mercredi 7 décembre 2011

Jour 27 - Bébé fafa

Aujourd’hui, jour 27, je devais penser à préparer mon souper avant 18h le soir. Pas le préparer. Penser à ce que j’allais faire, et me préparer à le faire avant 18h. Je pouvais y penser hier, avant de me coucher, mais comme, officiellement, je n’étais pas au jour 27, je ne l’ai pas fait. J’ai donc pris sur moi de le faire aujourd’hui.

Mais je vais vous avouer un truc : je n’ai rien eu à faire. Depuis que l’école est commencée, je prévois presque tous mes repas une semaine d’avance. Et en commençant à suivre les pas de bébé de la demoiselle Mouche, j’ai quand même remarqué que novembre était le mois de la planification des repas. En plus, elle m’a fait ajouter cette tâche dans mon agenda, quand elle m’a expliqué comment en tenir un. Ainsi donc, je n’ai rien eu à faire aujourd’hui qui soit nouveau. Ça fait du bien. Lundi, c’était du poulet. Mardi, une pizza. Ce soir, un riz frit au poulet. Et demain, des cigares au chou, déjà prêts, au frigo, en attendant que je les mette à la mijoteuse en après-midi. Bébé fafa, je vous dis! (pour une fois qu’elle me demande quelque chose à laquelle je suis déjà habituée!)

Par contre, en tombant sur sa page d’accueil, j’ai appris qu’on était revenu à la journée antiprocrastination. Et on m’intime de me lancer dans un projet qui me rebute, mais que je dois faire. Tout de suite, j’ai vu mon ilot dans ma tête. Mon ilot, voyez-vous, c’est un bloc de boucher. Il est toujours bien nettoyé, et j’entretiens le bois à l’huile pour qu’il n’absorbe pas les liquides. Sauf que... ça fait cinq ans que je suis dans ma maison, et ça fait cinq ans que je travaille, que je coupe, que je cisaille et que je pique mes aliments dessus. Il est ma-ga-né, comme un-deux-trois sundae.

Ça fait au moins six mois que je me dis que je devrais faire quelque chose. J’ai même acheté mes papiers sablés il y a plus d’un mois. Eh! bien! Ça a été aujourd’hui! C’était ça mon projet rebutant!

J’ai sorti la ponçeuse à mitaine, j’y ai mis le papier au gros grain, et j’ai poncé. Frotte, frotte... mais bon sens de bonsoir! Tout ce que je parvenais à faire, c’était de soulever un peu les nombreuses couches d’huile - l’enfer. J’ai finalement troqué mon papier à poncer pour un grattoir en métal, qui a fonctionné beaucoup mieux.

Voyez un peu ce que j’avais de décollé en cinq minutes :

Hiiiiii.... Cinq ans de revêtement, ça décolle pas comme ça!
J’ai décidé que mes 15 minutes de désencombrement et mes 5 minutes de rescousse, ce serait l’ilot. Alors, après finalement une demi-heure (je ne pouvais pas arrêter à michemin cette fois-ci), voici le résultat :
 


Je ne suis pas parvenue à faire disparaitre toutes les traces de couteau et fourchette et autres objets contondants, mais au moins, quand on passe la main, on ne les sens presque plus. Et en enlevant l’huile protectrice, l’ilot a retrouvé une belle couleur, un peu jaune, un peu beige, plus foncé que quand on l’a eu, mais franchement plus belle qu’avant.

Il ne reste qu’à rappliquer quelques couches d’huile, et hop! c’est prêt!

Avant d’aller au lit, je dois faire un mea culpa. Et lancer un avertissement à celles qui, comme moi, ont développé une dépendance aux tchac! tchac! des listes de tâches... Hier, j’étais tellement excitée à cocher des tâches, que je suis allée trop vite. En effet. Ce matin, j’ai réalisé qu’hier, je n’avais pas sorti mes vêtements avant de me coucher! Sacrilège.

Je dirai trois Je Vous Salue FlyLady.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Jasez-moi pas juste dans Facebook!