mouhahahahahaha!

samedi 18 février 2012

Jour 102 - Inventaire terminé!

Ciel! C’est fini : mon inventaire est terminé, je sais tout ce qu’il y a dans ma maison, côté nourriture, mais aussi côté articles ménagers (papier de toilette, savon à lessive, etc.). Je n’en reviens pas : j’ai réussi!

Et ce faisant, vous vous en doutez bien, j’ai réussi à vider des tiroirs. Pas un, pas deux, mais bien trois tiroirs, et mon garde-manger n’est pas plus encombré qu’il ne l’était! Juste... à l’ordre, et plein de choses encore mangeables, pour faire changement. Imaginez, j’avais deux sacs d’amandes périmées : un dans la dépense du haut, un dans le garde-manger. Quel gaspillage!

Mais ça n’arrivera plus : désormais, avant d’acheter quelque chose, je serai en mesure de vérifier si je l’ai déjà en stock. Fini les douze bouteilles de shampoing pour enfants! Fini le son de blé en triple! Fini... enfin, vous avez compris.

Si j’étais sage, je ferais également l’inventaire de mon frigo... mais pas aujourd’hui!

C’est la reprise des 15 minutes de désencombrement par jour qui m’a permis de parvenir à ce résultat. À force de désencombrer, je suis venue à bout des pires coins de ma maison, et les coins bouffe n’étaient pas les moindres.

Et maintenant, je me sens fin prête pour attaquer mon projet : cuisiner une journée pour un mois!

Ah, et la prochaine fois, je vous parlerai des missions des enfants!

jeudi 16 février 2012

Que peut-on faire en quinze minutes?

Passer de ceci...
... à ceci :

Jour 100!

Hier soir, une fois de plus, je me suis désolée du fait que j’ai de la difficulté à continuer mes bonnes habitudes. J’aurais dû en être à ma quatrième mission aujourd’hui, j’en serai à ma troisième. Il y a un tas de petites choses que je ne fais plus. Mais je ne vais pas me répéter, allez voir ici, c’est du pareil au même...

Ce matin, à mon réveil, je me suis dit que ça fera : le chialage et l’automutilation ne mènent nulle part.

Je ne vais presque jamais dans Twitter, mais je me suis abonnée à @FlyLady. Puis, pour une rare fois en deux mois, je suis retournée dans la grande tente et je suis tombée sur un article de la demoiselle Mouche, traitant du désencombrement, et combien ça peut être difficile. C’est tellement venu me chercher, j’ai même répondu! J’avais besoin d’un coup de pied dans le derrière, la demoiselle Mouche l’a généreusement administré.

Je récupère donc sur mes deux missions aujourd’hui :
MERCREDI : Nettoyer mes moniteurs, ma souris et mon clavier d’ordinateur
JEUDI : Laver le plancher du bureau


Et je me promets de faire un quinze minutes de désencombrement ce soir ou cet après-midi. J’ai entamé l’inventaire de mon garde-manger, mais j’ai tout laissé en plan, y compris les boites vides et les sacs et les emballages, que j’ai amoncelés devant les portes dudit garde-manger. Pas fort...

mardi 14 février 2012

Jour 98 - On revient...

Quelle belle journée hier! Malgré une journée assez chargée, je suis parvenue à faire tout ce que j’avais prévu. J’ai coché toutes les cases de mon Home Routines, et j’ai également rempli ma mission du lundi, soit redresser les vêtements dans le garde-robe de l’entrée.

Vous savez, c’est toujours comme ça quand on décide d’entreprendre un coin de la maison... Dans mon enthousiasme pour créer un nouveau look dans mon entrée, je m’étais procuré des cintres en bois noir. C’est toujours plus beau quand tous les cintres sont pareils, n’est-ce pas? Si si, je l’ai vu dans une revue de décoration... Sauf que c’est bien beau, des cintres tout pareils, mais si on ne les utilise pas...

Figurez-vous que lesdits cintres étaient tous accrochés, mais aucun vêtement ne s’y trouvait... Hum. Comme si je m’étais essoufflée en cours de route. Et en fouillant, j’ai découvert une quantité de vêtements qui n’avaient pas d’affaire là! Et même un chandail que je croyais avoir perdu...

