mardi 10 janvier 2012

Jour 61 - Les dessus d’armoires

Je suis un peu estomaquée par le 61 dans le titre. Ça fait soixante-et-un jours que j’ai entrepris les pas de bébé de la demoiselle Mouche, 61 jours que je mets des efforts pour tenir ma maison à l’ordre, et ça fonctionne toujours. Soixante-et-un jours, c’est deux mois, ça! Bravo pour moi!

Cette semaine, la zone de la demoiselle Mouche et la mienne coïncident : la cuisine. Sans le vouloir, j’ai interverti des missions et j’ai fait la mission du jeudi hier. Je me suis donc attaquée, sceptique, à la mission un : épousseter le haut de mes armoires, les coins du plafond, etc. C’est que, voyez-vous, mes armoires vont jusqu’au plafond, je n’ai pas de dessus d’armoires. Je conviendrai avec vous que mes armoires du haut, en cubes, ne servent pas à grand’chose : elles sont si hautes que je dois monter sur le comptoir pour les atteindre. J’y range donc le genre de truc qu’on sort une fois l’an, ou moins. Mais leur principal avantage, et c’est ce sur quoi je comptais lorsque j’ai décidé de les faire construire ainsi, c’est que je n’ai pas de dessus de comptoir à nettoyer, sur lesquels les chats font la farniente et où se ramassent toutes les graisses de cuisson qui ne sont pas avalées par la hotte.

Donc, comme je le disais, j’abordais cette mission avec une certaine incrédulité quant aux bienfaits dans ma cuisine. Après tout, si je n’ai pas de dessus d’armoires, il ne doit pas y avoir beaucoup de poussière, là-haut, et cette tâche n’en vaut sans doute pas la peine, non?

Oui. De la poussière, il y en avait. Certes, moins que si j’avais eu des armoires standards, mais de la poussière néanmoins. Et tant qu’à être debout sur mon comptoir, j’ai levé les yeux au plafond, et qu’ai-je vu? Des toiles d’araignée! Oh, petites, mais elles étaient bien là quand même! Je suis myope, mais je porte des lunettes. Comment se fait-il que je n’aie jamais remarqué que mon plafond servait de nid à ces crapules à huit pattes? Je te vous ai épousseté ça, mes amies, avec mon plumeau d’autruche (évaluation à venir bientôt, je sais, j’ai promis), en un rien de temps! Et tant qu’à être si haut perchée, tenant dans mon bec un fromage, je me suis dit que ça valait peut-être la peine de nettoyer ma hotte. Remarquez, le fait d’être perchée n’y changeait rien, puisque j’ai dû redescendre aller chercher mon produit nettoyant et mes linges. Peu importe. Je l’ai fait...

Et une fois de plus, la règle de l’époussetage 101 m’est ensuite, trop tard, venue à l’esprit : toujours commencer par l’époussetage! Parce que là, je dois reprendre ma mission du jeudi, qui était d’essuyer tous mes comptoirs, en soulevant chaque objet qui s’y trouve...

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