mercredi 21 décembre 2011

Jour 41 - Le père Noël est passé!

Dans la foulée de la folie des Fêtes, avec les multitudes de commandes en lignes qui génèrent des livraisons à qui mieux-mieux au bureau de Postes Canada, j’avais complètement oublié qu’il y a quelques semaines, j’ai commandé des trucs et bricoles au FlyShop. Je sais, je sais, je suis tombée dans le piège tendu aux pauvres naïves qui s’inscrivent dans un site gratuit pour ensuite se faire avoir à acheter des gugusses en caoutchouc mauve (et non, je ne parle pas de vibrateurs).

Ce fut donc comme une surprise, tombée du ciel comme le verglas cet après-midi!

En voyant le colis, j’ai sursauté : quelqu’un a mangé ma boîte!
Vous le voyez, ce trou béant?
Pas une note, pas un avis, pas un mot d’explication de la part du responsable de cet outrage! La postière elle-même n’en revenait!

J’ai tout de suite pensé à un chien renifleur; après tout, il est censé se trouver un plumeau d’authentiques plumes d’autruche là-dedans! J’ai ramassé mon colis, un peu inquiète qu’il n’y manque quelque chose, mais excitée tout de même.

Folle comme un balai, ou plutôt un Rubba Sweepa, pour rester dans le thème, je n’ai même pas pris le temps de retirer mon manteau et ma tuque avant d’ouvrir le carton endommagé (après avoir pris la photo ci-dessus, bien entendu). Ah! que de mauve!

De gauche à droite, en commençant par l’avant, les guenilles dans un sac (Rags in a Bag), le plumeau extrême, les lavettes (Rubba Dish Brushes), deux brosses à récurer la toilette (Rubba Swisha) et une brosse à n’importe quoi (Rubba Scrubba). À l’arrière plan, le balai rétractable (Rubba Sweepa) et (eh! oui!) la tasse à café demoiselle Mouche officielle. Juste devant la tasse, un aimant de frigo demoiselle Mouche, que je n’ai pas commandé, et qui ne me servira à rien puisque la porte de mon frigo n’est pas aimantée. 
Sachez d’abord que tous ces articles ont été commandés à des fins purement scientifiques. J’entends en faire l’évaluation, un à un, ou deux par deux, c’est selon, au cours des jours qui viennent. Ça me changera du couraillage des Fêtes. Et je commence tout de suite.

REMARQUES GÉNÉRALES
La demoiselle Mouche semble être fana de caoutchouc. Tout est en caoutchouc mauve, sauf la tasse à café, en porcelaine bien sûr, et le plumeau, fait de plumes d’autruche. Et elle aime le mauve.

Tout est fabriqué en Chine, on s’en doute bien, sauf peut-être la tasse (à confirmer). On n’a pas mis beaucoup d’argent sur l’emballage commercial, à l’exception de quelques étiquettes et d’une boîte pour le Rubba Sweepa

ÉVALUATION DE PRODUIT : LAVETTES SCRUBBA DISH BRUSHES

Vous vous en doutez bien, la première chose que j’ai eu envie d’essayer, c’est la tasse à café. Toutefois, elle était couverte de fines particules de poussière; je devais donc la laver avant de l’utiliser. Ah! quelle belle occasion d’essayer mes lavettes! En un rien de temps, je fis couler l’eau et le savon et je frottai allègrement (entendre, dans l’allégresse) ma toute nouvelle tasse, quétaine à souhait (moi autant que la tasse).

Je ne suis pas une habituée des lavettes en caoutchouc, aussi ai-je ressenti un drôle d’effet en entendant le squish! squish! que faisait la chose au fond de ma tasse. Toutefois, la sceptique a été confondue : le résultat est on ne peut plus satisfaisant, et je ne me retrouve pas avec une lavette en corde ou une éponge pleine de saletés ou de germes, que je dois presque laver plus longtemps que la vaisselle elle-même. J’ai ensuite fait un essai avec le plat de ma machine à pain, au fond duquel, depuis la première utilisation, je n’ai jamais complètement réussi à retirer toutes les petites traces de farine... Miracle! Après quelques squish! squish! la chose brillait comme lorsqu’elle est sortie de la boîte il y a plus d’un an! Et c’est là que la lavette en corde a pris le bord de la poubelle, et qui prendra le bord du chemin dans deux semaines, les éboueurs ayant dégagé mon garage aujourd’hui.

ÉVALUATION DE PRODUIT : TASSE À CAFÉ DEMOISELLE MOUCHE OFFICIELLE

La tasse officielle
Mais la tasse, dites-vous? Ah! la tasse, la tasse... Figurez-vous que je lui ai trouvé une caractéristique que mes autres tasses n’ont pas : l’intérieur de son anse est enduite d’une fine couche granuleuse, qui fait en sorte que, même si on a les mains mouillées, moites ou graisseuses, on a quand même une bonne prise sur la chose. Peut-être avez-vous à la maison des tasses faites sur le même modèle, mais pour moi, c’est une première (et laissez-moi vous dire que des tasses, j’en ai tellement qu’elles tombent de mes armoires quand j’ouvre la porte - j’en ai d’ailleurs cassé une comme ça, aujourd’hui)!

Outre cette caractéristique particulière, j’en ai découvert une deuxième, qui m’avait échappée avant l’arrivée du fiancé. Voyez-vous, j’étais un peu gênée de m’afficher avec tant de mauve, surtout avec l’icône de la Mouche sur ma tasse... Quand il est arrivé dans la cuisine où je sirotais le beau café que vous voyez ci-dessus, j’ai vérifié que la demoiselle Mouche me faisait face à moi. Lui ne devait voir qu’une simple tasse blanche... Erreur! L’icône de la demoiselle Mouche est imprimée des deux côtés de la tasse! La remarque du fiancé : « T’es déchainée! » 

Mettons. Au moins, il ne sait pas (encore) combien j’ai payé tout ça!

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