mercredi 11 janvier 2012

Jour 62 - Évaluation de produit : Extreme Duster

La mission d’aujourd’hui dans la cuisine : nettoyer l’extérieur de mes portes d’armoire... Ouf! c’est vraiment long, ça! Et encore, je n’ai pas lavé les portes vitrées. Enfin, si, les portes vitrées, mais pas les vitres.

Mon intérieur est toujours aussi à l’ordre. Je fais ma routine du matin, tous les jours. Ma routine du soir, aussi. Mon lavage est à jour. Ce sur quoi j’ai relâché, cependant, c’est le désencombrement. Je fais cinq minutes dans les points chauds ici et là, je secoure des pièces (et le salon, où jouent les enfants, revient vraiment souvent), mais pour ce qui est de désencombrer, j’ai mis les freins. Je pense que je me suis saturée. En moins d’un mois, j’ai mis ma maison sens dessus dessous : je suis passée d’un capharnaüm complet à une maison en ordre, accueillante, désencombrée... Il me reste trois coins à faire au sous-sol, dont un ne dépend pas entièrement de ma volonté : la future salle de bains, la salle de lavage et... l’atelier du fiancé (qui m’a traitée d’Imelda Marcos, en soutenant qu’il n’a pas autant de souliers que moi, mais c’est une autre histoire). Et pour cette dernière pièce, j’ai besoin de sa collaboration, sinon de son approbation. Il y a tellement de choses dans cet atelier! Je pense que je vais commencer en zone sécuritaire : les boites de décorations (Hallowe’en, Noël, St-Valentin, Pâques...). Et après, on verra bien.

Mais laissez-moi vous parler de mon plumeau extrême, acheté chez la demoiselle Mouche :

Première constatation en lui retirant son plastique : le plumeau extrême pue la boule à mites! Au point où je l’ai mis dehors pendant vingt-quatre heures, l’odeur me levant tout simplement le coeur. J’imagine que j’aurais pu le nettoyer selon les directives figurant dans le FlyShop, mais je n’ai pas osé, ayant lu quelque part que ladite procédure a causé une décomposition complète de l’objet chez une utilisatrice. Comme il allait pleuvoir, j’ai dû rentrer mon plumeau, et je l’ai remisé au haut de mon armoire, dans la salle d’eau. Et, agréable surprise, il ne sentait plus rien lorsque je l’ai utilisé pour la première fois.

Je me rappelle que ma mère me disait toujours que ça ne servait à rien d’épousseter. Pour elle, il s’agissait de ramasser la poussière, ce qu’elle faisait à l’aide d’un linge sec. Sinon, disait-elle : « Tu fais juste faire revoler la poussière. » Elle a donc utilisé son linge sec, jusqu’à ce qu’elle tombe sur un plumeau statique, vous savez, ceux qu’on trouve désormais dans les magasins à dollar? Oui, ceux qui sont toutes sortes de couleurs... Tout ça pour dire que, dans ma maison encombrée se trouvait toujours cette oeuvre d’art multicolore, offerte par ma maman. Ainsi, lorsque j’ai essayé le plumeau extrême de la demoiselle Mouche, j’avais un élément de comparaison.

Dans le coin droit, le plumeau extrême de la demoiselle Mouche est fait de plumes d’autruche. Ce sont des plumes toute brunes, douces comme de la soie. Dans le coin gauche, le plumeau statique est fait de soies statiques. Dans le cas du plumeau statique, le fabricant affirme que la poussière est attirée par la statique provoquée par les fibres. C’est vrai, jusqu’à un certain point. Et à la longue, même si on le nettoie (dans un mouvement sur lequel le fiancé fait toujours un commentaire grivois) après chaque utilisation, l’effet statique diminue. Cela dit, quand on considère qu’on peut se racheter un plumeau à deux dollars, il n’y a pas de quoi fouetter un chat.

Qu’en est-il du plumeau extrême à plumes d’autruche? Eh! bien! je suis désolée de vous apprendre qu’il n’attire pas autant la poussière que le plumeau statique. Oui, de la poussière est absorbée entre les soies des plumes, mais beaucoup se retrouve dans les air, puis sur les comptoirs... donnant ainsi le résultat tant honni par ma maman, qui a toujours maitrisé les arts ménagers comme une professionnelle, soit dit en passant. Comprenez-moi bien : le plumeau extrême déloge la poussière comme pas un, on le voit d’un coup d’oeil. Toutefois, il faut prévoir essuyer les surfaces inférieures après l’époussetage, surtout quand on ne l’a pas fait depuis longtemps, comme c’était mon cas.

Néanmoins, le plumeau extrême a un avantage net sur son concurrent : l’utiliser est drôlement amusant. On le secoue comme on le voit dans les vieilles publicités, woush! woush!, comparativement au plumeau statique qu’on doit faire glisser sur les surfaces pour qu’il soit efficace. Le geste est plus libre, plus éclaté, et beaucoup plus addictif.

Le test s’est poursuivi, et j’ai rapidement vu que le plumeau statique envoie lui aussi pas mal de poussière dans les airs. Ainsi, parce qu’il est tellement plaisant à utiliser, et qu’il a fait de l’époussetage une corvée qui n’en est plus une (et il faut voir les enfants l’utiliser), j’aime vraiment mon plumeau extrême. Ça valait le cout!

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