***

En fin de soirée, j’ai regardé mon salon, ma salle à manger et ma cuisine, et j’ai poussé un soupir de frustration: on recommence à envahir mon espace! Partout sur le sol, des maudits Zhu Zhu Pets qui se moquent de moi et se poussent chaque fois que je tente de les remettre dans leur trou, des Pet Shoppe qui craquent sous le pied, un bol de raisins pas finis, un verre de lait au chocolat abandonné sur la table, les napperons sales pêlemêle, de la vaisselle sur le comptoir et du fromage sur l’ilot... Zut et re-zut.

J’ai fait une femme de moi, et l’homme a décidé de m’y aider: j’ai mis la minuterie à cinq minutes. J’étais fatiguée, et je ne me sentais pas la force d’en faire plus. Eh! bien! après cinq minutes, tout avait été remis à l’ordre... J’ai bien dormi!

lundi 13 février 2012

Jour 96 - Hiiiiiii! Ça glisse!

C’est pas toujours facile facile. Je regarde mon Home Routines tous les soirs et je constate que je me laisse franchement aller ces temps-ci. Je dirais même plus, comme le dirait ma fille qui ne cesse d’imiter les Dupondt, je suis sur une pente descendante...

Mes habitudes de petite fée du logis, je les ai vraiment acquises une par une. En commençant par l’évier, je suis passée à m’habiller en me levant, puis à faire mon lit, puis à récurer la toilette, à frotter le lavabo, à désencombrer mes points chauds, à vider mon sous-sol quinze minutes à la fois, à dégager mon entrée... Bref, petit à petit, sur 31 jours, je suis parvenue à rendre ma maison vivable, et je n’en étais pas peu fière.

Mais voilà, ces temps-ci, le naturel semble vouloir revenir... pas au galop, mais au trot, certainement. Vous voyez, hier soir, je n’ai pas sorti mes vêtements pour ce matin. Oh, rien de bien grave... Sauf que ça fait deux ou trois fois que je fais cette omission cette semaine. Et cela a conduit, pour la première fois depuis des lustres, à l’oubli de nettoyer mon évier avant d’aller au lit. Pas qu’il était particulièrement sale, mais ce matin, je n’aimais pas beaucoup toutes les traces d’eau qui s’y trouvaient, disons. Il y a eu aussi un nombre effarant de missions sautées. La bénédiction bâclée. Et ça s’accumule. Le lavage, notamment, au point où j’ai dû faire trois brassées en une seule journée, du jamais vu depuis deux mois. Le lave-vaisselle propre et le dessous de l’évier plein quand même. Deux jours de suite. Vous voyez ce que je veux dire? Pas de drame, mais...

Je le sens, ça glisse vers le capharnaüm, et pas à peu près. Vous viendriez chez moi, vous trouveriez sans doute que ça a toujours ben de l’allure. Sauf que si je compare à il y a un mois... Ouille. Ça craint. Et quand je songe que j’arrive à mon centième jour! C’est quand même terrible!

Oui, je travaille plus ces temps-ci. C’est une bonne chose, j’en conviens, mais ce ne devrait pas être une excuse. Toutes mes routines et toutes mes petites tâches, sauf parfois la bénédiction, et mes quinze minutes ici et là ne me prennent même pas une heure dans la journée. Et c’est sans compter que je ne passe plus l’aspirateur! Ma tâche bénédictine n’est plus « passer l’aspirateur », mais bien « nettoyer l’aspirateur », ce qui me prend environ trois minutes quatre secondes (une autre affaire chronométrée par votre blogomaniaque préférée).

Je pense que j’ai peut-être essayé d’en faire trop, trop vite, à partir du moment où j’ai créé mes propres zones. Je me suis donné des missions difficiles, ou à tout le moins peu ragoutantes, et le résultat est que je n’ai pas fait grand’chose.

