samedi 14 janvier 2012

Jour 65 - Nouveau défi : cuisiner une fois dans le mois!

Tout en continuant à faire ma petite Mouche dans la maison, j’ai réalisé que si le ménage est aujourd’hui (presque) une seconde nature pour moi et que je perds plus de temps à le faire, certaines tâches mangent encore beaucoup de minutes, voire d’heures. Là où je perds le plus de temps, c’est à cuisiner. D’accord, j’adoooooore cuisiner. Mais je n’adoooooore pas cuisiner n’importe quoi, n’importe quand. Si j’ai des amies à la maison, je vais m’empresser de me lancer dans mes chaudrons pour les impressionner (oui, ça m’arrive de faire ma fraîche), mais surtout, pour tripper. Fort. On vient déjeuner? Vite, les oeufs à la Bénédictine! Les crêpes au sarrasin farcies de saucisses et de fromage style Cora! On vient diner? Ah! une bonne pizza aux tomates séchées, pacanes et fromage de chèvre! Une omelette roulée! Vous venez souper? Avez-vous déjà gouté à mon lapin? À mon gros oeuf en hiver? Est-ce que je vous ai déjà fait mon satay de poulet aux arachides? Emmenez-en des projets!

Sauf qu’en semaine, surtout en semaine, en fait, toujours en semaine, je dirais, quand on est dans la routine école-devoirs-bouffe-bain-dodo, c’est moins plaisant. Faut se grouiller. Pas question de servir le souper à 19 h : à cette heure-là, les enfants sont dans le bain (ou on est en train de se battre pour qu’ils y soient). Pour qu’ils aient un beau sommeil dix heures, il faut les faire manger au plus tard à 18 h, mais idéalement à 17 h 30. Ce qui signifie que je ne peux pas faire de grands sparages dans ma cuisine en semaine. Il faut que ça roule, que ça aille vite... et que ce soit quand même bon.

J’ai quelques recettes supposément rapides, mais quand on a les enfants qui tournent autour, c’est rarement aussi vite que ce que l’on souhaite. J’aime quand fiston ou fillette m’aident en cuisine, mais disons que ça ne me fait surement pas gagner de temps... L’effet serait plutôt inverse - et de toute façon, en semaine, ils veulent faire n’importe quoi après l’école, sauf aider maman. Eux aussi, ils ont besoin de décrocher!

Ainsi, j’ai décidé que le moment est venu de me lancer dans une nouvelle aventure : cuisiner une seule fois, pour un mois. Ça a l’air complètement fou, mais ce n’est pas si fou que ça. Toutefois, il ne faudrait pas penser que tout ce qu’on a à faire, après notre journée de cuisine, c’est de réchauffer chaque plat et BINGO! Ce n’est pas tout à fait comme ça. En fait, cuisiner une fois par mois, c’est effectivement faire certains plats qu’on congèle et qu’on n’aura qu’à réchauffer, par exemple une lasagne ou un pâté chinois, mais c’est aussi se débarrasser de certaines  tâches chronophages, comme couper la viande, faire les marinades et les sauces... C’est... c’est beaucoup de choses. Vous froncez les sourcils? Moi aussi. Je reste sceptique à plusieurs points de vue quant aux résultats dans l’assiette.

Prenons par exemple les légumes sautés. Je veux bien les trancher d’avance et les congeler, pour n’avoir qu’à les sauter le jour venu, mais est-ce que ce sera vraiment aussi bon que lorsque je les saute fraichement sortis du frigo? Poser la question, c’est y répondre. Mais à quel point est-ce que ce sera moins bon? Au point de ne pas se donner la peine, ou au point qu’on se dit que c’est pas si mal puisque ça nous a pris 5 minutes? (N’allez pas me dire que je n’ai qu’à prendre des légumes congelés en épicerie pour cet essai particulier, parce que leur méthode de congélation n’est certainement pas la même que la mienne - j’ai une belle grande cuisine, mais ce n’est pas une usine.)

C’est tout cela que je veux explorer.

Ce matin, alors que je commençais à sélectionner mes recettes pour faire mon menu d’un mois, en suivant les consignes trouvées dans le blogue Once a Month Mom, ces questionnements me sont venus à l’esprit. Et je me suis dit que je risquais gros à préparer des recettes si elles sont pour être immangeables! C’est long, un mois sur les pizzas surgelées du commerce! Comme je suis prévenante, j’ai décidé de faire quelques essais avant de me lancer corps et cuiller dans l’entreprise.

Voici donc ce que je compte faire. Ces deux prochaines semaines, je ferai chaque recette avec 25 % plus d’ingrédients que d’habitude. Je congèlerai la portion en excédent. Et deux semaines plus tard, je prendrai le truc congelé et j’y gouterai. Ainsi, je pourrai déterminer lesquelles sont bonnes après avoir été congelées, lesquelles mériteraient une autre méthode de préparation, et lesquelles sont à éviter.

Reprenons les fameux légumes sautés de mon exemple. Le test serait le suivant :

LE TEST
Légumes sautés 
MÉTHODE
Couper les légumes.
Congeler.
Dans deux semaines, faire sauter les légumes au wok pour le souper.  
NOTE DE PASSAGE
Doit être mangeable.
Les légumes ne doivent pas contenir trop d’eau.
NOTA
Prévoir des légumes frais au cazoù...


Cette méthode a pour effet secondaire négatif que nous n’aurons pas les résultats des tests avant quatorze jours. J’avais pensé à congeler pendant vingt-quatre heures, mais j’ai eu la prémonition que vous me susurreriez à l’oreille que vingt-quatre heures de congélation, ça ne fait pas un test très fiable... D’où les deux semaines.

Et si jamais je réalise qu’il y a trop de mes recettes qui ne conviennent pas à la méthode de cuisiner une fois par mois, parce qu’elles ne répondent pas bien à la congélation, j’aviserai et je deviserai une autre méthode pour me faciliter la cuisinière. Parce que c’est ça, le but : il faut que la vie soit plus douce et plus relax les soirs de semaine...

Mais, vous demandez-vous, abandonne-t-elle son blogue pour les deux prochaines semaines, moment où les premiers résultats des tests vont arriver? Que non, que non, n’ayez crainte. J’ai bien trop d’autres choses en cours pour souffrir du syndrome de la page blanche!

On se reparle, mais avant, répondez au sondage!

1 commentaire:

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