Ce qui n’empêche pas qu’en ce samedi matin tellement brumeux que je ne vois même pas le milieu du champ derrière chez moi (!), il me restât quatre (4!) missions à faire... J’avais le choix : je laissais tomber et je me reprenais la semaine prochaine dans ma Zone 6, Salle de jeux et cuisine. Ha! Mais c’est mal me connaitre! Je dis ça, mais honnêtement, c’est pas si mal me connaitre que de penser que j’aurais pu faire ça. Je suis passée à deux doigts, je vous jure.
Tout ce préambule pour dire qu’il y a un énorme inconvénient à faire toutes ses missions (ou presque) le même jour : c’est LOOOOOOONG! Et ça contrecarre totalement l’idée derrière la méthode de la demoiselle Mouche : un petit peu à la fois. Ça fait plus plus d’une heure que je me démène, et j’en ai marre. Il me reste une seule mission : la vadrouille en détail.
Ce qui m’amène à mon prochain élément de réflexion : la durée de mes missions. C’est bien beau, se créer des missions, et j’étais assez fière d’avoir concocté tout ça, sauf qu’il y a un hic. Le hic, c’est que les missions que je me suis créées étaient trop longues, deux fois sur cinq. Nettoyer le divan, dessus, dessous, entre les coussins, ça prend plus que quinze minutes! Et c’est le genre de truc que je ne me voyais pas faire à moitié. En fait, c’est surtout que j’ai complètement oublié de mettre la minuterie – si c’est pas écrit, j’y pense pas, je suis anale dans le genre. Et, alors que mon aspirateur-robot se promène dans ma salle à manger, je me dis que passer la vadrouille en détail prend probablement aussi plus de quinze minutes!
Ce que je ferai, donc, pour cette dernière mission, c’est de mettre la minuterie. Et quand ça va sonner, peu importe où j’en suis, je vais arrêter.
Il faut vraiment que je me dompte et que j’évite une telle procrastination, dès maintenant (ouais, pas comme si j’avais le choix... si je veux éviter de procrastiner, ce serait un peu ridicule de remettre la chose à plus tard, non?). En faire autant dans une journée, avec en plus les lavages, les toilettes, les lavabos, l’évier, les comptoirs, le lave-vaisselle, et j’en passe, ça fait vraiment trop. C’est décourageant. La demoiselle Mouche a récemment écrit un billet à ce sujet, justement, dont je ne trouve malheureusement plus le lien, où elle disait à quel point la bénédiction du samedi, du dimanche ou peu importe, est tellement moins difficile à entreprendre quand tout est déjà rangé, qu’on n’a pas de tâches en retard... On n’a plus « que ça » à faire dans la journée, et ça passe vite.
Qui plus est, je dois repenser mes missions. Celles que j’ai faites sont trop longues. Soit je retourne dans la grande tente et je retrouve d’autres missions, soit je fais évoluer mon processus intellectuel pour en concocter de meilleures, et plus adaptées. Voici, à mon avis, ce qu’une mission devrait être :
- utile : ça va de soi, on ne travaille pas pour rien!
- facile : si la tâche est trop ardue physiquement, ou trop complexe, on n’aura pas le gout de la faire;
- courte : la tâche ne pas durer plus de 15 minutes, sans quoi on se décourage – même si elle prend plus de temps, on doit se limiter à 15 minutes;
- visible : si ça ne parait pas, ça sert à quoi?
PS Mea culpa. J’ai encore oublié de prendre des avant-après de mes désencombrements et nettoyages (je sais que vous aimez ça)... Je promets d’y penser cette semaine!