Parce que ce n’est pas (plus) dans ma nature, je ne me taperai pas sur la tête. Comme le dit si bien la demoiselle Mouche : « Mieux vaut en faire un tout petit peu que pas du tout! » Ou était-ce « Mieux vaut ne pas en faire assez que pas du tout »? Peu importe. Ce que je fais est toujours très bien, très beaucoup merci, mais le problème, ce sont les habitudes qui se perdent. Ça, ça m’agace.

Ma résolution de 2012 était de continuer. Alors c’est ce que je vais faire. Pas recommencer, mais continuer. Continuer à cocher des étoiles dans mon application, et, surtout, continuer à ne pas trop exiger de moi-même.

Pour ce faire, je vais prendre cinq tâches de la liste détaillée de ma zone, et me les attribuer comme missions pour la semaine. Cette semaine, je suis dans ma Zone 1 : Entrée, escaliers et bureau. Mes missions cette semaine :
LUNDI : Redresser les vêtements sur les crochets dans le garde-robe de l’entrée
MARDI : Passer l’aspirateur dans l’escalier et dans les coins du bureau (où la Neato ne peut aller)
MERCREDI : Nettoyer mes moniteurs, ma souris et mon clavier d’ordinateur
JEUDI : Laver le plancher du bureau
VENDREDI : Numériser mes factures et reçus
Et je continue toutes mes routines (ce qui signifie en reprendre quelques unes...).
Et ça commence tout de suite!

vendredi 10 février 2012

Jour 93 - Le p’tit diable sur l’épaule

Ce soir, je décide de faire une lasagne. Ça fait longtemps, j’ai justement fait dégeler du boeuf haché cuit, et bon, je ne sais pas quoi faire pour souper. J’ai tous les ingrédients à portée de la main, alors pourquoi pas? On aime ça, c’est bon, c’est rassasiant, et ce n’est pas si compliqué à faire, quand on y songe.

Je m’attèle donc à la tâche : trempage des champignons séchés. Hachage des ognons au robot. Ouvrage de boites de conserve. Coupage de fromage. Cuisson de la sauce. Cuisson des pâtes. Empilade générale.

Je ne sais pas si vous avez fait le compte, mais faire ma lasagne, ça laisse, grosso modo, à laver ou à ranger :

  • 3 chaudrons;
  • 2 cuillères en bois;
  • 1 louche;
  • 3 couteaux;
  • 1 passoire;
  • le petit robot culinaire;
  • huit boites de conserve;
  • 3 sacs de fromage vide;
  • 2 restants de fromage;
  • 1 sac de jambon;
  • l’ilot au grand complet.
Une fois la lasagne au four, c’est ce que j’avais dans ma cuisine, en divers endroits. J’allais prendre un chaudron pour le laver, quand j’ai senti une petite tape sur mon épaule. Et là, juste au-dessus de mon oreille, il était là, le p’tit diable, vous savez, celui qu’on voit toujours dans les dessins animés, qui tentent de corrompre le héros. Ouais, celui-là même. Il me dit : « Laisse faire, voyons! » Et pouf! comme dans les animations, v’là-t’y pas un petit ange qui m’envoie une claque derrière de la tête, et qui me sermonne, à l’autre oreille : « Écoute-le pas, tu vas t’en vouloir après! » Et là, ils commencent, le p’tit diable en premier :
« Tu mérites bien de te reposer! T’as eu une grosse journée!
– Oui, mais ça prend pas de temps, ramasser ça!
– Sauf que ce serait tellement l’fun d’aller s’évacher sur le divan!
– Mais demain tu auras quand même tout à ramasser!
– Justement, la vaisselle sale, elle va t’attendre! »
Je tournais la tête d’un bord, de l’autre, ça ne finissait pas. J’ai vite réalisé que ce dialogue de sourds m’avait complètement arrêtée dans mon élan. Je ne faisais rien : je tergiversais.

Et finalement, j’ai décidé. Et voilà, après quelques cinq ou six minutes...

Et j’imagine que mon petit ange a l’air de ça :
 :-D

mercredi 8 février 2012

Jour 90 - L’habitude du mois de Mlle Mouche

Février est arrivé et il est temps de développer une nouvelle habitude. Ce mois-ci, nous allons nous exercer à désencombrer 15 minutes par jour. Avec moins de pièces encombrées, il est plus facile de garder notre logis propre et organisé – ce qui veut dire qu’on a plus de temps pour s’amuser!
La demoiselle Mouche [Traduction libre]

Ça y est. Je frappe le mur. Au quatre-vingt-dixième jour, je me sens essoufflée. Ma maison est encore à l’ordre, le haut est encore organisé, je fais (presque) toutes mes missions, et j’exécute mes routines assidument (quoique pas parfaitement). Mais, pour être honnête envers vous et envers moi-même, le désencombrement quotidien, je l’ai plutôt mis de côté.

J’ai fait le tour de presque toute la maison, ramassant, déplaçant, jetant, recyclant, déchiquetant, donnant tellement de choses que j’ai encore du recyclage en retard et que je n’ose plus ouvrir mon garage tellement il y a des choses à aller porter aux organismes de bienfaisance... Oui, je sais, j’étais supposée tout mettre ça dans ma voiture et aller tout porter au fur et à mesure.

Ben savez-vous quoi? Je me suis tannée. Quand ça fait six fois en deux semaines que tu vas à l’Armée du Salut, il me semble que ça va faire!

Je n’avais pas encore vu l’habitude du mois. Le mois dernier, c’était bébé-fafa: garder mon évier propre. Ça fait maintenant 90 jours que mon évier est propre tout le temps, alors je me riais un peu de la demoiselle... Je me la suis coulée douce, comme dirait l’autre. Mais la v’là-t-y pas qui rapplique! Je suis dans un dilemme. Soit je prends l’habitude du mois et je remplis de nouveau mes poubelles, mes bacs à recyclage et les cloches de vêtements pour les démunis, soit je lui fais un gros doigt d’honneur et je passe mon tour.

Il est très tentant de laisser tomber et de m’en remettre à mon plan, qui était de finir mon désencombrement au printemps, quand les poubelles vont recommencer à passer une fois la semaine. Mais en même temps... en même temps, je me dis que ce serait bien d’arriver en mars et d’avoir tout mon sous-sol prêt pour les travaux, délivré de toutes les cochonneries qui y trônent encore. Notre sous-sol n’est pas fini, et ce qui nous empêche d’avancer, c’est... l’encombrement.

C’est décidé. Je repars. Et je commence tu-suite à part ça.

lundi 6 février 2012

Jour 88 - À vos chronos!

Vous connaissez mon amour pour la science. Pour des raisons qui m’échappent encore toutefois, ce matin m’a pris l’envie de chronométrer mes tâches quotidiennes, histoire de voir combien de temps je passe chaque jour à entretenir mon logis... Je n’ai pas tout chronométré, mais j’y viendrai certainement. Pour l’instant, voici le fruit de mes découvertes.*
  • Récurer la toilette : 16 secondes
  • Vider le lave-vaisselle et ranger la vaisselle : 5 min 23 s
  • Nettoyer l’évier et le faire briller : 56 s (soit le temps que ça prend pour faire couler un espresso)
  • Vider la sécheuse et ranger les vêtements : 25 min (mais la laveuse était pleine de petits vêtements, qui prennent moins de place mais pas moins de temps à accrocher; je considère donc ce temps comme un maximum)

*Notez que chaque tâche comprend l’acquisition et le rangement du matériel nécessaire, le cas échéant. Par exemple, le temps de prendre la brosse à récurer la toilette et la ranger après usage.

dimanche 5 février 2012

Mission inventaire du congélo réussie!

Je me sens comme le proverbial écureuil qui stocke de la nourriture tant et tant qu’il ne se rappelle plus de ce qu’il a. Mon cerveau est quand même plus gros que le sien et je sais est ma nourriture, si je ne sais pas nécessairement ce qu’est ma nourriture...

Ainsi donc, j’ai réussi à faire l’inventaire de mon congélo. En fait, de mes congélos. Celui du sous-sol, et celui du rez-de-chaussée. J’ai notamment découvert que j’avais quelques filets de morue périmés depuis un an, des petits pois échappés de leur sac, des fromages emballés sous vide dont le sac a laissé passer de l’air... J’en ai profité pour faire le ménage, vous l’aurez deviné. Et tant qu’à être là (et qu’il fasse moins trente-douze dehors et que le fiancé était sous la main et disponible), j’en ai aussi profité pour dégivrer le congélateur du sous-sol.

Je suis allée chercher un grand bac en plastique, où on a placé les aliments, une fois notés et comptés. Ah, et un deuxième, aussi, plus petit, pour les choses à jeter. Nous avons ensuite forcé comme des boeufs pour sortir le grand bac dehors, devant la maison, histoire de garder la nourriture au frais, à moins trente-douze.

Le fiancé s’est attelé à la tâche avec une truelle et de la détermination. En quelques minutes, nous avions terminé, et il était temps de ramener les aliments du dehors au dedans. Cette fois-ci, nous avons séparé le contenu... pas question que je me retape les escaliers avec ce monstre de bac!

Et c’est là, tant qu’à être dedans, que j’ai décidé de faire le ménage et l’inventaire du congélateur du rez-de-chaussée. Je vous épargne les subdivisions de tiroirs et de catégorie, mais voici ce que contiennent mes deux frigos à l’heure actuelle :

  • 1 pot de feuilles de basilic fraiches
  • 1 pot de feuilles de cèleri fraiches
  • 1 sac de graines de coriandre vertes (de mon potager)
  • 1 sac de persil frais (de mon potager)
  • 1 canette de jus d'orange concentré Minute Maid
  • 3 bagels
  • 10 minipains burger
  • 10 pains burger (ma recette)
  • 1 boite de crème glacée à la vanille
  • 29 boules de biscuit au beurre (ma recette)
  • 2 minis Torte Caprese (ma recette)
  • 3 boules de pâte à tarte de Mamie
  • 3 Icepak
  • 2 minis Icepak pour les boites à lunch
  • 1 jaune d'oeuf
  • 8 sacs de 250 ml de bouillon de bœuf (ma recette)
  • 8 sacs de 250 ml de bouillon de lapin (ma recette)
  • 11 sacs de 250 ml de bouillon de poulet (ma recette)
  • 1 gros brie
  • 2 blocs de 500 g de Jarlsberg
  • 1 plat de parmesan Reggiano râpé
  • 7 bananes pourrites (pour faire des muffins)
  • 1 gros sac de bleuets surgelés
  • 1 sac de canneberges surgelées
  • 3 sacs et demi de cerises surgelées
  • 1 gros sac de fraises surgelées
  • 2 sacs de mélange de baies surgelées
  • 2 sacs de brocolis Artic Gardens (mais qu’est-ce que je vais en faire?!?)
  • 2 sacs de petits pois verts
  • 1½ tasse de purée d’asperges (ma recette)
  • 1 pot de pesto aux tomates de Mamie
  • 1 pot de pesto au basilic de Mamie
  • 1 pot de sauce aux canneberges (ma recette)
  • 5 sacs de 1 L de sauce spaghetti (ma recette)
  • 12 sacs de 250 ml de sauce à pizza (ma recette)
  • 1 petit pot de sauce à vol-aux-vents au poulet (ma recette – pour mes essais)
  • 1 petit plat de pâtes Alfredo (ma recette – pour mes essais)
  • 1 petit plat de saucisses aux raisins sans les raisins (ma recette – pour mes essais aussi)
  • 1 petit plat de viande à tacos (ma recette – pour mes essais, mais je n’ai aucune inquiétude pour celui-là)
  • 13 nids de linguine trois couleurs
  • 7 sacs avec assez de Dim Sum pour faire un repas
  • 1 sac de Won Ton pour faire de la soupe pour une grosse gang
  • 1 gros sac de raviolis aux 4 fromages
  • 1 sac d’agnolottis aux asperges et au fromage
  • 1 sac de tortellinis au fromage de chèvre et aux fines Herbes
  • 2 sacs de tortellinis aux trois fromages
  • 8 grosses crevettes crues
  • 30 crevettes cuites (environ, je les ai pas comptées)
  • 900 g de crevettes de Matane
  • 3 filets de saumon
  • 7 pattes de crabe
  • 13 pétoncles
  • 1 belle grosse truite (pêchée par le fiancé)
  • 3 petites lasagnes Tomassi (pour les soirs de déprime)
  • 17 Pogo (oups!)
  • 1 repas de poulet au beurre en sauce, pas cuit (ma recette)
  • 1 litre de crème de poireaux (ma recette)
  • 1 boite de filets de tilapia au panko
  • 1 boite de seitan thaïlandais du Commensal
  • 3 blocs de 454 g de tofu (et dire que je viens d’en racheter!)
  • 1 gros filet de bœuf (zut, on voulait faire du gros oeuf vert hier, et on pensait qu’on n’avait pas de steak!)
  • 2 sacs de cubes de bœuf à ragout
  • 1 kg de dinde hachée
  • 1 kg de bœuf haché extramaigre, cuit
  • 4 sacs de 500 g de porc haché
  • 9 escalopes de veau
  • 1 filet de porc
  • 1 magret de canard
  • 3 portions de prosciutto
  • 2 sacs avec ce qu’il faut de saucisses douces pour faire un repas
  • 3 sacs de saucisses déjeuner
  • 6 saucisses italiennes
C’est terrible, quand même, d’avoir tout ça et de ne pas le savoir! J’ai tellement accumulé que j’en ai oublié des bouts (dont ces quatre beaux filets de morue que j’ai à grands regrets mis aux poubelles)... Et je ne suis pas encore passée par mon garde-manger (ce que je compte faire d’ici les quarante-huit prochaines heures)!

Il me faut à présent déterminer comment je peux me débarrasser de tout ça rapidement, sans gaspillage, pour faire de la place, ou encore, si la chose est envisageable, comment je peux intégrer ces ingrédients dans mon menu pour un mois.

Une petite note technophiliaque en terminant. Pour faire mon inventaire, je m’étais équipée d’un logiciel d’inventaire pour iPhone, que j’ai aussi utilisé pour un inventaire du travail. Toutefois, j’ai vite réalisé les limites de ce logiciel, et de bien d’autres que j’ai essayés : impossible d’avoir un même produit à deux endroits en même temps, et, surtout, impossible de faire des rapports pour vous faire connaitre les entrailles de mes espaces de rangement. Après avoir quelque peu fouillé, je suis tombée sur Prep and Pantry. L’app n’est pas donnée. Toutefois, après avoir essayé la version gratuite, je savais que j’avais enfin trouvé la solution dont j’ai besoin.

Jour 87 - Étape numéro un pour ma cuisine une fois par mois


J’ai un problème. Je commençais à considérer faire la liste de mes recettes pour mon projet de « Cuisiner une fois pour un mois », lorsque j’ai réalisé que... mon congélateur est plein!!!

OK, je pourrais toujours prendre les viandes et les légumes et les fruits et les bouillons et les sauces qui s’y trouvent pour faire mes repas pour 30 jours, mais ce n’est pas là le but de l’expérience. Le but de l’expérience, c’est de voir si je peux partir, de zéro, avec des recettes que la famille aime, et cuisiner pendant une journée, et en faire pour un mois. Sauf que si je cuisine pour un mois, mon congélateur va se remplir. S’il est déjà plein, ben... il va déborder! Je sais bien qu’on est l’hiver et que je pourrais congeler des choses dehors comme le faisaient mes grand-mères, mais je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on n’a plus les hivers qu’on avait. Pas sur la rive sud de Montréal, en tout cas.

Première étape donc, que je décortiquerai en plusieurs « missions » : vider mon congélo. Je risque par là d’économiser : si je vide mon frigo avant de le remplir, cela signifie donc que je n’achèterai plus de viande pendant un bon bout de temps... J’ai tellement d’affaires là-dedans! Parce que, bien entendu, pour vider le frigo, je vais cuisiner avec ce qu’il contient. Je ne sais pas trop ce que ça va donner. À dire le vrai, ça m’inquiète un peu : si c’est encore dans le frigo, est-ce que par hasard ça ne serait pas parce que je n’aime pas particulièrement ce qui s’y trouve? À suivre...

Cela dit, hier, j’ai essayé de me simplifier la vie. Une copine m’a laissé entendre que les légumes surgelés, d’Artic Gardens, pour ne pas donner de nom, pouvaient être super pour des sautés asiatiques. J’ai donc décidé d’essayer. Résultat : ouache. M’enfin. Pas ouache, dans le sens de ouache pas mangeable, mais ouache, dans le sens de c’est tellement meilleur des légumes frais! Les brocolis étaient gorgés d’eau, les poivrons tout mous... à vrai dire, il n’y a que les champignons qui ont passé l’épreuve. Et comme je suis la seule qui en mange à la maison... Bref, si j’inclus les sautés asiatiques dans mes recettes pour un mois, je ne cuisinerai que la viande (ou le tofu) d’avance. Oui, je couperai quelques légumes, mais quand on n’a plus que ça à faire, que la sauce est faite et que la viande est prête à sauter... c’est vraiment moins long! Exit, donc, les légumes surgelés, ou congelés.

Je termine sur une note un peu plate. J’ai écrit à Tricia de onceamonthmon.com, pour lui demander la permission de traduire son guide sur la composition des menus pour un mois, et de le publier ici, en mettant bien sûr un lien vers son site. La chose est que c’est, à ce jour, le guide le plus complet et le mieux fait que j’ai trouvé, et j’aurais aimé le partager avec vous, chères et (pas très) nombreuses lectrices. Il y a probablement eu une erreur de traduction (je lui ai écrit en anglais, puisqu’elle est étatsunienne), et elle hésite à m’octroyer sa permission. Je lui ai réécrit pour l’informer de tout l’argent que je fais avec mon blogue (un gros zéro dollar), et lui expliquer plus en détail que je ne veux pas profiter de son travail, mais seulement le partager, en lui offrant même de lui donner la traduction française. C’est mon travail, la traduction, alors c’est quand même une belle contrepartie, il me semble. Je n’ai pas eu de re-réponse. Cela fait deux jours.

En fait, j’attends à peu près après ça pour commencer à vous entretenir sur la cuisine une fois pour le mois. Oh, il y a des tonnes de sources en ligne là-dessus, mais j’aurais vraiment aimé vous faire connaitre ses textes, à elle. J’attends encore quelques jours. Après, j’irai avec du texte de mon cru, inspiré de plusieurs sources, que je citerai toutes.

C’est à suivre.

samedi 4 février 2012

Jour 86 - Les blues de la blogueuse

J’avoue ne pas être très assidue ces jours-ci dans mon blogue. Je dors sur la switch. Mais j’avoue également que les sujets me manquent depuis quelque temps. Je veux dire, on peut reparler de mon évier, mais pendant combien de temps cela intéressera-t-il mes lectrices? Oh, je pourrais vous dire que j’ai désormais adopté les Rags in a Bag pour frotter mon évier et l’assécher, mais vous le savez peut-être déjà.

Le problème, quand on blogue depuis plus de deux mois, c’est que vient le moment où on ne sait plus trop ce qu’on a déjà dit et ce qu’on n’a pas encore dit. On a peur de radoter. Ça arrive quand on raconte notre histoire à plein de monde... on a peur de se répéter (remarquez qu’à l’oral, je commence presque toutes mes histoires par « Je sais pas si je te l’ai déjà dit, mais... », ça évite que mon interlocutrice ne m’écoute que par politesse, alors que ça fait déjà trois fois que je lui ai raconté ma tranche de vie).

Je pourrais vous raconter le matin où j’ai trouvé un chaudron pas propre dans mon évier au réveil, parce que je n’étais pas passée par la cuisine avant d’aller au lit. Un chaudron plein de macaroni collé au fond, avec la cuillère encore pleine de fromage et de thon. Ouais, je pourrais vous parler de ça.

Mais il me manque le oumph! pour continuer...

Sans compter que mon lectorat en souffre, si vous saviez...

M’enfin.